Eugène Thépot : né en 1895 à Lambezellec (Finistère) ; domicilié au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) ; marin, ajusteur mécanicien ; dirigeant CGT, communiste ; arrêté le 12 juillet 1941 ou comme otage le 24 février 1942 ; écroué à Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 8 août 1942.
Eugène Thépot est né le 26 mai 1895 à Lambézellec (Finistère).
Il est domicilié au 33, rue Berthelot au Havre (Seine-Inférieure / Seine Maritime) au moment de son arrestation.
Eugène Thépot est le fils d’Anne, Marie Rousseau, née en 1869 et d’Edouard, Marie Thépot, né en 1891, quartier maître mécanicien, son époux. Ses parents se sont mariés le 12 mai 1889 à Brest.
Il a deux frères cadets, Victor, né en 1896 et Alexandre, né en 1899.
Son père est décédé au moment de son conseil de révision.
Le registre matricule militaire d’Eugène Thépot indique qu’il est « en mer » au moment de la rédaction de la fiche. Il indique « marin » comme profession, puis « ajusteur ».
Dans son dossier au ministère de la Défense (DAVCC), on trouve la mention « ouvrier mécanicien ».
Eugène Thépot mesure 1m 68, a les cheveux blonds, les yeux gris, le front moyen base vexe, et le visage ovale. Il a un niveau d’instruction « n°3 » pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1915, il signe un engagement volontaire de cinq ans dans la Marine, à la mairie de Brest le 17 mai 1913.
Il est apprenti marin au 2ème dépôt des équipages de la Flotte à Brest le 27 mai 1913. Il est nommé matelot de deuxième classe-infirmier le 1er avril 1914. Du 2 août 1914 au 1er août 1915 il est au 5ème dépôt des équipages de la Flotte à Toulon. « En mer » à Ceylan du 2 août 1915 au 17 décembre 1915. Du 18 décembre 1915 au 26 février 1916, il revient à Toulon. Il est « en mer » en Bretagne du 27 février 1916 au 4 juin 1916. Du 5 juin 1916 au 27 janvier 1918 il est à nouveau à Brest. Il est « réduit à l’emploi d’apprenti marin » le 9 janvier 1918, suite à une condamnation de deux ans avec sursis (sans autre précision) par le conseil de guerre maritime, conjointement avec deux autres marins.
Eugène Thépot est « en mer » à bord du croiseur porte-torpilleur (porte-sous marins et porte-hydravions) « Foudre » du 28 janvier 1918 au 10 juillet 1919. Du 11 juillet au 16 août 1919, il revient au 2èmedépôt des équipages de la Flotte à Brest.
Il est renvoyé dans ses foyers « conduite bonne » le 17 août 1919 et « se retire » rue du Moulin à poudre, chez madame Marc à Brest.
Le 7 octobre 1919, à Brest, Eugène Thépot épouse Caroline, Marie Cleirec, née à Brest, sans profession. Le couple a deux enfants, âgés de 22 ans et 17 ans au moment de l’arrestation de leur père.
En juin 1921, la famille habite au Havre, 246, boulevard d’Harfleur. En mars 1924 il a déménagé 26, rue d’Arcole.
En mai 1933 il vient habiter au 33, rue Berthelot. Il y demeure au moment de son arrestation.
Eugène Thépot est «ajusteur-mécanicien» aux chantiers navals «Augustin Normand», première entreprise privée qui travaille dans le quartier du Perey pour la Marine nationale (construction de torpilleurs, contre torpilleurs, escorteurs et sous-marins).
Militant communiste, il est délégué syndical aux chantiers « Augustin Normand« .
Il devient membre de la Commission exécutive du syndicat CGT des Métaux du Havre.
Après la dissolution du syndicat CGT des Métaux en novembre 1939, il reconstitue le syndicat – avec Louis Eudier – en utilisant le syndicat légal comme couverture (1).
Les troupes allemandes entrent dans Le Havre le jeudi 13 juin 1940, et transforment la ville et le port en base navale (on comptera jusqu’à 40.000 hommes de troupe). Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, et Rouen. Une Kreiskommandantur est installée à L’Hôtel de ville du Havre. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
A partir de l’année 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes. Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état
civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.
Il entre dès 1940 (2), dans un groupe de l’Organisation Spéciale (OS), formation armée du Parti communiste clandestin, qui préfigure les FTPF. Il prend part à de nombreuses actions contre l’occupant selon Eugène Kerbaul. « Combattant de l’OS (Organisation Spéciale) à l’origine des FTP, il fut membre en octobre 1941 du 2e groupe des Troupes de Partisans du Havre (chef de groupe Gustave Avisse). En août 1942, il est membre du 1er groupe (chef de groupe Ernest Derrien) du Détachement du Havre commandé par Jean Hascoet. Il prend part à des actions contre l’occupant » (in annuaire : Havrais en résistance(s).
À la veille de son arrestation, il a trouvé du travail comme ajusteur à l’usine Lesauvage, Fenestre et Compagnie au 63, rue François-Mazeline, au Havre, petite entreprise fabricant des treuils et des cabestans qui travaillera pour l’occupant.
Eugène Thépot aurait été arrêté le 12 juillet 1941, par la police allemande. Selon Louis Eudier, en même temps que plusieurs responsables du syndicat CGT des Métaux du Havre (Louis Eudier donne la date du 9 juillet 1941 comme date d’arrestation commune) / sur dénonciation anonyme selon son épouse. Ecroué à la prison du Havre, il est ensuite transféré – avec Louis Eudier, Louis Richard et Gaston Mallard– à la prison Bonne Nouvelle de Rouen. Ils sont écroués dans la même cellule, avec un Soviétique habitant Harfleur, marié à une française.
Un matin de juillet 1941, vers 4 ou 5 heures du matin – selon le récit qu’en a fait Louis Eudier – la police allemande fait descendre les cinq prisonniers pieds nus les escaliers métalliques de la prison, comme pour une exécution : leurs camarades internés leur font une haie d’honneur. Mais ils sont transférés en train pour le camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122).
Toutefois, selon les archives de la Préfecture, il aurait été arrêté le 23 février 1942, soit après l’attentat de la place de l’Arsenal du 23 février.
Les Allemands ont opéré immédiatement une rafle, notamment dans les cafés de la place. Annonce est faite que 30 otages seront fusillés si les coupables ne sont pas découverts (20 otages juifs et communistes internés à Compiègne seront fusillés). La rafle se poursuit le lendemain au
Pont de La Barre en direction des milieux communistes et syndicalistes.
Lire dans le site Le Havre, sabotages et attentats : avril 1941-février 1942.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Eugène Thépot est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu.
Le numéro « 46 136 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai reconstituées, de la persistance de lacunes pour quatre noms, mais d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.
De plus, la photo du déporté portant ce numéro matricule prise à Auschwitz lors de la séance d’immatriculation le 8 juillet 1942, n’a pas été retrouvée et ne peut donc être comparée à la photo d’Eugène Thépot.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Eugène Thépot meurt à Auschwitz le 8 août 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3, page 1245). Il meurt le même jour que son camarade Louis Richard et dix autres «45000», sans doute dans une «sélection» des «inaptes au travail». La date de décès du registre de l’infirmerie d’Auschwitz est celle du 9 août, comme pour Louis Richard.
La mention «Mort pour la France» lui a été attribuée le 27 septembre 1949. La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès (Journal Officiel du 21 juin 2000). Cet acte de décès porte toujours la date fictive du «31 octobre 1942 à Auschwitz» : il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil de la municipalité d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau).
Il est déclaré « mort pour la France » le 27 septembre 1949.
Une délibération du Conseil municipal du Havre du 9 juillet 1956 donne son nom à une rue du Havre, dans le quartier populaire Arcole-Brindeau.
Il est homologué (GR 16 P 567154) au titre des Forces Française de l’Intérieur (FFI) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance .
Le nom d’’Eugène Thépot est inscrit sur le monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation du Havre «Le 29 avril 1990, l’urne contenant des cendres de nos héros et de nos martyrs morts en déportation a été transférée dans ce monument».
Son nom est également honoré sur le monument installé dans la cour de la fédération du PCF de Seine Maritime (33, place Général de Gaulle, Rouen) : avec ce poème de Paul Éluard (Enterrar y callar) qui accompagne les noms de 218 martyrs « Frères, nous tenons à vous. Nous voulons éterniser cette aurore qui partage votre tombe blanche et noire, l’ESPOIR et le Désespoir ». Mémorial du PCF à Rouen, Relevé Thierry Prunier.
- Note 1 : Après l’exclusion des militants qui refusent de condamner le pacte germano-soviétique par la direction confédérale de la CGT (18 septembre 1939), ce qui a pour effet d’exclure les communistes de la CGT, 620 syndicats dits «communistes» sont dissous par le gouvernement (9 novembre 1939). Le 9 novembre 1940, le gouvernement de Vichy dissout les centrales syndicales ouvrières et patronales.
- Note 2 : Paul Lemarchand, ancien secrétaire de l’UD CGT, entré en semi clandestinité en juin 1940, met en place des groupes dans les principales usines du Havre, sous la responsabilité de communistes : Louis Richard s’occupera des TLH, Mutel de Mazeline, Louis Le Flem de la SN-CAN, Eugène Thépot d’Augustin Normand, Jean Hascoët de la Transat, René Baheux de la CEM, etc. (…). Les réunions avaient lieu, comme pour le syndicat légal, rue Fulton. «Le syndicat était réorganisé avec mille syndiqués. Nous avions la correspondance avec Roy, le secrétaire – collaborateur – de la Fédération des métaux. En même temps nous disposions de groupes de résistants et nous faisions paraître des tracts clandestins, nous organisions la défense des revendications des travailleurs de la métallurgie, ainsi que l’application de la convention collective. Nous avions même réussi à éditer un journal clandestin des métallurgistes havrais, qui ne parut que deux fois malheureusement. Comme les bombardements des Anglais se faisaient presque toutes les nuits, nous pouvions, au moment des alertes, distribuer du matériel dans les boites aux lettres et sous les portes, ceci en plus du travail dans les usines». Mais la police se doute des liens existant entre l’organisation officielle et l’organisation clandestine. Le syndicat est dissous le 9 juillet 1941, et Louis Eudier est arrêté, ainsi que Eugène Thépot et Louis Richard. Pour eux ce sera la déportation à Auschwitz (…). Mais des mesures avaient été prises préventivement. La machine Gestetner des marins, ainsi que de nombreuses ramettes de papier, avaient disparu lors d’un cambriolage organisé au profit de la Résistance». (Gilles Pichavant).
Sources
- Louis Eudier : «Notre combat de classe et de patriotes(1934-1945)», publié au Havre, en 1977 (page 82).
- Renseignements fournis par Mme Sylvie Barot, conservateur des Archives du Havre (18 juin 1992).
- Listes de déportés de Seine-Maritime établies à son retour de déportation parLouis Eudierin «Notre combat de classe et de patriotes, 1934-1945» (annexes).
- Eugène Kerbaul «1270 Militants du Finistère (1918-1945). Dictionnaire biographique de militants ouvriers…».
- ©Gilles Pichavant : Les années « Nuit et Courage« , la CGT dans la Résistance en Seine-Maritime.
- «Liste Boisard» des «Habitants du Havre morts dans les camps de concentration et dont il a été possible de retrouver les noms», établie en 1968 et fournie en 1973 par Louis Eudier à Roger Arnould, documentaliste àla FNDIRP.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les certificats de décès destinés à l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), Ministère dela Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère dela Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Liste des détenus ayant été soignés à l’infirmerie d’Auschwitz (BAVCC. Ausch 3/T3).
- © Photo d’un torpilleur en chantier aux chantiers navals «Augustin Normand», in Siteinternet «Le Fil rouge», Institut CGT d’Histoire sociale de Seine Maritime.
- © Site Internet «Mémorial-GenWeb» Le Havre (relevé Thierry Prunier).
- © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
- Photo des barbelés d’Auschwitz : Claudine Cardon-Hamet.
- Photo de Louis Thépot avant-guerre © Union Locale Cgt du Havre : exposition photographique de 78 personnes fusillées ou déportées. Photo transmise par Jean-Paul Nicolas, collaborateur du Maitron, en janvier 2015.
- Acte de décès, 1949 copie 1992.
- © Registres matricules militaires du Morbihan
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018 et 2022. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com