Matricule « 45 607 » à Auschwitz

Rescapé Le dernier survivant du convoi

Richard Girardi : né en 1921 à Turin (Italie) ; domicilié à Villerupt-Cantebonne (Meurthe-et-Moselle) ; naturalisé ; ajusteur ; adhérent aux JC ; délégué syndical CGT ;  résistant ; arrêté le 21 février 1942 comme otage ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, rescapé ; décédé le 12 décembre 2018

Richard Girardi est né le 25 février 1921 à Turin (Italie). Il habite chez ses parents au 53, rue Pasteur à Villerupt-Cantebonne (Meurthe-et-Moselle) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Lionella Valente née le 6 avril 1896 à Monteforte (Italie) et d’Ettore Girardi, né le 14 novembre 1889 à Turin,  son époux.
Richard Girardi a un frère aîné, Alberto, né à Thil le 1er mai 1914 (il est marié, père de deux enfants, et prisonnier en Allemagne en 1942),  Deux frères cadets et une sœur, tous nés à Villerupt : Aurelio, né à Villerupt le 20 octobre 1925, Elsa, née à Villerupt le 28  mars 1927 et Maggiorino, né à Villerupt le 1er mai 1930. Tous ses frères et sœur sont Français par option ou naissance.
Richard Girardi obtient le certificat d’études primaire le 1er août 1935.

L’usine Micheville de Villerupt,

D’abord employé (profession notée lors du recensement de 1936), il est ensuite ajusteur-mécanicien (fiche de police pour le dossier de retrait de nationalité et DAVCC, SHD Caen), travaillant comme son père – qui est lui aussi ajusteur – à l’usine Micheville de Villerupt, au moment de son arrestation.

Selon les service de police, Richard Girard est adhérent à la section locale des jeunesses communistes, promotion Vaillant Couturier. Et il a participé à la grève générale du 30 novembre 1938 massivement suivie dans son usine où il est délégué syndical CGT

L’ avis favorable préfectoral à sa naturalisation

Après que son père ait – par écrit, le 28 février 1939 – donné à son fils mineur l’autorisation d’en faire la demande, Richard Girardi obtient la nationalité française en décembre 1939 (le 21 décembre 1939 par décret, dossier de naturalisation : 24561 X 39 (conservé aux Archives nationales sous la cote 19770900/252).
Il est célibataire.

Par décision de l’Occupant, la Meurthe-et-Moselle se trouve dans la « zone fermée » ou « zone réservée », destinée au futur « peuplement allemand ».

Fin juin 1940, toute la Meurthe-et-Moselle est occupée : elle est avec la Meuse et les Vosges dans la « zone réservée » allant des Ardennes à la Franche-Comté, destinée au « peuplement allemand ». À l’est de la « ligne du Führer », tracée depuis la Somme jusqu’à la frontière suisse, les autorités nazies envisagent une germanisation des territoires suivant différentes orientations. C’est un autre sort que celui de la Moselle et de l’Alsace, annexées par le Reich, du Nord et du Pas-de-Calais, mis sous la tutelle du commandement militaire allemand de Bruxelles, qui attend les territoires situés le long de cette ligne dite du Nord-Est. En tout ou partie, ces départements, et parmi eux les francs-comtois, font l’objet d’une « zone réservée » des Allemands (« En direct », Université de Franche-Comté). Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Plus de 20 000 Allemands, soit l’équivalent de deux divisions, sont stationnés en permanence en Meurthe-et-Moselle. Le Préfet de Meurthe-et-Moselle collabore sans état d’âme avec les autorités allemandes, il « ne voit aucun inconvénient à donner à la police allemande tous les renseignements sur les communistes, surtout s’ils sont étrangers » (Serge Bonnet in L’homme de fer p.174).

Journal Officiel du 9 septembre 1943. Retrait de la nationalité française

Le 22 juillet 1940, l’État français a décrété le réexamen de toutes les naturalisations accordées depuis 1927. Il « entend, sinon débarrasser le pays des étrangers indésirables, du moins les placer sous contrôle étroit et, pour les plus dangereux, les priver de la citoyenneté française qu’ils auraient pu acquérir. L’anticommunisme va de pair ici avec la xénophobie » (Jean-Claude Magrinelli, chercheur au CRIDOR).
C’est ainsi qu’un dossier est très tôt monté à l’encontre de Richard Girardi par les services de la préfecture de Meurthe-et-Moselle et transmis à la commission nationale.

Dans un premier temps la commission, nationale statue pour le maintien de sa nationalité lors de sa séance du 18 juillet 1941.
Il est arrêté le 21 février 1942 après le sabotage du transformateur d’Auboué. Lors de la séance du 12 juin 1942, la commission statue pour le retrait. La mention « extrémiste » a été ajoutée (puis a été rayée ultérieurement). Le retrait est confirmé lors de la séance n° 936 du 11 janvier 1943.
Le décret de déchéance de la nationalité française de Richard Girardi est promulgué le 7 septembre 1943, et publié au
Journal officiel du 9 septembre 1943.
A cette époque, il est à Auschwitz depuis plus d’un an !
Pour ce qui concerne le convoi des « 45 000 », seuls deux préfets (pour un seul interné en Seine-et-Oise et 12 en Meurthe-et-Moselle, tous français d’origine italienne) ont procédé à de telles mesures.
La conséquence pour la plupart d’entre eux : la déportation et la mort. Plus de 15 000 personnes furent concernées en France jusqu’en mai 1944. Pour les familles des déportés, cela signifie en outre la fin de l’accès automatique aux aides et allocations familiales, carte de priorité aux mères de familles nombreuses, allocation de salaire unique issue de la loi de juillet 1939 dite « allocation de la mère au foyer ».

Lire dans le site :  Douze « 45.000 » dénaturalisés par Vichy

Le sabotage du transformateur d’Auboué dans la nuit du 4 au 5 février 1942, entraîne une très lourde répression en Meurthe-et-Moselle. Lire dans le site : Meurthe et Moselle Le sabotage du transformateur électrique d’Auboué (février 1942). Hans Speidel, officier général à l’Etat major du MBF, annonce qu’il y aura 20 otages fusillés et 50 déportations. Les arrestations de militants commencent dès le lendemain dans plusieurs sites industriels de la région : par vagues successives, du 5 au 7 février, puis entre le 20 et le 22, et au début de mars. Elles touchent principalement des mineurs et des ouvriers de la métallurgie. 16 d’entre eux seront fusillés à la Malpierre.
Richard Girardi pense que c’est la direction de l’entreprise qui a fourni son nom à la Préfecture, après le sabotage du transformateur d’Auboué : tous les militants arrêtés en février avaient participé à la  grève en 1936.

Le 21 février 1942, des policiers allemands et français l’arrêtent à son domicile, le même jour que Marcel Herbrant. 
Richard Girardi est emprisonné pendant 30 heures à la maison d’arrêt de Longwy, et passe quelques heures par la prison Charles III de Nancy. Il passe dix jours au camp d’Ecrouves, près de Toul. Le 5 mars 1942, avec Maurice Ostorero et Germain Pierron (lettre du 10 novembre 1972), il est remis aux autorités allemandes à leur demande.

Pour les autorités préfectorales qui cherchent à boucler le dossier de retrait de nationalité, Richard Giradi a disparu après le camp d’Ecrouves, emmené par la Feldgendarmerie le 5 août 1942. Pour eux, il est donc sans domicile connu. A cette date il est à Auschwitz depuis 1 mois ! Cette méconnaissance du sort de Richard Girardi persistera jusqu’au bouclage du dossier de retrait en 1943, avec la mention : « sans domicile connu ».

Les autorités allemandes l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Fronstalag 122) en vue de sa déportation comme otage.
Depuis ce camp, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Richard Girardi est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Richard Girardi est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45607 ». 

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz (1) a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Richard Girardi est affecté à Birkenau au Block 4 B et aux Kommandos Terrasse et Béton Colonne. Il écrit en 1984 « 42 ans après j’ai beaucoup oublié : j’ai complètement oublié les noms des autres Kommandos« .

Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants. Lire l’article du site « les 45000 au block 11.
Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45.000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45.000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.

Lire dans le site deux articles : Les 45 000 pris dans le chaos des évacuations (janvier-mai 1945) et Itinéraires des survivants du convoi à partir d’Auschwitz (1944-1945)

Le 7 septembre 1944 il est transféré à Gross Rosen où il porterait le matricule « 41141 » (incertain, écrit-il en 1972).
Avec Roger Abada (40 965), René Aondetto (40 966), (Victor) Gaston Aubert (40 968), André Bardel (40 969), Roger Bataille (40 971), Eugène Beaudoin (40 972), Johan Beckman (40 973), Robert Beckman (40 974), Ferdinand Bigarré (40 975), René Bordy (40 976), Georges Brumm (40 980), Louis Brunet (40981), Louis Cerceau (40 982), Eugène Charles (40 985), Cyrille Chaumette (40 986), Marcel Cimier (40 987), Clément Coudert (40 988), Robert Daune (40 989), René Demerseman (40 9990), Fernand Devaux (40 991), Lucien Ducastel (40 992), Georges Dudal (40994), Louis Eudier (40 995), Adrien Fontaine (40 996), Robert Gaillard (40 997), Georges Gaudray (40 998), Roger Gauthier (40 999), Gérard Gillot (41 000), Richard Girardi (41 111 probablement), Henri Gorgue (41 181). Après leur quarantaine, les « 45 000 » sont répartis dans divers kommandos dont une dizaine sont affectés aux usines Siemens. André Bardel, entre à l’infirmerie de Gross-Rosen, fin décembre 1944. Il y est déclaré « décédé le 31 janvier 1945 ».

Sa carte d’immatriculation à Leitmeritz, sous camp de Flossenbürg

Richard Girardi est transféré en wagons à marchandises découverts, par grand froid, de Gross-Rosen à Leitmeritz avec René Aondetto et les frères Beckman (Johann Beckman et Frans Beckman), le 10 février 1945. Il y reçoit le matricule « 87.253 ». 
René Aondetto écrit :  « lors du transfert de Gross-Rosen à Leitmeritz dans les wagons tombereaux – avec Richard Girardi et les deux jeunes hollandais – c’est dans cette même position insoutenable – nous accroupir et nous encastrer entre les genoux du camarade arrivé précédemment – que nous devrons nous installer, mais avec un contrôle constant des SS installés à chaque extrémité des wagons : celui qui se redressait avait droit à une balle dans la tête ».

Laissez-passer de la Waffen-SS. reproduction 2021. Le photostat s’efface
Laissez-passer de la Waffen-SS. reproduction 2015

 

Il est interné au camp de Leitmeritz jusqu’au 8 mai 1945.
Les survivants reçoivent un laissez-passer de la Waffen-SS, frappé de la croix gammée (2).
Richard Girardi raconte « Deux SS nous ont conduits sur une route en dehors de la ville (c’était le 8 mai) à quelques kilomètres. Puis ils nous ont dit de continuer seuls. Les deux SS ont fait demi-tour. Après avoir marché deux ou trois kilomètres nous avons entendu des coups de mitraillettes, et au loin (vu) déboucher un tank russe, avec beaucoup de soldats. C’était fini ».
Richard Girardi est hébergé par des cultivateurs, jusqu’à ce qu’un camion américain le conduise à l’hôpital de Halle/Saale, où il est soigné durant cinq semaines.
Un avion de l’armée US le ramène au Bourget, le 14 juin 1945.
Dernière étape : l’hôtel Lutétia, « pour trois jours » écrit-il avant de regagner la Lorraine.

L’Est Républicain du 26 juillet 1945

Son père Ettore effectue des demandes auprès du ministère : L’Est Républicain du 26 juillet 1945 publie une première liste de déportés, transmise par la direction régionale du Ministère des déportés et prisonniers, dont les familles sont sans nouvelles : parmi eux trois « 45 000 » de Meurthe-et-Moselle : Jules Blaison, Richard Girardi et Joseph Matis.

En 1947, il entreprend des démarches auprès de la Préfecture de Meurthe et Moselle afin de recouvrer son acte de naissance, fourni aux autorités lors de sa naturalisation. Il annonce en effet qu’il doit se marier et que les autorités italiennes lui répondent qu’elles ne peuvent pas lui fournir d’acte de naissance dans la mesure où il a été naturalisé français (plusiers courriers figurent ainsi dans les dossiers du ministère).
Il a épousé Servanne Beugnot (elle est décédée le 12 octobre 2013, à l’âge de 87 ans). Le couple a eu un garçon, Jacky, né le 6 juin 1960. 

Richard Girardi a été Homologué « Déporté politique » en 1953. Il a essayé d’obtenir la carte de « Déporté Résistant », qui lui a été refusée en 1952 après audition des services de police, et malgré les témoignages d’Henri Peiffer et Thouvenin, puis en 1982.
Adhérent à la FNDIRP dès sa création, Il a été très longtemps trésorier de la section locale d’Audun-le-Tiche.

A Jarny, en1980
Jarny 1980, avec Giobbé Pasini, Germain Pierron et Henri Peiffer (en haut entre Pasini et Pierren, avec des lunettes.

En 1980 à Jarny, Richard Girardi participe à la cérémonie des noces de diamant de son camarade Giobbé Pasini (âgé de 88 ans) avec deux autres rescapés du convoi du 6 juillet 1942, Germain Pierron et Henri Peiffer.

Par un mail envoyé le 5 août 2018 depuis la maison de retraite où était son père, M. Jacky Girardi nous informait que son père Richard Girardi était toujours vivant.

Richard Girardi est mort le 12 décembre 2018 à Saint-Avold (Moselle).

Après le décès de Fernand Devaux, survenu en mai 2018, Richard Girardi était le dernier survivant du convoi des « 45000 ».

  • Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
  • Note 2 : Richard Girardi a donné à Roger Arnould le 31 janvier 1973 une liste des déportés de Meurthe-et-Moselle et communiqué de nombreux documents à la FNDIRP (sa carte de Compiègne. Le laissez-passer SS daté du 8 mai 1945, l’attestation de la Légation française à Prague pour sa demande de rapatriement (22 mai 1945), sa fiche de contrôle du rapatriement daté du Bourget : ces documents étaient des photostats qui ont fortement pâli avec le temps comme en témoignent les photos ci-dessus du laissez-passer de la Waffen-SS, prises à 6 ans d’intervalle.

Sources

  • Fichier national de la Division des  archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, et Val de Fontenay, novembre 1993.
  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Richard Girardi en 1989.
  • Documents envoyés par M. Alain Casoni, maire et conseiller général de Villerupt (avril 1989) : actes de décès et documents concernant les déportés de Villerupt, fournis par M. Henry Pilarczyk, président de la section FNDIRP de Villerupt, juin 1991.
  • Site de Bad Arolsen / fiche de Flossenbürg (2023).
  • Les dénaturalisés de Vichy /  base France-Archives 2023
Affiche de la conférence du 5 juillet 1997 salle Pablo Picasso à Homécourt
Le Républicain Lorrain 28 juillet 1997

Notice biographique rédigée en 1997 pour la conférence organisée par la CGT et le PCF de la vallée de l’Orne, à Homécourt le 5 juillet 1997, complétée en 2015, 2018 et 2021 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45.000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000.
Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.

Pour la compléter ou la corriger , vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *