Matricule « 46 053 » à Auschwitz
Louis Richard : né en 1900 à Cherbourg (Manche) ; domicilié au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) ; bardeur, homme d'équipe aux chemins de fer , monteur aux "tréfils" ; membre de la Commission exécutive du syndicat CGT des Métaux du Havre, communiste ; arrêté le 12 juillet 1941, écroué aux prisons du Havre et de Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 8 août 1942.
Louis Richard est né le 18 décembre 1900 à Cherbourg (Manche). Au moment de son arrestation, Louis Richard habite au 76, boulevard Sadi Carnot au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime), immeuble qui jouxte la Société des Tréfileries et Laminoirs du Havre. Y habitent également un lamineur et un câbleur.
Il est le fils de Joséphine, Mathilde Hamel, 25 ans et de Louis, Auguste, Alexandre Richard, 25 ans, charpentier son époux, domiciliés rue des barrières à Cherbourg.
Son registre matricule militaire indique qu’il habite à Cherbourg au moment du conseil de révision et qu’il travaille comme homme d’équipe, bardeur (une mention « employé de commerce » est rayée).
Louis Richard mesure 1m 71, a les cheveux bruns, les yeux bleus, le front incliné, le nez rectiligne et le visage ovale.
Conscrit de la classe 1920, il a été ajourné pour « faiblesse » et soutien de famille. Classé dans la 5ème partie de la liste, il est appelé au service militaire en octobre 1920.
Incorporé au 4ème groupe d’Artillerie de campagne d’Afrique le 1er octobre 1920, il embarque pour l’Algérie le 20 octobre à Marseille et débarque à Oran le 24. Il est dirigé sur le Maroc le 27 octobre et arrive au corps ce jour. Après 5 mois de classes à Mahiridja où est cantonné le 4ème G.A.C.A., il est affecté à Gaza au 8ème groupe d’Artillerie de campagne d’Afrique, le 1er février 1921. Il est blessé par balle au bras gauche près du poste de Bekrit (Maroc) en limite nord du bled Zaian, le 26 juin 1921, au cours d’un engagement (en appui du 4ème régiment de la Légion étrangère) avec des insoumis marocains. Combats qui préfigurent la guerre du Rif.
Louis Richard, est cité à l’ordre de la subdivision de Mekhnès en septembre « Très brave canonnier, qui ayant eu le bras gauche traversé par une balle au combat du 26 juin près de Békrit, a refusé de se laisser évacuer, disant à ses camarades « emportez le Lieutenant et le matériel. Je rejoindrai l’ambulance à pied ». Il est décoré de la Croix de guerre des T.O.E (Théâtres d’Opérations Extérieures) avec étoile d’argent. Soigné à l’ambulance. Le 3 juillet 1921, il « passe » au 9ème groupe d’Artillerie de campagne d’Afrique. La fin de ses deux ans de service militaire approchant, il est affecté en France au 43ème Régiment d’Artillerie de campagne : il est embarqué à destination de la France le 23 juin 1922. Il débarque à Marseille le 26 juin 1922. En congé libérable de fin de campagne du 27 juin au 2 septembre inclus, il est « renvoyé dans ses foyers » le 22 septembre 1922, « certificat de bonne
conduite accordé ».
Après sa démobilisation, Louis Richard est embauché aux Chemins de fer de l’Etat comme homme d’équipe à Cherbourg.
Pour l’armée, cet emploi (relevés en 1925 et 1928) le fait alors « passer » théoriquement dans la réserve de l’armée active, à la 4ème section des chemins de fer de campagne en tant qu’« affecté spécial » (c’est-à-dire qu’il serait mobilisé à son poste de travail en cas de conflit).
Il est dispensé des « périodes » de la réserve.
Louis Richard épouse Marie, Jeanne Le Guern (1901-1989), le 12 avril 1926 à Brest (Finistère). Elle est née le 21 juillet 1901 à Gouezec (Finistère). En février 1927, le couple habite au 27, rue du Roule prolongée à Cherbourg. En juin 1928, ils ont déménagé au 66, rue des Ormes.
Au début avril 1930, Louis Richard a quitté les Chemins de fer, peut-être licencié.
Il est alors embauché aux Tréfileries du Havre et quitte Cherbourg le 13 avril 1930 pour Le Havre (il est logé à Graville-Le Havre, rue des Tréfileries, baraquement A).
Il est monteur à la Société des Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH), couramment appelée « les Tréfils« . La famille Richard trouve à se loger le 30 mai au 108, boulevard Sadi Carnot au Havre et le rejoint. L’Armée l’a rayé de l’Affectation spéciale le 5 avril.
Ils déménagent en juillet 1938 pour le 76, boulevard Sadi Carnot où Louis Richard sera domicilié jusqu’à son arrestation.
Adhérent du Parti communiste, il est membre de la Commission exécutive du syndicat CGT des Métaux du Havre.
En 1940, avec Louis Eudier, il créé un syndicat clandestin en se servant comme couverture du syndicat « légal », autorisé jusqu’en 1941. Louis Eudier écrit : «A la suite de la drôle de guerre, les soldats (…) rendraient chez eux. Tous ces camarades n’avaient pas droit au chômage. Avec eux nous avons organisé une manifestation pour obtenir des allocations d’attente. (…) C’est vers le mois d’août 1940 que nous avons enfin été reçus par le sous-préfet du Havre, un nommé Perrier (…) Il nous annonça qu’une allocation d’attente serait versée aux démobilisés. Notre délégation était composée de Richard, ancien délégué du TLH, Panel, ancien délégué des modeleurs et moi-même ancien secrétaire du syndicat des métaux ».
Les troupes allemandes entrent dans Le Havre le jeudi 13 juin 1940, et transforment la ville et le port en base navale (on comptera jusqu’à 40.000 hommes de troupe). Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, et Rouen. Une Kreiskommandantur est installée à L’Hôtel de ville du Havre. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
A partir de l’année 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes. Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état
civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.
Louis Richard est arrêté le 12 juillet 1941, par la police allemande, en même temps que plusieurs responsables du syndicat CGT des Métaux (Louis Eudier écrit le 9 juillet).
Ecroué à la prison du Havre, il est ensuite transféré avec Louis Eudier, Eugène Thépot et Gaston Mallard à la prison Bonne Nouvelle de Rouen. Un matin de juillet 1941, vers 4 ou 5 heures – selon le récit de Louis Eudier – la police allemande les fait descendre pieds nus les escaliers métalliques de la prison, comme pour une exécution : leurs camarades internés leur font d’ailleurs une haie d’honneur. Mais ils sont transférés en train pour le camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122).
A Compiègne, Louis Richard fait partie de l’organisation communiste clandestine dans un groupe de trois (triangle) de Seine-Inférieure, avec Louis Eudier qui vient d’adhérer au Parti communiste et Gaston Mallard.
Il est désigné par Georges Cogniot, le doyen du camp, pour faire partie d’une nouvelle équipe de cuisiniers (avec Gaston Mallard, Louis Morel, Jean Tarnus, Louis Eudier, Legal et Georges Terrier).
La composition de cette nouvelle équipe a un but bien particulier : Les cuisiniers, dont certains sont mineurs ou charpentiers, sont dans le secret du creusement du souterrain pour l’évasion prévue de militants dont Georges Cogniot : ils doivent pouvoir témoigner qu’ils sont incommodés par les odeurs émanant du puisard des eaux usées (qu’ils ont préalablement bouché), nécessitant le creusement d’un nouveau puisard, qui masquera le creusement du tunnel (voir le récit d’André Poirmeur). « Nous avions décidé de faire admettre la nécessité d’un puisard pour les eaux sales de la cuisine, à proximité du puits. Robert Gangné, au nom de l’hygiène obtint assez facilement la décision. Bien entendu, à notre demande, les cuisiniers appuyèrent fortement la requête du chef des travaux. Celui-ci prit alors du « personnel » : deux solides mineurs de fer et un plombier parisien, Maurice Lecointe, furent les travailleurs officiels. L’endroit fut judicieusement choisi…» / André Tollet, Le souterrain p. 135.
Le 8 décembre 1941, en réponse aux demandes du Haut commandement militaire dans le but de former un convoi de 500 personnes vers l’Est, la Feldkommandantur 517 de Rouen établit une liste de 28 communistes : «actuellement au camp de Compiègne et pour lesquels est proposé un convoi vers l’Est. Cette liste a été complétée de quelques personnes arrêtées à la suite de l’attentat du Havre du 7 décembre 1941». Son nom y figure (document ci-contre).
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Louis Richard est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46 053» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz (1) a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance
intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Louis Richard meurt à Auschwitz le 8 août 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1005).
Louis Richard est déclaré «Mort pour la France». La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès (Journal Officiel du 14 décembre 1997). Cet acte porte la date de décès du 9 août 1942 à Auschwitz, qui est celle portée sur le registre de l’infirmerie d’Auschwitz.
Il est homologué (GR 16 P 509608) au titre des Forces Française de l’Intérieur (FFI) et DIR (Déportés et Internés Résistants) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance .
Une délibération du Conseil municipal du 9 juillet 1956 a donné son nom à une rue du Havre dans le quartier de Vallée-Bereult. « La cellule du PCF des Tréfileries portera également son nom. Une plaque commémorant sa disparition est apposée à l’entrée de l’usine, elle y est encore aujourd’hui (Le fil rouge 76, n° 45 p.10).
Dans un article du Fil Rouge 76 n° 45, consacré aux militants des Tréfileries, Jacques Defortescu et Richard Zelek racontent que chaque 12 septembre au moment des cérémonies de la Libération du
Havre, et jusqu’à la fermeture de l’usine, une délégation venait fleurir la plaque à la mémoire de Louis Richard.
« Chaque année nous nous sommes retrouvés, jusqu’à la fermeture de l’usine devant cette plaque commémorative, c’était aux alentours du 12 septembre, au moment des cérémonies rappelant la libération du Havre. Nous y prenions la parole, Oh ! Nous n’étions pas toujours très nombreux, souvent quelques dizaines, rarement plus. Quelquefois des personnalités locales comme le Maire André Duroméa, la Conseillère Générale du Canton, Maryvonne Rioual, des conseillers municipaux comme Rémy Duponchel qui était cheminot, et Président du Comité de quartier de la « Vallée – Béreult » se joignaient à nous. Un peu plus loin, toujours sur le boulevard Jules-Durand, se trouvait une autre plaque commémorative à la mémoire de Maurice Vernichon, du syndicat des marins CGT. Bien souvent nous allions aussi la fleurir ».
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation du Havre «Le 29 avril 1990, l’urne contenant des cendres de nos héros et de nos martyrs morts en déportation a été transférée dans ce monument».
- Note 1 : 524 photos d’immatriculation des « 45000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale
d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Louis Eudier: «Notre combat de classe et de patriotes(1934-1945)», publié au Havre, en 1977 (pages 70 et 82).
- Renseignements fournis par Mme Sylvie Barot, conservateur des Archives du Havre(18 juin 1992).
- Liste de déportés de Seine-Maritime établies à son retour de déportation parLouis Eudierin «Notre combat de classe et de patriotes, 1934-1945» (annexes).
- «Liste Boisard» des «Habitants du Havre morts dans les camps de concentration et dont il a été possible de retrouver les noms», établie en 1968 et fournie en 1973 par Louis Eudier à Roger Arnould, documentaliste àla FNDIRP(cette liste est incomplète et n’est pas parfaitement exacte : Louis Richard y est indiqué «FTPF» comme organisation de Résistance, alors que les FTP ne sont créés qu’en avril 1942).
- Liste de militants dela CGTfusillés ou déportés pour leur action dansla Résistanceétablie parla CGTde Seine Maritime.
- Liste d’otages du 8 décembre 1941 : CDJC (Centre de Documentation Juive Contemporaine) XL III – 56. Traduction de Mme Lucienne Netter, professeur au lycée Jules Ferry, Paris.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère dela Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Liste des détenus ayant été soignés à l’infirmerie d’Auschwitz (BAVCC. Ausch 3/T3).
- © Site Internet «Mémorial-GenWeb» Le Havre (relevé Thierry Prunier).
- © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
- © Archives en ligne de la Manche : état civil et registres matricules militaires.
- Photo de Louis Richard avant-guerre © Union Locale Cgt du Havre : exposition photographique de 78 personnes fusillées ou déportées. Photo transmise par Jean-Paul Nicolas en janvier 2015.
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018 et 2022. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
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