Le 8 juillet 1942 à Auschwitz
Le 27 juin 1982, 40ème anniversaire du départ du convoi

Matricule « 45 622 » à Auschwitz   Rescapé

Georges Gourdon : né à La Montagne
(Loire-Atlantique) ; domicilié  à Creil (Oise) ; dessinateur industriel ; communiste ; prisonnier de guerre évadé ; arrêté le 13 juillet 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Oranienbourg-Sachsenhausen, Kochendorf, Dachau ; rescapé ; décédé le 3 novembre 1986.

Emile, Georges Gourdon, est né au domicile de ses parents rue de la Briandière à La Montagne (Loire-Atlantique) le 14 mars 1899. Il habite au 9 bis, rue Boursier à Creil (Oise) au moment de son arrestation. Il est le fils d’Héloïse Guérin et de Léon Gourdon, 33 ans, chaudronnier aux chantiers de l’Atlantique, son époux.
Il a un frère aîné, Léon, né en 1891 et deux sœurs, Jeanne (née en 1894) et Eloïse (née en 1901).

Au moment de l’établissement de son registre matricule militaire, il est domicilié à La Montagne (Loire inférieure). Ses parents habitent Neuilly sur Seine au 14, rue du Château et c’est dans le département de la Seine qu’il est recensé. Il travaille comme dessinateur-mécanicien. Il sera par la suite voyageur de commerce. Il a un niveau d’instruction n° 3 pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1919, il s’engage volontairement pour trois ans le 15 janvier 1918 à la Mairie du 8ème arrondissement et signe pour le 5ème dépôt des Equipages de la flotte à Toulon  où il arrive le 18 janvier. Il y reste jusqu’à la fin mai. Il est embarqué pour Salonique (bâtiments de servitude) pendant un an. Le 26 juin 1919, il embarque sur le croiseur hôpital « Duguay Trouin » jusqu’au 2 juillet. Il embarque à cinq reprises sur le torpilleur d’escadre « Fanfare » jusqu’en janvier 1921 (il est promu quartier maître mécanicien le 1er avril 1920). Il est renvoyé dans ses foyers » le 15 janvier 1921, « certificat de bonne conduite accordé ».
Georges Gourdon adhère au Parti communiste à Neuilly-sur-Seine, sous-rayon de Courbevoie en 1921 « alors que Dadot était secrétaire de rayon » écrit-il. Il est alors dessinateur industriel chez Panhard-Levassor à Paris 13ème.
En janvier 1925, il habite au 32, rue d’Essling Courbevoie.
Le 16 avril 1927, devenu représentant en vins et spiritueux, il épouse à Breuil-le-Vert (Oise) Suzanne, Berthe Paillard. Elle est institutrice dans l’Oise. Ils habitent rue de Montmartin à Francières (canton d’Estrée – Oise). Leurs déménagements successifs sont sans doute dus aux affectations de son épouse.
En 1930, ils habitent Pont Sainte-Maxence où Emile Gourdon joue un rôle important dans les grèves de mai-juin 1936, comme secrétaire du Parti communiste et de la section locale du syndicat CGT.
Il écrit : « Lors des grèves de la SALPA, fin 36, accusé de sabotage par la direction, j’ai comparu une première fois en correctionnelle à Senlis avec 12 camarades. Notre défenseur était Boitel. Relaxé avec tous les camarades, la SALPA fait appel à Amiens, où la cours d’appel confirme le jugement » (l’avocat Maurice Boitel sera interné lui aussi à Compiègne).
En octobre 1931, ils déménagent 39 (ou 9), rue de la Lingerie à Creil.
En 1936, il est membre du comité du Parti communiste pour la région picarde et il participe activement aux manifestations du Front populaire. En 1932 et 1938, il donne comme domicile Les Agueux à Sacy-le-Grand. En 1937, il s’installe à Creil où il est secrétaire de la section du Parti communiste. Il est le candidat du PC en 1937 aux élections au conseil général dans le canton de Crépy-en-Valois (Oise) et, en 1939, à celles du conseil d’arrondissement dans le canton de Pont Sainte-Maxence.

L’Humanité du 30 octobre 1938

Le 4 novembre 1938, il participe avec Brault (secrétaire régional) et Depessemier (du comité régional) à un meeting à Saint-Vaast-les-Mello organisé par le Comité central du Parti communiste « contre le diktat de Munich et pour la défense de l’Espagne républicaine« .
Le même jour, son camarade André Gourdin, également membre du comité régional, tient meeting avec Jean Catelas. André Gourdin sera déporté avec Georges Gourdon à Auschwitz.
Il est mobilisé en 1939. Fait prisonnier près d’Angoulême, il s’évade et retourne dans l’Oise.

Compiègne occupée après les bombardements

Le 14 juin, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.  Le 22 juin, l’armistice est signé : la France est coupée en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée de celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).  Dès le début juin 1940, l’Oise est envahie par les troupes de la Wehrmacht. Nombre de villes et villages sont incendiés ou dévastés par les bombardements. Département riche en ressources agricoles, industrielles et humaines l’Oise va être pillé par les troupes d’occupation. Ce sont les Allemands qui disposent du pouvoir réel et les autorités administratives françaises seront jusqu’à la Libération au service de l’occupant (Françoise Leclère-Rosenzweig, « L’Oise allemande ») (1).

Dès son retour dans l’Oise, Georges Gourdon rencontre à plusieurs reprises Jean Catelas, membre de la direction clandestine du PCF, afin de reconstruire le Parti communiste dans l’Oise et dans la Somme.
Le Parti a été désorganisé par l’interdiction du gouvernement Daladier en septembre 1939, la mobilisation, l’exode et par les interrogations de certains militants troublés par l’existence du Pacte de non-agression germano-soviétique. Jean Catelas est arrêté par la police française, le 15 mai 1941, jugé et condamné à mort par un «Tribunal d’État» doté de pouvoirs spéciaux par Pétain, les 20 et 21 septembre 1941.
« Avec Marcel Deneux, nous avons rédigé et imprimé une fois par semaine, « Le Travailleur de l’Oise » et organisé la Résistance jusqu’à mon arrestation par la Gestapo« . Georges Gourdon organise la Résistance dans le département de l’Oise.

Des policiers français et allemands arrêtent Georges Gourdon à son domicile le 13 juillet 1941. Emprisonné à Senlis, il est interné à la demande des autorités allemandes au camp de détention allemand (le Frontstalag 122) de Compiègne, le 16 juillet 1941 où il participe à la Résistance communiste clandestine.

Le 18 septembre 1941, le commissaire spécial de la Sûreté nationale de Beauvais écrit à Paul Vacquier, Préfet de l’Oise, pour l’informer que « le Kreiskommandant de Senlis a demandé de lui transmettre une liste de quinze individus, choisis parmi les communistes les plus militants de la région creilloise, destinés, le cas échéant, à être pris en qualité d’otages. En accord avec le commissaire de police de Creil, la liste a été établie« . Georges Gourdon est inscrit en 3ème position de cette liste (avec le prénom d’Emile qui est son premier prénom) avec la mention « déjà interné ». Parmi les autres noms de cette liste, cinq d’entre eux seront comme lui déportés à  Auschwitz : Marcel Bataillard, Paul Crauet, André GourdinCyrille De Foor, Marc Quénardel.

Le 13 avril 1942, le commissaire principal aux renseignements généraux de Beauvais a transmis au Préfet Paul Vacquier, 66 notices individuelles concernant des internés au Frontstalag 122 à Compiègne, que le Préfet transmet au Feldkommandant. Parmi eux la notice de Georges Gourdon «  Ex-militant très actif du Parti communiste. N’a rien renié des théories moscoutaires qu’il est prêt à reprendre à nouveau dès sa libération ».
18 autres de ces militants signalés les RG seront déportés à Auschwitz.
Georges Gourdon écrit : « à Compiègne, jusqu’au départ pour Auschwitz, j’ai participé à l’activité clandestine de camp« .

Depuis ce camp, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Georges Gourdon est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Le 8 juillet 1942

Il est enregistré à leur arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 (11 heures du matin) sous le numéro « 45622 ». Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard. Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Sa photo d’immatriculation (1) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Georges Gourdon est affecté dans un Kommando chargé de construire les routes dans «l’espace d’intérêt» du camp. Il y reste 28 mois.

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45.000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45.000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.

ll est transféré le 25 août 1944 au camp de concentration d’Oranienbourg-Sachsenhausen (il y reçoit le matricule 94 257), avec 29 « 45 000 » : Georges Gourdon (45622-94257), Henri Hannhart (45652-94258), Germain Houard (94 259), Louis Jouvin (94 260), Jacques Jung (94 261), Lahousine Ben Ali (94 264), Marceau Lannoy, Louis Lecoq, Guy Lecrux (94 266), Maurice Le Gal (94 267), Gabriel Lejard (94 268), Charles Lelandais (94 269), Pierre Lelogeais, Charles Limousin, Victor Louarn, René Maquenhen, Georges Marin, Henri Marti, Maurice Martin, Henri Mathiaud, Lucien Matté, Emmanuel Michel, Auguste Monjauvis (94 280), Paul Louis Mougeot, Daniel Nagliouck, Emile Obel (94 282), Maurice Ostorero, Giobbé Pasini, René Petitjean, Germain Pierron.

Puis il est affecté au Kommando de Kochendorf (kommando de Natzweiler-Struthof) situé sur le Neckar à 50 km de Stuttgart, dans des mines de sel  où il arrive le 5 octobre, avec dit-il « Lejard, Jouvin, Lecrux, Hannhart et Houard« . Il y a également Lahoussine Ben Ali et Maurice Martin. Ils y voient arriver les français du « dernier train de Loos ».

Stèle commémorant une des « marches de la mort » depuis Sachsenhausen

Le 8 avril 1945, le camp est évacué dans des conditions terribles,  jusqu’à Augburg, à pieds vers le camp de Dachau.
Concernant le camp de Kochendorf et la marche de la mort Kochendorf-Augburg, lire dans le blog les souvenirs de Gabriel Lejard. Récit : d’Auschwitz à Kochendorf et les marches de la mort de Kochendorf à Augsburg, puis Dachau

A Dachau il fait partie du comité clandestin de libération du camp où sévit une épouvantable épidémie de typhus (il y porte le n°140 707). Avec lui Henri Hannart (140 708), Germain Houard (140 715), Louis Jouvin (140 709), Guy Lecrux (149 704), Gabriel Lejard.
Le 28 avril, cette organisation de Résistance prend en charge les détenus après la fuite des dernières unités SS. Le 29 avril, il salue l’arrivée des unités de la 7ème armée américaine.
Georges Gourdon est rapatrié en mai 1945.

Il porte plainte contre l’ancien commissaire de police de Creil et son secrétaire qui ont pris part à son arrestation. Ceux-ci sont condamnés à 15 ans de prison (ce type de peine sera levé au début des années 1950 par les lois d’amnistie votées par le Parlement).
Georges Gourdon reçoit le titre de «Déporté résistant» et reprend ses combats politiques.
Membre du bureau de la fédération communiste de l’Oise en 1947-1948, il est secrétaire de la section du Parti communiste de Creil.
Il est élu conseiller municipal de Creil avec André Mercier de 1947 à 1959.
Son mariage avec Suzanne Paillard est dissous 15 juillet 1947.

Croix du combattant volontaire 39/45

Il reçoit la Croix du combattant volontaire 1939-1945 en 1956.
« Il fut à nouveau candidat en 1959 en troisième position derrière Maurice Bambier et Jacqueline Gagnaire, mais ne fut pas réélu en raison du changement du mode de scrutin » (Le Maîtron). Pendant 20 ans il est désigné comme président des associations départementales de la FNDIRP et de l’ARAC. Il est nommé Officier de la Légion d’honneur en 1962.

Officier de la légion d’honneur

Il se remarie à Creil le 28 janvier 1961 avec Clairette, Marie Valin.

Georges Gourdon s’efforce de retrouver un maximum d’informations sur ses camarades déportés de l’Oise dont il est le seul survivant du convoi du 6 juillet 1942 et les fait parvenir à Roger Arnould dont il connait et apprécie les recherches sur le convoi « Pensant que cette liste de noms vous aidera dans votre travail, et en vous félicitant pour ce que vous avez déjà fait, bien fraternellement »  (lettre du 21 janvier 1972). Il lui envoie également une liste de survivants.

Le 27 juin 1982 à Compiègne. A Gauche Georges Gourdon,  à droite Eugène Charles
Liste de noms, adresses et professions de « 45000 de l’Oise adressée à Roger Arnould

Georges Gourdon participe aux commémorations célébrant le départ de son convoi.
On le voit sur la photo ci-contre, prise par Roger Arnould le 27 juin 1982 à Compiègne lors du 40ème anniversaire du départ du convoi.
A sa gauche  (avec les lunettes) on reconnait Eugène Charles (45 354).
Il reçoit la décoration d’officier de la Légion d’Honneur.

« Pour raisons de santé« , écrit-il, il se retire à Mougins (Alpes-Maritimes), où il est tête de liste communiste aux élections municipales, président de la section départementale de la FNDIRP et président de l’ARAC « continue à militer dans la mesure de ses moyens« .
Il revoit Roger Abada qui est secrétaire fédéral du PCF des Alpes Maritimes et René Aondetto.

Sa tombe à Mougins © Pierre Cardon

Georges Gourdon est mort le 3 novembre 1986 à Mougins (Alpes Maritimes).

  • Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après guerre directeur du Musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Texte dactylographié que m’a transmis Roger Arnould

    Témoignages et récits de Georges Gourdon (Lettres à Roger Arnould en 1972 et en 1973).

  • Fiche remplie par Clairette Gourdon, sa veuve en novembre 1987.
  • Lettre à Roger Abada (8 août 1972).
  • Mémorial du camp de Sachenhausen.
  • Le Maitron : Le dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, Paris, éditions de l’Atelier.
  • Jean Pierre Besse pour les Archives départementales de l’Oise, série M.
  • Bulletin de l’association « Mémoire vive » n° 30, p. 7.
  • La tombe de Georges Gourdon à Mougins, photo © Pierre Cardon.
  • Registres matricules militaires de la Seine.

Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2007, complétée en 2011, 2018 et  2021. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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