20 septembre 1940
Le 19 septembre 1941 à 20 heures, trois soldats allemands viennent chercher les trois avocats communistes, Michel Rolnikas, Antoine Hajje et Georges Pitard, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (témoignages de Claude Chassepot,  qui écrit "des soldats sont venus chercher 3 camarades : Pitard, Hajje et Rolnikas"(2) et de Maurice Rideau). 
Les trois avocats sont fusillés le 20 septembre au Mont Valérien avec neuf autres militants, dont sept communistes.

Ces exécutions sont annoncées dans le n° 29 de L’Université libre clandestine.
Leurs camarades internés au Frontstallag 122 de Compiègne apprennent la nouvelle par les journaux, le lundi 22 septembre.

Fusillade au Mont Valérien © Mémoire des hommes

Le 20 septembre les noms des douze fusillés sont placardés sur les murs de Paris – en lettres noires sur fond jaune – dans un Avis signé par le général Otto Von Stülpnagel, der Militärbefehlshaber (commandant militaire pour la France et gouverneur militaire de Paris).

Les noms de Georges Pitard, Antoine Hajje et Michel Rolnikas sont placés en tête de l’affiche. Leur qualités d’avocats n’est pas mentionnée, une « lâche perfidie » comme le souligne le 23 septembre un tract de « l’Université Libre » (1) : ils sont catalogués « fonctionnaires communistes » pour Pittard
et Hajje et « Juif, propagateur d’idées communistes » pour Michel Rolnikas.

Leur condamnation a été prononcée par la « Section spéciale » (2) auprès du Tribunal d’Etat, instauré le 23 août 1941 (trois jours après l’attentat de Pierre Georges, le futur colonel Fabien, au métro Barbès), mais dont la création est antidatée au 14 août pour sauvegarder les apparences.

Dès le 27 août, les « Sections spéciales » sont mises en place, présidées par le magistrat Benon, pendants judiciaires de celles de la police. Elles
«jugent» sans appel, sans preuves, et bientôt sans avocats, puisque ceux qui défendent les premiers condamnés et guillotinés (Emile Bastard, André Bréchet et Abraham Trzebrucki) à la prison de la Santé, sont arrêtés à leur tour et internés et plusieurs fusillés.
Michel Rolnikas, Antoine Hajje et Georges Pitard, avaient pris en charge la défense de militants syndicaux et communistes. Ils avaient tenté, jusqu’à l’extrême limite, de remplir leur mission. Leur nom figurait dans une liste d’avocats communistes que les militants communistes pouvaient contacter en cas d’arrestation (Bernard Bloch, Maurice Boitel, Jérôme Ferruci, Antoine Hajje, Georges Pitard, Michel Rolnikas, Sarotte (3).

A la 15ème chambre auprès du Tribunal d’appel de Paris, ils ont été les avocats de dizaines de militants de la région parisienne – dont certains allaient
devenir en juillet 1942 des « 45000 » – et en particulier des militants et militantes des jeunesses communistes des 14ème et 15ème arrondissements, comme Marcel Andréas, Jean Hernando et son frère, Daniel Germa et son frère aîné Lucien, Paul Gianni, Julien Massé, Henri Migdalet son frère, Jean
Nicolaï
, René Perrottet, Germaine Trujan. Lire dans le site Décembre 1940 : arrestations et procès des Jeunes Communistes des 14ème et 15ème
arrondissements de Paris

R.G. Le 25 juin  1941. Montage photo. © Pierre Cardon

Georges Pitard, Antoine Hajje et Michel Rolnikas  sont arrêtés et internés à la
demande de Karl Bömelburg, chef dela Gestapoen France en même temps qu’un autre
avocat communiste, M. B., un ex-employé de mairie, Samuel Goldtein (qui sera
déporté dans le convoi des 45000 » et T.M. un « meneur actif ». Cf document des Renseignements généraux ci-contre.

Trois lettres

Ed. Taillandier, préface Guy Krivopissko

Trois lettres nous sont restées, écrites le 19 septembre 1941, la veille de leur mort.
Dans celle de Georges Pitard, adressée à sa mère et à sa femme Lucienne, on
peut lire : « Moi, je m’en vais, fier de mon passé, fier de ma vie. Je n’ai jamais fait que le bien, jamais pensé qu’à soulager la misère […] Vois le bâtonnier, je n’ai pas la possibilité de lui écrire ; dis-lui que je crois avoir honoré l’Ordre des avocats […] »

S’adressant au bâtonnier de Paris, Jacques Charpentier, Antoine Hajje écrit : « Nous allons à la mort satisfaits d’avoir, en toutes circonstances, accompli notre devoir, tout notre devoir […]. Nous mourons prématurément, maisc’est pour la France. Nous en sommes fiers. Je dis adieu à une profession que j’ai
aimée ; j’aurais été jusqu’à la fin le défenseur de la dignité humaine et de la vérité
 ».

Quant à Michel Rolnikas, il écrivit à sa compagne Isabelle Bassereau : « Dis à mes amis qu’une balle aura
percé mon cœur, mais qu’on ne m’aura pas arraché l’idéal qui m’animait
».
Ci-dessous, des extraits de leurs trois biographies parues dans Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition
1997, édition internet 2011).

Georges Pitard

Georges Pitard  

Lire sa biographie complète dans « Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français ».

Georges Pitard est né le 3 septembre 1897 à Paris VIIème. Il habite au 18, rue Séguier Paris VIème, au moment de son arrestation. Georges Pitard fait ses études au collège Chaptal boulevard des Batignoles. Il est mobilisé dans l’infanterie. Il se retrouve dans les tranchées dans la Somme et dans l’Aisne. En mai 1918, il suit les cours d’élève-officier à
Saint-Maixent. Il en sort aspirant. A l’armistice il est versé dans l’aviation à La Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne). Devenu sous-lieutenant, il participe à l’occupation en Allemagne, devient lieutenant, démobilisé en septembre 1919.
Il est reçu à un concours des PTT, et nommé dans le service des ambulants de la gare Montparnasse. Il adhère à la CGT des PTT. Georges
Pitard reprend alors ses études, passe une licence. Il adhère aux Jeunesses socialistes et au Parti socialiste dans le XVème arrondissement. Il rejoint le Parti communiste après le congrès de Tours (1920).
Il décide de devenir avocat et, après avoir été collaborateur d’un avocat, il s’installe à son compte en 1926 dans le XVème arrondissement, rue Jeanne, aujourd’hui rue Georges-Pitard.
Il épouse Lucienne Castex le 11 janvier 1930 à la mairie du XVIIème arrondissement de Paris. Le couple s’installe 18, rue Séguier dans le VIème arrondissement (une plaque à son nom y est inaugurée le 12 novembre 1944).
Son cabinet se développe et Georges Pitard engage alors quatre collaborateurs dont Michel Rolnikas et Blanc. Il plaide alors les causes prud’homales. Il collabore à La Défense (organe du Secours rouge international), à l’Humanité. Il est membre du conseil juridique de la Fédération CGTU et de l’Union des syndicats de la Seine. Il est l’avocat du Secours rouge international.
Le Parti communiste présente Georges Pitard en avril 1936 aux élections législatives dans la deuxième circonscription du VIème arrondissement de Paris. Georges Pitard est mobilisé en 1939 comme lieutenant, d’abord au 221e RRT à Meaux (Seine-et-Marne), puis à Caen-Carpiquet dans un
régiment d’aviation. Il est démobilisé le 8 août 1940.
Jusqu’à son arrestation par la police française le 25 juin 1941, il va défendre des militants poursuivis. Une perquisition effectuée à son domicile ne donne aucun résultat. Il est pourtant arrêté et incarcéré au Cherche-Midi, puis en juillet ou septembre,  au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht (Frontstalag 122), qui à partir du 27 juin 1941 est devenu un camp de détention des “ennemis du Reich ». Il est fusillé comme otage le 20 septembre 1941, au Mont-Valérien, en compagnie de Michel Rolnikas et d’Antoine Hajje ainsi que de neuf autres militants. À titre posthume, il est cité à l’Ordre de la Nation, décoré de la médaille de la Résistance et de la Croix de la Légion d’honneur. Une rue et une plaque honorent sa mémoire à Paris. Son nom est gravé sur le pilier droit du Mémorial de la prison du Cherche midi.

Michel Rolnikas

Lire sa biographie complète dans « Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français ».

Michel Rolnikas est né le 28 janvier 1908 à Plingeo-Telsiai, Lithuanie. Il interrompt ses études au lycée pour aider ses
parents (père, exploitait un petit magasin de tissus). Venu en France, Michel Rolnikas étudie de 1927 à 1930 à la faculté de droit. Il est licencié en droit en juin 1930. Étudiant à HEC, il retourne à nouveau en Lithuanie pour aider ses parents âgés et remplacer son jeune frère appelé sous les drapeaux. Quoique non adhérent du Parti communiste, Michel Rolnikas participe à ses actions. Il est responsable local du Secours rouge international. De retour à Paris en 1932, il prépare un doctorat en droit de février 1932 à juillet 1933. Il milite activement au sein de l’immigration juive où il a des
postes de responsabilité. Il travaille comme clerc d’avoué jusqu’en octobre 1934, après avoir obtenu une thèse de droit sur le mouvement syndical en URSS.
Naturalisé Français le 9 janvier 1934, Michel Rolnikas effectue pendant un an son service militaire (il est libéré avec le grade de caporal-chef). Il reprend alors son travail de clerc d’avoué. En 1936, il adhère au syndicat CGT des clercs d’avoués puis, en juillet, à la section du XXème arrondissement du Parti communiste (cellule de la rue des Envierges,  dont il devient membre du bureau). En octobre, il est admis au stage d’avocat. Jusqu’en avril 1937, il est clerc d’avoué, puis exerce comme avocat, en tant que collaborateur de Georges Pitard. Il apporte sa collaboration au syndicat des Métaux de la région parisienne.
Il est mobilisé en septembre 1938, puis rappelé en septembre 1939. Il est affecté, en raison de sa connaissance des langues étrangères (allemand, lithuanien et, à un moindre degré, russe), au service de la TSF de l’armée, dans l’Est. Renvoyé dans ses foyers après la défaite de 1940, il reprend son métier d’avocat à Stains et comme Georges Pitard il assure la défense de militants inculpés pour propagande communiste.
Son nom figure dans une liste d’avocats « à contacter » par les militants communistes en cas d’arrestation (Sarotte, Ferruci, Maurice Boitel, Bloch,
Rolnikas). Ayant appris que son arrestation était imminente, il met ses dossiers en ordre avant de passer dans la clandestinité : Il n’en n’eut
pas le temps : il est arrêté par la police française le matin du 25 juin 1941, alors qu’il quitte son cabinet. Il est interné au camp allemand de
Royallieu à Compiègne administré par la Wehrmacht (Frontstalag 122).

Il est fusillé par les Allemands comme otage le 20 septembre 1941, au Mont-Valérien (et non à Compiègne comme indiqué sur la plaque apposée sur son domicile à Stains), en compagnie de Georges Pitard et d’Antoine Hajje ainsi que neuf autres militants.
Son nom est donné à une rue de Stains et à un groupe scolaire de la ville. Une plaque est apposée à son nom au cimetière du Père Lachaise.

Manuel de la CGTU. Ouvrage collectif avec les signatures d’Antoine Hajje et Georges Pitard

Antoine Hajje

Lire sa biographie complète dans « Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français »  (notice de Frédéric Genevée).

Antoine Hajje est né le 5 septembre 1904 dans l’Île de Chypre. Il habite au 33, boulevard St Jacques à Paris XIVème au moment de son arrestation. Il est d’origine syrienne. Antoine Hajje serait arrivé en France en 1924. En 1925, il devient docteur en sciences juridiques et sciences économiques et politiques. Il est naturalisé français avec l’appui du ministère de l’Instruction Publique pour obtenir un poste à la Faculté de droit de Beyrouth.
Le 3 février 1926, Antoine Hajje devient membre de la Loge Garibaldi de la Grande Loge de France.
Jusqu’en 1928, il entreprend de nombreux voyages en Orient. Il se fixe définitivement à Paris en octobre 1928 et débute alors une carrière d’avocat, en même temps que ses opinions politiques évoluent. En 1931, il apparaît sur les listes des avocats du Secours rouge international (SRI).
Il démissionne de la Grande Loge de France le 2 décembre 1931. Le 15 février 1932, la Préfecture de Police signale que la semaine précédente « […] il a adressé au secrétariat de la Région parisienne, une demande d’adhésion au Parti Communiste. Les dirigeants de la Région Parisienne ne formulent aucune objection à l’admission de Hajje dans les rangs du Parti, mais avant de rendre son adhésion définitive, ils ont demandé à la fraction communiste du SRI de donner son avis, qui sans aucun doute, sera entièrement favorable […] ». Cette même année il fait un nouveau voyage en Syrie envoyé par la CGTU et le SRI pour défendre des militants communistes dans un procès. Il donne à son retour une série d’article à L’Humanité intitulés « Les crimes de l’Impérialisme français ». Il se consacre alors à la cause nationaliste syrienne. Cette même année 1932, il est à l’origine, d’après la police, de la création d’un parti de défense des syndicats en Syrie, patronné par Francis Jourdain (président de la Ligue contre l’impérialisme), Marcel Cohen, Félicien Challaye, André Gide, Paul Langevin et Romain Rolland. Il semble être à l’origine de la création d’un nouveau journal L’Orient arabe. En 1934, au nom de l’AJI, Antoine Hajje fait un voyage à Sofia pour assister aux séances du procès de militants communistes. En 1935, il est à nouveau en Syrie mais est expulsé par le Haut-commissaire Martel.
Pendant le Front populaire, iI est membre du conseil juridique des syndicats de la Seine et participe à la défense des militants de Renault lors de la grève de novembre 1938. Après la déclaration de guerre et au début de l’Occupation, il assume la défense des militants poursuivis. Antoine Hajje est arrêté le 25 juin 1941. Il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht (Frontstalag 122), qui à partir du 27 juin 1941 est devenu un camp de détention des « ennemis du Reich ». Il est fusillé comme otage le 20 septembre 1941, au Mont-Valérien, en compagnie de Georges Pitard et de Michel Rolnikas ainsi que de neuf autres militants. Sa femme, Hélène Hajje, dirige à la Libération l’Association nationale des victimes des persécutions nazies, qui fusionnera avec le Secours populaire français. Elle devient secrétaire de l’Association
nationale des familles de fusillés et massacrés, et membre de la direction du SPF.

  • Note 1 : Le groupe qui publiera 40 numéros de « l’Université Libre », tirés à 4000 exemplaires pendant un an et demi, est composé à ses débuts du philosophe Georges Politzer, du physicien Jacques Solomon et du germaniste Daniel Decourdemanche (Jacques Decour). Avec l’accord de Jacques Duclos, accord transmis par Pierre Villon fin septembre ou début octobre 1940, ces intellectuels lancent des initiatives visant à regrouper les universitaires hostiles à Vichy et à l’occupant. Le premier numéro de L’Université libre sort en novembre 1940 et son éditorial (rédigé par Georges Politzer, avec peut-être la collaboration de Jacques Solomon) salue les manifestations des étudiants protestant, le 8 novembre, contre l’arrestation de Paul Langevin effectuée par les Allemands le 30 octobre 1940, puis défilant sur les Champs-Elysées le 11 novembre 1940. Le groupe de « L’Université libre » est rattaché au Front national à partir de juillet 1941. Le 19 février 1942, Politzer, Solomon et Decour sont arrêtés par les Allemands. Ils sont fusillés comme otages le 23 mai 1942, au Mont-Valérien, avec d’autres responsables communistes comme Arthur
    Dallidet et Félix Cadras (in notice Hélène Solomon-Langevin /© Assemblée nationale.fr).
  • Note 2 : Le régime de Vichy institue une section spéciale auprès des tribunaux militaires en zone libre et auprès des Cours d’appel en zone occupée. Ces sections spéciales sont spécialement chargées de réprimer les activités communistes et anarchistes (article 1), elles jugent en dernière instance, aucun recours n’est possible (article 7). La Section spéciale est un tribunal d’exception, dont l’activité viole plusieurs règles de droit : absence d’énonciation des motifs, aucun recours ni pourvoi, rétroactivité (la loi réprime même les activités antérieures à sa promulgation). La première décision de cette juridiction est la condamnation à mort de trois communistes (Émile Bastard, Abraham Trzebrucki et André Bréchet), exécutés le 28 août, et une condamnation aux travaux forcés à perpétuité (le journaliste communiste Lucien Sampaix, qui sera fusillé plus tard, le 15 décembre 1941, par les Allemands).
  • Note 3 : Jérôme Ferucci est arrêté en juin 1941. Il s’évade et rejoint la zone libre. A la Libération, il sera chef de cabinet adjoint de Marcel Paul. Maurice Boitel, arrêté le 25 juin 1941 est interné à Compiègne (Archives Tasca).

Hommages

  • Marcel Willard, l’avocat français défenseur de Georges Dimitrov au procès du Reichstag, leur rend hommage dans l’édition de 1946 de son livre La défense accuse.
  • Le 11 juillet 1946, le bâtonnier de l’ordre des avocats prononce un discours à la mémoire des trois avocats morts pour la France.
  • Charles Lederman, résistant, avocat du PCF et de la CGT dans une centaine d’affaires, leur rend hommage dans L’Humanité.
  • Robert Créange, secrétaire général de la FNDIRP évoque leur mémoire à l’occasion de l’inauguration le 20 septembre 2003, par le premier ministre Jean Pierre Raffarin, d’un monument à la mémoire des patriotes, otages ou (et) résistants, qui furent passés par les armes par les
    nazis au Mont Valérien.
  • Antoine Hajje est cité pour son action au sein de l’AJI (Association juridique internationale) inThe Worlds Cause
    Lawyers Make : Structure And Agency In Legal Practice
    . Page 161.

Sources

  • Triangles rouges à Auschwitz, pages 95 et  96.
  • Lettres de fusillés, 1958 ESF. Et Lettres de fusillés préface de Jacques Duclos
  • Editions  » Editions sociales » 1970.
  • La vie à en mourir, Lettres de fusillés 1941-1944, ouvrage paru aux éditions Tallandier, 2003. Lettres choisies et présentées par Guy Krivopissko, conservateur du Musée de la Résistance nationale de Champigny.
  • Photos de Georges Pitard et Michel Rolnikas © Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française
    et de leurs Amis L’université libre, organe des Comités universitaires du Front national, n° 29 du 23 septembre 1941© Fonds Jean Follain / IMEC
  • © Archives en ligne, Etat civil de Paris Biographie
    de Georges Pitard©Jean
    Maitron, Claude Pennetier (in Le Maitron,
    Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude
    Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997, édition internet
    2011).
  • Michel
    Rolnikas,© La
    ville de Stains.
  • Biographie
    de Michel Rolnikas©Jean
    Maitron (in Le Maitron, Dictionnaire
    biographique du mouvement ouvrier français
    , Claude Pennetier (dir),
    éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997, édition internet 2011).
  • Biographie
    d’Antoine Hadjje©Frédéric
    Genevée (in Le Maitron, Dictionnaire
    biographique du mouvement ouvrier français
    , Claude Pennetier (dir),
    éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997, édition internet 2011).
  • Archives de la Préfecture de police de
    Paris. Renseignements généraux, liste des avocats et militants communistes
    internés le 25 juin 1941.

Articlerédigé en juin 2012 (complété en 2016), par Pierre Cardon et Claudine
Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles
rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942
 »
Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille
otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000
»,
éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces
références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation
totale ou partielle de cette biographie. Pour compléter ou corriger cette
biographie, vous pouvez me faire un courriel deportes.politiques.auschwitz@gmail.comPensez à indiquer les sources et éventuellement les
documents dont vous disposez pour confirmer ces renseignements et illustrer
cette biographie.

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