Matricule « 45 201 » à Auschwitz
Maurice, Pierre, Charles Basille : né en 1908 à Raffetot (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) ; domicilié à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) ; tuyauteur ; militant CGT, communiste, trésorier de cellule ; arrêté comme otage le 21 octobre 1941 ; écroué à Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.
Maurice, Pierre, Charles Basille est né le 9 octobre 1908 à Raffetot (Seine-Inférieure / Seine-Maritime).
Au moment de son arrestation, il habite à la «Cité Standard» de la «Petite campagne» (1) au 32, rue Alexandre André à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Inférieure / Seine-Maritime).
Il est le fils de Marguerite, Charlotte Dessole, 24 ans, sans profession et d’Hippolyte, Félicien Basille, 31 ans, employé de chemin de fer, son époux.
Il a quatre frères (Lucien, René, Joseph et Bernard) et une sœur (Thérèse).
Maurice Basille travaille comme opérateur (tuyauteur) à la raffinerie de pétrole SFAR (Standard Franco-Américaine de Raffinage), usine de Port-Jérôme-Notre-Dame de Gravenchon.
Maurice Basille effectue son service militaire en 1929. Il est incorporé le 29 juin 1929 au 129è régiment d’infanterie.
Puis au 2è régiment de Zouaves stationné à Oran. Il est libérable le 24 juillet 1930 et libéré le 15 octobre 1930. Il passe au Centre mobilisateur n° 52 de l’infanterie le 15 avril 1933. Il est versé dans la réserve au 3è régiment du train le 15 janvier 1938.
En 1934, il habite rue Auguste Vacquerie à Villequier, chez M. Godefroy, boulanger. « Mon père, au début de son travail à la raffinerie de Gravenchon, était logé chez sa cousine Mme Godefroy, boulangère, pour plus de commodité, sa maman habitant Montivilliers, chez qui il résidait avant son service militaire en contrepartie d’aide au besoin » (Monique Phillipart).
En 1936, Maurice Basille travaille comme opérateur et habite chez ses parents, rue aux chats, à Montivilliers,
« Selon un rapport de la Police, « Dès son arrivée à Gravenchon, Basille s’intéressa au parti communiste et devint un militant très actif. Par la suite il fut nommé trésorier de la celluleTabacka (sic) et se tint en relation avec les communistes de la région ». (La police, faute de connaître le nom exact de la cellule, l’appelait Tabacka, nom d’un communiste local bien connu. Cet employé municipal de Gravenchon, d’origine polonaise, figure dans un recensement de population des années vingt). A part ce rapport de la police, on n’a pas une connaissance précise de l’activité politique de Maurice Basille dans la période de 1936 à 1939. On sait que les réunions du Parti et de la CGT se tenaient notamment dans un café restaurant ouvrier qui faisait office de guinguette et d’hôtel logeant des pensionnaires ouvriers. Le « Café Félix », dans le quartier Saint-Georges sur la route des usines, était tenu par un sympathisant nommé Félix Krykwinski, au nom d’origine polonaise. Maurice Basille fut un acteur important des grèves de juin 1936 dans le raffinage, aux côtés d’Henri Messager, de Louis Daëns, Maurice Bonvin, Raymond Baudry, Félix Guégan, André Burgunder pour la raffinerie SFAR (Esso Standard) ainsi que d’ André Augeray et Emile Robinet de la raffinerie Vacuum-Oil (Mobil-oil)« . Le Maitron, notice 2020 par Jean-Paul Nicolas
Le 1er août 1936, Maurice Basille épouse Marthe, Marie Persil à Montivilliers (Seine inférieure / Seine Maritime). Elle a 18 ans, est née le 1er juillet 1918 à Villequier. Elle est sans profession.
Les deux témoins du marié sont son frère, Lucien Basille, employé de chemin de fer et sa sœur Thérèse, femme de chambre.
Le couple a une fille, Monique.
Il viennent habiter la cité-jardin de la « Standard » au Hameau Saint-Georges en 1936.
Maurice Basille est employé par la SFAR de 1936 jusqu’à sa mobilisation, le 4 septembre 1939 (contrairement à ses camarades Maurice Bonvin, Louis Daens et Henri Messager licenciés après la grève du 30 novembre 1938).
Il est mobilisé au 3è régiment du Train, 353è compagnie auto.
« Sa femme et sa petite fille demeurent à cette adresse pendant son passage de 10 mois sous les drapeaux. A son retour durant l’été 1940 : les raffineries de Basse-Seine ont toutes flambé vers le 10 juin. La Sfar réembauche un effectif limité dont ne fait plus partie Maurice Basille ainsi que d’autres indésirables… Il est contraint de retrouver un emploi : il le trouve chez Morineau, entreprise de construction métallurgique qui avait construit la raffinerie Vacuum-Oil de Gravenchon en 1933. Ayant cessé d’appartenir à la Standard, il conserve néanmoins sa maison dans la cité, la destruction de la raffinerie étant considérée comme un cas de force majeure. Sa femme et sa fille continueront à habiter rue Alexandre André le temps de la guerre » (Jean-Paul Nicolas).
Par le témoignage de sa fille, madame Monique Phillipart, on sait qu’il participe à la bataille de France en mai 1940 et qu’il est un des rescapés de Dunkerque.
Les troupes allemandes entrent dans Rouen le dimanche 9 juin 1940. Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, Le Havre et Rouen. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Dès le 31 août 1940 les Allemands arrêtent des otages au Trait et à Duclair à la suite de sabotages de lignes téléphoniques. A partir de janvier 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes.
Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.
Maurice Basille est arrêté le 22 octobre 1941 par trois gendarmes français. Le registre de la gendarmerie de Lillebonne a tenu la «Liste des personnes de sexe masculin arrêtées pour activité anarchiste ou communiste depuis l’Armistice», «individus arrêtés par mesure administrative sur instruction verbale de la sous-préfecture de police».
Ils sont au nombre de six, arrêtés le même jour, ce 22 octobre 1941, dans la nuit ou au petit matin : Un syndicaliste anarchisant, Louis Avenel, et cinq militants communistes : Maurice Basille, Raymond Baudry, Marcel Dupray, Auguste Normand, Fernand Quesnel.
Pour Maurice Basille, arrêté à 0 heures 50 à Notre-Dame de Gravenchon, on lit les mentions : «Marié, 1 enfant. Rien à dire sur les membres de sa famille. Il était affilié au Parti communiste en tant que trésorier de la cellule régionale « Tabacka ». Très actif et surveillé de près, avait été soupçonné de distributions de tracts communistes à Notre-Dame de Gravenchon. Une perquisition fut effectuée le 30 septembre 1941 par la 3è brigade mobile. Sans résultat ».
Il est incarcéré au quartier allemand de la prison du Havre en « préventive » (sa mère habitait Montivilliers), puis il sera transféré à Compiègne.
«Je ne crois pas me tromper en affirmant que la police française s’était servie du fameux « carnet B », le fichier de toutes les personnes ayant des responsabilités au Parti communiste ou dans des organisations sympathisantes – tel le comité Amsterdam-Pleyel). Je ne connais pas leur nombre, peut-être une centaine». «Nous étions deux frères dans une même prison, mais nous ne pouvions pas avoir de contacts » (Jean Basille).
Le procès verbal d’arrestation du 22 octobre 1941 établi par la gendarmerie de Lillebonne le confirme : « Vu les instructions de Monsieur le sous-préfet du Havre en date du 21 octobre 1941, à 19 heures, nous ordonnant de procéder à l’arrestation de l’ex-militant communiste notoire susceptible de répandre des idées subversives ou de créer des incidents à la faveur des événements et de la situation actuelle, sommes rendus à Notre-Dame de Gravenchon, hameau Saint-Georges, au domicile du nommé Basille, que nous avons mis en état d’arrestation pour être transféré au Havre à la disposition des autorités administratives. Fouillé, l’intéressé n’a été trouvé porteur d’aucun objet susceptible de lui nuire. Une somme de 289 francs qu’il détenait le suivra à destination…».
Le PV donne son signalement » Taille 1m 66, Yeux bleus, nez ordinaire sans moustache, cheveux châtain foncé. Vêtu d’un costume gris, coiffé d’un béret basque, chaussé de chaussures basses noires ».
La gendarmerie de Lillebonne surveillait depuis longtemps les militants communistes. L’arrestation de Maurice Basille est ordonnée par les autorités allemandes en représailles au sabotage (le 19 octobre) de la voie ferrée entre Rouen et Le Havre (tunnel de Pavilly). Lire dans le site Le « brûlot » de Rouen.
A partir de listes préétablies par la Préfecture, une centaine de militants communistes, ou présumés tels, de Seine-Inférieure sont ainsi raflés entre le 21 et 23 octobre.
Maurice Basille est écroué dans le « quartier allemand » de la prison du Havre, créé semble-t-il à cette occasion, d’après Jean Basille.
Tous les hommes appréhendés sont remis aux autorités allemandes à leur demande, qui les transfèrent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) entre le 25 et le 30 octobre 1941.
La moitié d’entre eux d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Maurice Basille est interné à Compiègne le 30 octobre 1941.
Il y reçoit le numéro matricule « 2290 ».
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Lire également dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Le 6 juillet 1942, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Maurice Basille est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Maurice Basille est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 201»
selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. La comparaison de la photo d’immatriculation et sa photo d’avant guerre le confirme.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Il est affecté au «Kommando Schlosserei» (atelier de serrurerie) du camp principal.
Maurice Basille meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp
d’Auschwitz et destiné à l’état civil d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 56). Ce certificat porte comme cause du décès : Herzinsuffizienz (insuffisance cardiaque).
Il convient de souligner que cent-quarante-sept autres «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942 et qu’un nombre important d’autres détenus du camp ont été enregistrés à ces mêmes dates. Il est plus que vraisemblable qu’ils aient été tous gazés à la suite d’une vaste «sélection» interne des «inaptes au travail», opérée sans doute dans les blocks d’infirmerie.
Quatre de ses camarades ont témoigné de sa mort au camp d’Auschwitz : René Demerseman, Louis Lecoq, qui indique fin septembre 1942 comme date de décès, Henri Peiffer et Georges Gourdon.
René Demerseman écrit qu’il est « décédé vers la fin 1942 des suites des mauvais traitements et d’épuisement dus au travail et aux coups au manque de nourriture que lui ont fait subir les SS. Je puis certifier que Maurice Basille était arrêté comme membre du Parti communiste« .
Le ministère des Anciens Combattants a effectué des recherches dans le cadre de l’attribution du titre de « Déporté Politique » : ci contre la fiche du 2 avril 1956.
La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès, arrêté du 7 mai 1987 paru au Journal Officiel du 30 juin 1987.
Cet arrêté porte toujours la date de décès fictive du 15 septembre 1942 : même voisine, il serait souhaitable que de manière générale, le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau) ou par ce lien http://auschwitz.org/en/museum/auschwitz-prisoners/ .
La famille de Maurice Basille est de retour à Villequier en 1944.
Le nom de Maurice Basille, inscrit sur le Monument aux morts de la commune (rue Hélène Boucher), fut honoré sur une plaque apposée sur le local de la CGT de Notre-Dame-de-Gravenchon, avec celui de G. Loison, Henri Messager, Louis Daens «en hommage aux militants de la CGT, victimes du nazisme, morts pour leur engagement dans le combat pour la liberté, 1939-1945».
Cette plaque a été apposée par la suite sur les murs des nouveaux locaux de la CGT (Lillebonne-Gravenchon) transférés à Lillebonne (1 bis rue Fauquet-Lemaitre) et inaugurée le premier mai 2001.
- Note 1 : Maurice Basille comme employé de la Standard, disposait d’une maison avec un jardin dans la cité Standard de « la petite campagne ». «C’était le nom de cette cité, véritable vitrine sociale pour la Standard, maisons modernes et confortables, vie « à l’américaine » dés 1933». (recherches de Jean-Paul Nicolas, syndicaliste, collaborateur du Maitron).
- Note 2 : Son frère Jean Basille, instituteur, né en 1921, est aussi un militant communiste. Il est arrêté le 2 octobre 1941, incarcéré lui aussi au quartier allemand de la prison du Havre. Il est condamné à 5 ans de prison. Ecroué à la prison de Poissy, à la centrale de Blois et transféré à Compiègne en février 1944. Il est déporté le 27 avril 1944 à Birkenau (Lire l’article de Paul Le Goupil Transport parti de Compiègne le 27 avril 1944), le convoi des «185 000» dit des « tatoués », puis à Buchenwald en mai. Il est rapatrié en mai 1945.
Sources
- Témoignage de son frère, Jean Basille, arrêté en avril 1941 et déporté le 30 avril 1944 (lettre du 22 janvier 1991).
- Liste de déportés de Seine-Maritime établies à son retour de déportation par Louis Eudier in «Notre combat de classe et de patriotes, 1934-1945» (annexes).
- Liste manuscrite «de noms de camarades du camp de Compiègne», collectés avant le départ du convoi et transmis à sa famille par Georges Prévoteau de Paris XVIIIè, mort à Auschwitz le 19 septembre 1942 (matricules 283 à 3800). In DAVCC.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère de la Défense). « Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948 », établie à partir des déclarations de décès du camp d’Auschwitz. Liste Auch 1/7
- © Site Internet «Mémorial-GenWeb».
- © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
- © Site internet «Le Fil rouge», Institut CGT d’Histoire sociale de Seine-Maritime.
- Gilles Pichavant : Les années « Nuit et Courage« , la CGT dans la Résistance en Seine-Maritime.
- © Claudine Cardon-Hamet, Les barbelés d’Auschwitz.
- © Témoignage de la fille de Maurice Basille, Mme Monique Philippart recueilli par Jean-Paul Nicolas.
- © Photos de famille : fonds Monique Phillipart.
- © Courriels d’octobre 2012 de Jean-Paul Nicolas : Livret militaire, PV d’arrestation.
- © Le 32 rue Alexandre André, in Google Maps.
- Archives en ligne de Seine-Maritime, actes de naissance et de mariage
- Témoignages Gourdon, Demerseman, Peiffer et Lecoq in Site https://www.havrais-en-resistance.fr
- Courriel de Mathéo Philippart (septembre 2024).
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018, 2022 et 2024. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000.
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