Yves Dumont en 1930 © Annick Davisse
Yves Dumont à Auschwitz, le 8 juillet 1942

Matricule « 45.505 » à Auschwitz

Yves Dumont : né en 1892 à Bourg-en-Bresse (Ain) ; domicilié à Saint-Maur-des-Fossés (Seine / Val-de-Marne) ; cadre commercial ; membre actif du Secours populaire, communiste ; arrêté le 4 juillet 1941 , interné à la caserne des Tourrelles et aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 31 juillet 1942. 

Yves Dumont est né le 7 novembre 1892 à Bourg-en-Bresse (Ain) au domicile de ses parents, 35 rue Paul-Bert. Il habite au 44, avenue de Condé à Saint-Maur-des-Fossés (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation. Il est le fils de Marie Pothier, 34 ans, née à Mâcon en 1859, institutrice et de Jean, Joanny Dumont, 33 ans, né lui aussi à Mâcon en 1858, professeur de musique.
Son père est un fervent républicain qui, lors de ses propres études à l’Institut des jeunes aveugles, sous le Second empire, n’hésitait pas à jouer La Marseillaise. Yves Dumont a deux sœurs (Marcelle, née en 1887 et Monique, née en 1898, toutes deux à Bourg). En 1906, la famille habite Bourg-en-Bresse au 20, rue d’Espagne.
De la classe 1912, il bénéficie d’un sursis d’incorporation militaire pour poursuite d’études en 1913.
En 1913, il habite Saint-Maur au 33, rue de Varenne. A la déclaration de guerre, il est mobilisé le 2 août 1914 au 60ème Régiment d’Infanterie. Il est nommé caporal le 12 novembre 1914, sergent le 24 décembre et aspirant le 25 décembre 1914.
Transféré au 42ème RI en 1915, il est blessé une première fois en juin 1915, dans l’Oise. Il est à nouveau transféré au 116ème RI. Le 20 avril 1917 lors de la seconde bataille de l’Aisne, au chemin des Dames (1), Yves Dumont est gravement blessé au visage, au bras et à la jambe gauches : il portera toute sa vie une chaussure orthopédique et sera pensionné.
Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze. L’ordre du jour du régiment du 5 juillet 1917 indique « très bon sous-officier. A fait preuve de courage et de sang froid en toutes circonstances, et particulièrement dans le secteur de Verdun. Deux fois blessé, Croix de guerre avec étoile de bronze« .
Démobilisé il revient à Saint-Maur.

Jeanne, Yves Dumont  et leur fils Jean (Les Houches, 1937) © Georgette Maximilien

Il épouse Jeanne, Hélène, Maximilien, le 8 juillet 1919 à Paris 18ème.
Le couple habite rue du 27 mars à Saint-Ouen en 1922. Ils ont un fils, Jean. À partir d’octobre 1923, ils habitent à
Saint-Maur-des-Fossés, au 44, avenue de Condé.
Yves Dumont est cadre commercial au Consortium
franco-américain
.
En 1930, il adhère à l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC).
Yves Dumont est secrétaire ou membre du secrétariat du rayon du Parti communiste de Saint-Maur.

Yves Dumont en 1937

En 1937, les Dumont sont en vacances aux Houches (vallée de Chamonix) avec la famille de Jeanne, les Maximilien (photos collection René Maximilien).

Aux Houches, 1937 © Georgette Maximilien

Très engagé dans les luttes antifascistes et membre actif du Secours populaire, il organise la solidarité avec la République espagnole. Avec Jeanne, ils collectent vêtements, vivres, boites de lait concentré pour les
enfants espagnols.

Jeanne Dumont et Renée Haultecoeur (2) partiront dans un des convois de camions qui apportent du lait pour les camps de réfugiés espagnols. Fin 1938, la famille se retrouve au Pileu (« Bois du Pileu »), lotissement situé entre les communes de Palaiseau et d’Igny,

Au « Bois du Pileu » fin 1938 © Georgette Maximilien

Le pacte germano-soviétique heurte Yves Dumont dans ses convictions antifascistes et il prend ses distances avec le PCF à partir de septembre 1939.
Cela n’empêchera pas néanmoins le couple Dumont de cacher en 1940 à leur domicile, Alice Sportisse (3), membre de la sous-direction clandestine du comité central du Parti communiste, qui avait été, de 1938 à 1939, déléguée du Comité
international de coordination pour l’aide à l’Espagne républicaine.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Pendant l’Occupation, Yves Dumont est arrêté le 4 juillet 1941, à 5 heures du matin, à son domicile par des agents du commissariat de Saint-Maur. Il est possible que son arrestation soit due à une dénonciation, mais le fait que, le même jour, le préfet de police de Paris, François Bard, ait signé un arrêté ordonnant son internement administratif, tendrait à inclure cette arrestation dans les suites de la grande rafle commencée le 21 juin 1941, concernant militants et élus communistes connus (4). Son domicile est perquisitionné et ses livres emportés.

Registre des Tourelles

Il est incarcéré à la caserne des Tourelles le 11 juillet 1941 : son nom figure sur l’ « état n°2 des communistes casernés aux Tourelles » (5).

Le 9 octobre 1941, il est transféré au camp de Rouillé (6) au sein d’un groupe de soixante communistes de la région parisienne (40 détenus viennent du dépôt de la Préfecture de Police de Paris et  20 viennent de la caserne des Tourelles). Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎

Le CSS de Rouillé ©  VRID

A Rouillé, Yves Dumont donne des cours de géographie et d’anglais (d’après les souvenirs d’André Seigneur). Ces cours sont organisés clandestinement par des internés enseignants, cadres ou étudiants : littérature, droit, philosophie, sténodactylo, allemand, espagnol, algèbre, géométrie, musique, préparation militaire, etc.

Au début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne (le Frontstallag 122). Le nom d’Yves Dumont (n°75 de la liste) y figure.
C’est avec un groupe d’environ 160 internés (7) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Yves Dumont est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Le 8 juillet, Yves Dumont est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 Auschwitz sous le numéro « 45 505 ». Sa photo d’immatriculation à Auschwitz (8) a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz. Cette photo classée n° 5502 à la FNDIRP par Roger Arnould a été identifiée par des rescapés lors de la réunion organisée par l’Amicale d’Auschwitz le 10 avril 1948 (bulletin « Après Auschwitz« , n°20 de mars-avril 1948).
Yves Dumont est affecté à Birkenau. « Le 13 juillet : Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi. Les autres, dont je suis nous restons à Birkenau où nous sommes employés pour le terrassement et pour monter des baraques appelées Block ». Pierre Monjault. Il est témoin de l’horreur au quotidien, décrite minutieusement par René Maquenhen (lire dans le site, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz. « Tous ces crimes – écrit Roger Abada – provoquaient des périodes d’abattement. Au fond du désespoir, il y avait la folie ou le suicide ». Plusieurs « 45 000 » ont ainsi décidé de leur mort en allant vers les clôtures barbelées, devant des miradors (9).

Les barbelés d’Auschwitz

Georges Faudry et d’André Seigneur qui le connaissaient, ont eu connaissance de sa fin.
« Il est allé aux barbelés » a témoigné Georges Marin, qui l’avait connu au camp de Rouillé.

Yves Dumont meurt à Auschwitz le 31 juillet 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 246). La mention Mort en déportation est apposée sur son acte de décès (arrêté du 28 février 1989 paru au Journal Officiel du 28 février 1989).  Cet arrêté (comme la date de décès inscrite sur son acte de naissance), porte néanmoins une mention erronée : décédé le 20 décembre 1942 à Auschwitz. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau). Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.

Yves Dumont est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 200351.
Le nom d’Yves Dumont est honoré sur le monument aux morts de la commune et sur la plaque apposée dans le hall de la mairie de Saint-Maur « à la mémoire des fusillés et morts en déportation en Allemagne ».

  • Note 1 : C’est le dernier jour de la première phase de la terrible offensive du général Nivelle commencée le 16 avril, qui vise à briser le front allemand entre Soissons et Reims. Les combats dureront des semaines : le front ne sera pas percé et il y aura au total 200 000 morts du côté français et 300 000 du côté allemand entre le 16 avril et le 24 octobre).
  • Note 2 : Renée Haultecoeur, secrétaire de Jean Cavaillès, un des fondateurs de Libération-Nord, est arrêtée le 27 août 1943 à Paris et déportée à Ravensbrück (n° « 27436 ») dans le convoi du 31 janvier 1944. Libérée le 9 avril 1945 (Thomas Fontaine, Guillaume Quesnée mémorial du wagon de la déportation). Son nom est lié aux associations liées à la mémoire de la guerre d’Espagne et la Seconde Guerre
    mondiale ; vice-présidente de l’UFAC en 1983.
  • Note 3 : Alice Sportisse : Née Alice Cremades, elle adhéra au Parti communiste en 1935 à Oran où elle était responsable du Comité mondial des femmes contre le fascisme et la guerre. Membre du comité central du Parti communiste algérien en 1936, elle épousa Lucien Sportisse. Appelée à Paris en 1937 par les organisations d’aide à l’Espagne républicaine, elle fut désignée début 1938 comme déléguée du Comité international de coordination pour l’aide à l’Espagne républicaine auprès du gouvernement républicain. Fin mars 1939, elle revint à Paris et fut membre de la commission pour l’Enfance de la Centrale sanitaire internationale présidée par Frédéric Joliot-Curie. Elle devint secrétaire de l’Office international pour l’enfance. Sous l’Occupation, Alice Sportisse participa à l’action illégale comme membre de la sous-direction du comité central. En mai 1942, elle retourna en Algérie où elle s’occupa de l’aide aux prisonniers et déportés. Secrétaire générale de l’Union des femmes d’Algérie depuis août 1943 (…). En 1949, elle était membre du comité central du PCA et, en 1951, membre du Bureau politique, ainsi que député d’Oran de 1945 à 1955 (extraits du Maitron).
  • Note 4 : Le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom « d’Aktion Theoderich », les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.
  • Note 5 : Ouvert d’abord aux Républicains espagnols, entassés par familles entières, aux combattants des Brigades internationales, interdits dans leurs propres pays. Les rejoignent de nombreux réfugiés d’Europe centrale fuyant la terreur nazie, des indésirables en tous genres, y compris, bien sûr, les indésirables français : communistes, gaullistes et autres patriotes (on ratissait large), Juifs saisis dans les rafles, «droit commun» aux causes bien datées (marché noir). France Hamelin in Le Patriote Résistant N° 839 – février 2010. Ce Centre de séjour surveillé fonctionne dans l’ancienne caserne d’infanterie coloniale du boulevard Mortier à Paris. En 1942, deux bâtiments seulement étaient utilisés, un pour les hommes et un pour les femmes. Ils étaient entourés de fil de fer barbelé. Chaque bâtiment disposait de 3 WC à chasse d’eau, largement insuffisants. Des latrines à tinette mobile étaient en outre disposées dans l’étroit espace réservé à la promenade. La nuit, une
    tinette était placée dans chaque dortoir. C’est peu dire les conditions épouvantables imposées à des internés dont le nombre variera de 400 à 600 personnes. A cela s’ajoutait une sous-alimentation chronique entraînant bon nombre de maladies : entérites gastro-intestinales, affections cardiaques, tuberculose…
     
    © In site Internet Association Philatélique de Rouen et Agglomération.
  • Note 6 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «Centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. In site de l’Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 7 : Dix-neuf internés de cette liste de 187 noms ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps, ou sont hospitalisés. Trois se sont évadés. Cinq d’entre eux ont été fusillés.
  • Note 8 : 524 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
  • Note 9 : D’autres « 45000 » ont accompli ce geste. « Chaque matin entre le réveil et l’appel, nous entendions des salves de mitrailleuses partant des miradors. C’étaient ceux qui se suicidaient en marchant vers les barbelés. Plusieurs Français l’ont fait » (Gabriel Lejard). Parmi eux, Georges Le Bigot, ancien maire et conseiller général de Villejuif et Robert Philippot, ancien député d’Agen, découverts tous deux, un matin, tués par balles devant les barbelés. René Perrault de Rennes a agi de même. A Birkenau, Henri Peiffer se souvient du suicide d’un « 45 000 »
    : « 
    C’était courant septembre 1942. Un camarade de notre convoi, tout jeune, peut-être vingt ans, alla aux barbelés. Il s’est mis la poitrine à nu et a crié à la sentinelle du mirador : « Tire, salaud ». Et la sentinelle, le voyant franchir la limite autorisée, le tua net d’un seul coup » (Henri Peiffer).

Sources

  • Archives en ligne de l’Ain.
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains
    (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Souvenirs de famille : Jean Dumont (son fils), René Maximilien (son beau-frère), Louis Maximilien (son neveu), Annick Davisse (sa petite-fille, responsable à l’association des Déportés et Internés résistants du Val-de-Marne (ADIRP 94).
  • Photo de 1930 : Annick Davisse.
  • Photos de famille, prises aux Houches (vallée de Chamonix) en 1937 et au Pileu (« Bois du Pileu »), lotissement situé entre les communes de
    Palaiseau et d’Igny,  fin 1938, transmises par sa belle-sœur, Georgette Maximilien à Roger Arnould (elle était l’épouse de René Maximilien, frère de Jeanne Maximilien, épouse d’Yves Dumont. .
  • Caserne des Tourelles : Archives del a Préfecture de Police, Cartons « occupation allemande », BA 2374.
  • Death Books from Auschwitz( registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Décédés du convoi de Compiègne en date du 6/7/1942. Classeur Ausch. 1/19, liste N°3 (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains, Ministère de la Défense, Caen).
  • © Photo des barbelés d’Auschwitz, Claudine Cardon-Hamet.
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb, relevé de Bernard Laudet.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr

Notice biographique rédigée en 2003, installée en 2012 mise à jour en 2015, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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