Edouard Beaulieu militaire.
Signature d’Edouard Beaulieu le 5 mai 1942 à Compiègne.
Edouard Beaulieu : né en 1889 à Nomeny (Meurthe-et-Moselle) ; domicilié à  Rosny-sous-Bois (Seine - Seine-Saint-Denis) ; électricien, conseiller municipal communiste ; arrêté le 5 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt, de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 18 septembre 1942.

Edouard Beaulieu est né le 30 août 1889 à Nomeny dans l’arrondissement de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il habite au 39, rue Hussenet à Rosny-sous-Bois (Seine – Seine-Saint-Denis) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Adèle, Caroline Jacob, 28 ans, sans profession et d’Eugène Beaulieu, 30 ans, jardinier son époux. Il a trois frères : Joseph, né en 1887, qui sera clerc de notaire, Alfred, né en 1892, Gaston, né en 1900, et deux sœurs : Eugénie née en 1894, Berthe, née en 1897. La famille habite « chemin derrière les murs » à Nomeny en 1906.
Edouard Beaulieu est appelé au service militaire en 1909 (soient deux ans de service depuis la Loi Jourdan de 1905). Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m72, a les cheveux châtain clair et les yeux marrons, le nez moyen, le visage ovale. Il possède un niveau d’instruction n° 3 (possède une instruction primaire développée).
Edouard Beaulieu est ouvrier d’usine aux tuileries de Jeandelaincourt (Meurthe-et-Moselle) , au moment de son appel sous les drapeaux.
Il est mobilisé en août 1914, quelques jours après la déclaration de guerre. Il restera sous les drapeaux pendant 5 ans ! Il n’est libéré que le 9 août 1919. Son frère Alfred est tué sur le front de la Somme le 15 janvier 1917. Edouard Beaulieu, lui, est blessé (il est pensionné à 25 %) et cité à l’ordre
du régiment. Il est démobilisé avec le grade de sergent-major (le grade de sergent-chef auquel correspondent les 3 chevrons sur la photo n’est institué qu’en 1928).
Edouard Beaulieu épouse Christiane, Marcelle Collin le 9 septembre 1922 à Rosny-sous-Bois. Elle est née le 6 mars 1904 à Nesles-les Ormeaux (Seine-etMarne). Le couple a un garçon, René, qui naît le 22 décembre 1922 au Perreux-sur-Marne.
Edouard Beaulieu est électricien. Avant son arrestation il est employé à l’Imprimerie française au 123, rue Montmartre à Paris. En 1925, il s’inscrit sur les listes électorales de Rosny-sous-Bois, où il est domicilié au 99, rue Hussenet. Il est monteur électricien.
Militant communiste il est élu conseiller municipal de Rosny « lors des élections complémentaires du 15 janvier 1933, avec Jean-Baptiste Nocaudie (1). Tous deux conservèrent leur siège aux élections des 5 et 12 mai 1935 » : ils sont les deux seuls élus de la liste de Front populaire à Rosny.
En 1939, pour le 150ème anniversaire de la Révolution de 1789, il participe à la publication du  » Cahier de Doléances » de la ville.

Le Populaire 17 février 1940

Edouard Beaulieu est déchu de son mandat municipal le 9 février 1940 par le conseil de préfecture en vertu de la loi du 21 janvier 1940 (2).

Le 13 juin 1940 la Wehrmacht occupe Pantin. Le 14 juin, l’armée allemande occupe Drancy et Gagny et entre par la Porte de la Villette dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants.  Rosny dépend d’une Kommandantur installée à Nogent-sur-Marne. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
« Le 1er août 1940, son fils René, militant des Jeunesses communistes, est arrêté après une distribution de tracts dans les boites aux lettres de Rosny. Il fut arrêté en même temps que René Rosse, Faustin Jouy (dit Gaston) et Eugène Omphalius…» (in Résistantes et Résistants en Seine-St-Denis, le témoignage de Mme Beaulieu et Le Maitron indiquent le 2 août).

Edouard Beaulieu est arrêté le 5 octobre 1940 par la police française dans le cadre de la grande rafle organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de la région parisienne : les militants parisiens sont regroupé au Stade Jean Bouin et sont emmenés par cars à Aincourt.

Le préfet de Seine-et-Oise, Marc Chevallier, exécute une rafle identique à celle de Paris dans son département. Au total, plus de 300 militants communistes, syndicalistes ou d’organisations dites «d’avant-garde», sont envoyés à Aincourt à partir du 5 octobre 1940.
Lire dans le blog : Le camp d’Aincourt.
Edouard Beaulieu est interné à Aincourt avec le n° de dossier 262.989. Sur la liste « des militants communistes « concentrés » le 5 octobre 1940» reçue des RG par la direction du camp, figurent son âge, adresse et une mention caractérisant les motifs de son internement (C 331/7). Le 19 mars, le jeune Gaston Jouy ,arrêté en même temps que son fils René, est lui aussi interné à Aincourt.
Le 4 mai 1941 Christiane Beaulieu sollicite du préfet de Seine-et-Oise une autorisation de visite pour elle et son fils (voir sa biographie dans ce site BEAULIEU René).

Transfert du 6 septembre 41

Le 6 septembre 1941, Edouard Beaulieu et 150 internés sont transférés au CSS de Rouillé dans la Vienne (le camp est ouvert à cette date pour désengorger Aincourt, surpeuplé).
Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎

Le 14 octobre 1941 le commandant du Centre d’Internement Administratif de Rouillé s’adresse au Préfet de la Seine pour obtenir des informations concernant les 149 internés provenant du camp d’Aincourt arrivés à Rouillé le 6 septembre 1941. La réponse du 1er bureau des Renseignements généraux (circulaire n°13.571.D) lui arrive le 30 octobre (doc C-331.24). Pour Edouard Beaulieu les RG ont inscrit  comme à Aincourt comme cause de l’arrestation, avec ses dates, lieu de naissance, adresse et date d’arrestation, « communiste notoire, participait à la propagande clandestine ».

Le 9 février 1942, Edouard Beaulieu fait partie d’un groupe de 52 internés communistes qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Fronstalag 122), via Poitiers. 36 d’entre eux seront déportés à
Auschwitz avec lui.
Il est affecté au bâtiment A1, chambre 3, où son fils va être également affecté le 28 avril 1942, dans le cadre de la grande rafle effectuée par l’occupant dans tout le département de la Seine dans le cadre de la politique des otages (2).

Edouard Beaulieu et son fils participent aux actions collectives organisées par la Résistance du camp pour maintenir le moral des internés et venir en aide aux plus démunis : ci-contre, le menu d’un « repas fraternel » organisé
le 5 mai 1942, qui porte 34 signatures, parmi lesquelles on peut identifier celle de plusieurs « 45000 », Gabriel
Torralba
(dont c’est le menu), Eugène Clément (45374, de Paris), Armand Nicolazzo (45924, d’Argenteuil), Louis Guidou (45637, d’Ivry), Félix Néel (46252, de Romainville), André Doucet (45480, de Nanterre), Auguste Monjauvis (45887, de Paris), Jean Berthoud (45230 de Paris 20ème), Louis Gouffé (45620 de Romainville), Edouard et son fils René Beaulieu (45213, de Rosny), et celles des camarades bordelais de Gabriel Torralba, Eustache (45522 de Pessac) et Beudou (45243 de Talence), et d’André Tollet qui s’évadera avec 18 autres internés par un tunnel, quelques jours après. Depuis ce camp de Compiègne, tous deux et 3 autres rosnéens vont être déportés le 6 juillet 1942
à destination d’Auschwitz.

Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Edouard Beaulieu est déporté à Auschwitz avec son fils dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « « 45212 »? » figurant dans mes deux
premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible puisque l’on connait le numéro d’immatriculation de son fils qui est le « 45213 », ne saurait pourtant être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure d’ailleurs plus dans mon dernier livre Triangles rouges à Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Edouard Beaulieu meurt à Auschwitz le 18 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 60 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique).

Edouard Beaulieu, son fils et le copain de celui-ci Georges Guinchan, retournent au camp principal. A Auschwitz 1 ils sont assignés au Block 15 et affectés au Kommando des couvreurs.

Son fils, René Beaulieu, est atteint du typhus. Il entre à l’infirmerie le 8 septembre et y meurt le 14 septembre 1942. Son père meurt le 18 septembre 1942.
Pour Auguste Monjauvis, il n’a pas voulu quitter son fils et il est entré avec lui à l’infirmerie. Mais pour Georges Guinchan, Edouard Beaulieu ignore la mort de son fils lorsqu’il est pris avec cent quarante-sept autres «45000» dans une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie et envoyé à la chambre à gaz.  Son certificat de décès d’Auschwitz (n°31517 et n°21) porte comme cause du décès « Herzstillstand» (arrêt cardiaque, œdème pulmonaire aigu). L’historienne polonaise Héléna Kubica a révélé comment les médecins allemands du camp signaient en blanc des piles de certificats de décès avec «l’historique médicale et les causes fictives du décès de déportés tués par injection létale de phénol ou dans les chambres à gaz». Lire dans le site : Des causes de décès fictives.

Edouard Beaulieu est déclaré « Mort pour la France » et homologué « Déporté politique » le 4 mai 1948.
Un arrêté ministériel du 20 mai 1987 paru au Journal Officiel du 18 juillet 1987 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur son acte de naissance et jugement déclaratif de décès et reprend la date portée sur le certificat de l’état civil d’Auschwitz.

Le conseil municipal donne son nom à l’ancienne rue d’Avron qui mène au quartier pavillonnaire du plateau d’Avron. A l’entrée de cette voie, une plaque a été  apposée, qui rappelle son nom et celui de son fils. Une salle municipale porte son nom, qui est est inscrit dans la liste des Morts civils (monument commémoratif).

Plaque FNDIRP

Une plaque a été apposée en mairie honorant son nom et celui de son fils. Un dépôt de gerbe a eu lieu le 21 avril  2018 devant la plaque à sa mémoire.

Sa veuve est décédée le 16 février 1994 en Deine Saint Denis.

  • Note 1 : Jean Nocaudie. Né en 1900 en Corrèze. Terrassier ; secrétaire CGTU des terrassiers de la région parisienne. Jean Nocaudie fut élu le 15 janvier 1933 conseiller municipal communiste lors d’élections complémentaires. Tête de la liste de Front populaire en mai 1935, il en fut le seul élu avec Édouard Beaulieu. Après sa démobilisation, recherché par la police, il se réfugia en province et participa à la Résistance. Il fit partie, à la Libération, du conseil municipal provisoire de Rosny-sous-Bois (arrêté du 26 septembre 1944). Il retrouva son siège aux élections de 1945 et accéda aux fonctions d’adjoint. Réélu en 1947, il démissionna en 1948 mais fut réélu en 1950 et 1953. Il fut aussi à nouveau en 1945 et 1946 secrétaire de la Fédération CGT du Bâtiment et membre de sa commission exécutive de 1945 à 1959 (In Maitron extraits notice de Jean-Pierre Besse. https://maitron.fr/spip.php?article124060).
  • Note 2 : La loi de déchéance du 21 janvier 1940 stipule dans son article 1 « Tout membre d’une assemblée élective qui faisait partie de la Section Française de l’Internationale Communiste, visée par le décret du 26 septembre 1939, portant dissolution des organisations communistes, est déchu de plein droit de son mandat, du jour de la publication de la présente loi, s’il n’a pas, soit par une démission, soit par une déclaration, rendue publique à la date du 26 octobre 1939, répudié catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites par le décret susvisé ».

Sources

  • Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Témoignages de Georges Guinchan et Auguste Monjauvis.
  • Témoignage de Mme Pommier, filleule de Mme Beaulieu.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Tome 18, page 301.  Edition informatique 2014.
  • Archives de la police / BA 2374. Le Populaire (SFIO) du 17 février 1940
  • Société d’Histoire de Rosny (MM. Paillot et Buisson) : 19 mai 1992.
  • Monique Houssin « Résistant es et Résistants en Seine-St-Denis » Un nom, une rue, une histoire, Les éditions de l’Atelier/ Les éditions Ouvrières, Paris 2004, page 174.
  • Liste des disparus de Rosny (1946), Mairie, avril 1992.
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Camp de Séjour Surveillé de Rouillé : archives départementales de la Vienne.
  • Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948, établie à partir des déclarations de décès
    du camp d’Auschwitz. Liste Auch 1/7 (BAVCC Caen).
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Helena Kubica : “Methods and types of treatment”, p. 318 in “Auschwitz 1940-1945”, tome 2. Musée d’état d’Auschwitz-Birkenau 2000.
  • © Site Internet Legifrance.
  • © Photo en militaire : Site Internet MemorialGenWeb.
  • © Google street view
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
  • Photo-montage des listes d’Aincourt et Rouillé © Pierre Cardon

Notice biographique mise à jour en 2013, 2019 et 2022 à partir de la notice succincte que j’avais préparée à l’occasion du 60ème anniversaire
du départ du convoi et publiée dans la brochure éditée par le Musée d’histoire vivante de Montreuil. Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour
Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000»
, éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et
coordonnées du  blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie. Pour la compléter ou la corriger, vous
pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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