Matricule « 45 942 » à Auschwitz

Vers 1910, Honoré Oursel au 150ème RI © Simone Oursel-Gilles
Honoré Oursel © Simone Oursel-Gilles
Honoré Oursel : né en 1888 à Criqueboeuf-sur-Seine (Eure) ; domicilié à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise / Val-de-Marne) ; prisonnier de guerre en 1914 ; batelier, capitaine de remorqueur ; communiste ; arrêté le 13 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 16 août 1942.

Honoré Oursel est né le 7 février 1888 à Criqueboeuf-sur-Seine (Eure).
Il habite avec son épouse impasse Desrues à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise / Val-de-Marne) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Eugénie, Charlotte Hattingois, 22 ans, journalière, reconnu par François, Honoré Oursel (né le 20 mai 1863) lors de son mariage avec Eugénie Hattingois le 7 octobre 1889 à Criquebeuf.
Il a une sœur, Marie Angeline, née le 23 juin 1890 (elle décède en 1931 à Elbeuf).
Il est batelier de profession.

Appelé de la classe 1908, Honoré Oursel est incorporé en octobre 1909 au 150è Régiment d’Infanterie. Il est libéré de ses obligations militaires en septembre 1911, soldat de 1è classe et certificat « de bonne conduite » accordé.
Il habite alors au 3, avenue de Choisy à Villeneuve-Saint-Georges. Son registre matricule militaire nous indique qu’il mesure 1 m 59, qu’il a les cheveux châtains, les sourcils noirs, les yeux gris, le menton ordinaire et le visage ovale. Il a un niveau d’instruction n° 2 pour l’armée (sait lire, écrire et compter).

Il épouse Adrienne, Alphonsine Finon le 23 décembre 1912 à Villeneuve-Saint-Georges. Elle est née à Gron (Yonne) le 29 janvier 1891. Elle habite au 18, rue de Paris à Villeneuve Saint-Georges. Le couple va habiter au 12, rue de Paris. Le couple a un fils, Maurice, Armand (né le 27 juillet 1909 à Villeneuse-Saint-Georges, décédé en  1957).

Réserviste de la classe 1908, Honoré Oursel est rappelé le 2è jour de la mobilisation générale d’août 1914.
Il est fait prisonnier le 17 septembre 1914 devant Brimont (le fort est pris facilement et abandonné lors de la première retraite française). Il est envoyé en captivité à Quedelimburg, un camp allemand de Saxe-Anhalt jusqu’au 21 janvier 1919.
Après sa libération, « il participe aux soins donnés à des soldats atteints du typhus ». Il est alors affecté au 46è RI, affecté au service des voies navigables. (Seine et Seine-et-Marne), jusqu’en août 1919, démobilisé par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées.

Après sa démobilisation Honoré Oursel travaille pour la compagnie Lavidière, Bernie et Compagnie à Montereau (Seine et Marne) et à ce titre il est classé « Affecté spécial au titre de la réserve de l’armée).
La famille habite au 38, rue Paul Bert à Villeneuve, en 1921.
En 1922, ils sont domiciliés au « carré 8, chemin de halage » à Villeneuve. Il travaille pour la Cie Lavidière jusqu’en 1930.
Il sera par la suite capitaine de remorqueur, employé par la grosse Compagnie fluviale HPLM, que les mariniers surnommaient “Hachez-Pillez-Les-Malheureux” !

Membre du Parti communiste, Honoré Oursel est un « communiste acharné », selon un rapport des Renseignements généraux.

Son fils Maurice Oursel épouse Antoinette Pitton le 12 novembre 1932 à Villeneuve Saint-Georges. Le 15 avril 1936, Honoré Oursel est libéré définitivement de ses obligations militaires.

Après la destruction en juin 1940 de presque tous les ponts sur la Seine entre Corbeil-Essonnes et Bray-sur-Seine pour retarder l’avancée de l’armée allemande, la navigation fluviale est stoppée. Le pont suspendu et le nouveau pont de Villeneuve-Le-Roi construit en 1939 sont détruits par l’armée française (le 14 juin 1940 pour ce dernier).

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Honoré Oursel va alors travailler comme passeur pour faire traverser la Seine entre Villeneuve-le-Roi et Villeneuve-Saint-Georges (les bateaux-navettes fonctionneront jusqu’à la construction d’une passerelle piétons à partir des piles du pont suspendu, cf. photo montage).
Les tracts du Parti communiste, imprimés à l’écluse de Vigneux par la famille Jeunon, sont diffusés par les militants de toutes les communes voisines. Le commissaire de police d’Athis-Mons dont dépend Villeneuve-le Roi fait opérer la surveillance des anciens militants communistes.
Pour Honoré Oursel les rapports de police d’octobre 1940 mentionnent qu’il use « de sa fonction de passeur pour faire passer des mots d’ordre parmi les ouvriers empruntant son bateau ». Au début d’août 1940, il aurait « gravé une faucille et un marteau sur la proue » de celui-ci, et fin août il participe à « la deuxième réunion communiste » dans les « fouilles Morillon » (les sablières de la société Morillon et Corvol), derrière l’école Paul Bert.

Le 6 octobre 1940, le commissaire de police d’Athis Mons rédige la « notice individuelle à établir au moment de l’arrestation » concernant Honoré Oursel, qu’il transmet à la Préfecture de Seine-et-Oise. Le Préfet Marc Chevalier, qui vient d’être nommé par Vichy, ordonne l’arrestation d’Honoré Oursel (arrêté du 12 octobre).

Le camp d’Aincourt, blog de Roger Colombier

Il est arrêté à son domicile, impasse Desrues, le 13 octobre 1940 en même temps qu’Eugène Nicot, conseiller municipal communiste déchu de son mandat en décembre 1939. Ils sont tous deux internés administrativement (1) au «Camp de Séjour Surveillé» d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise) le même jour.
Lire dans le site : Le camp d’Aincourt.

Son épouse Adrienne écrit dès le 22 décembre au Préfet pour réclamer sa libération. Honoré Oursel est puni de deux jours de cellule le 14 janvier pour avoir tenté de faire passer clandestinement par l’intermédiaire d’un proche une lettre à ses cousins, dans laquelle il dénigre les Gardes mobiles. Ce même jour le commissaire Andrey, directeur du camp, émet un avis négatif sur le formulaire de « révision trimestrielle » de son dossier relatif à une éventuelle libération à cause de son « mauvais esprit », mentionnant qu’il est « un des éléments les plus dangereux » du camp.
Les « internés administratifs » à Aincourt en 1940 et début 1941 n’ont en effet pas été condamnés : une révision trimestrielle de leurs dossiers est censée pouvoir les remettre en liberté, s’ils se sont « amendés »… Andrey, dont l’anticommunisme est connu, a émis très peu d’avis favorables.
Le 4 mai 1941, Honoré Oursel, Eugène Nicot, Maurice Lorriguet et Gaston Van Weddingen (3) tous les quatre de Villeneuve-le-Roi, effectuent une démarche auprès d’Aimé Dron, président de la délégation spéciale de Villeneuve-le-Roi, afin d’obtenir des bons de vêtements tant les leurs sont usés. La réponse sera négative après avis demandé au Préfet.

Le 27 juin 1941, Honoré Oursel est transféré au camp de Royallieu, devenu le Frontstalag 122, camp allemand de Compiègne, avec quatre-vingt-sept internés administratifs d’Aincourt, dont Eugène Nicot, à la demande des autorités allemandes.  Ils ont tous été désignés par le directeur du camp avec l’aval du préfet de Seine-et-Oise. Ce transfert intervient peu après la grande rafle concernant les milieux syndicaux et communistes.
En effet, à partir du 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, les Allemands arrêtent plus de mille communistes avec l’aide de la police française (nom de code de l’opération : «Aktion Theoderich»). D’abord amenés à l’Hôtel Matignon (un lieu d’incarcération contrôlé par le régime de Vichy) ils sont envoyés au Fort de Romainville, où ils sont remis aux autorités allemandes. Ils passent la nuit dans des casemates du fort transformées en cachots. Et à partir du 27 juin ils sont transférés vers le camp de Royallieu à Compiègne, via la gare du Bourget dans des wagons gardés par des hommes en armes.

Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Honoré Oursel est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Honoré Oursel est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 942» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date

Dessin de Franz Reisz, 1946

Honoré Oursel meurt à Auschwitz le 17 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 894) et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique).
Il convient de souligner que vingt-six autres «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz ce même jour. C’est le début d’une grande épidémie de typhus au camp principal, qui entraîne la désinfection des blocks, s’accompagnant d’importantes « sélections » des « inaptes au travail » avec comme conséquence la mort dans les chambres à gaz. La veille, vingt-six autres « 45000 » ont ainsi été assassinés. Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois.
 Maurice Rideau  témoigne qu’Honoré Oursel est « sélectionné » pour la chambre à gaz.

Un arrêté ministériel du 18 septembre 1995, paru au Journal Officiel du 21 décembre 1995, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès. Mais cet acte porte plusieurs dates erronées. D’abord celle de son année de naissance (1928 au lieu de 1888 – inversion manifeste avec un autre Oursel, Paul, déporté à Mauthausen le 6 avril 1944) et celle de son décès qui indique « décédé le 29 août 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte, par un nouvel arrêté, les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau
Voir l’article : Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.

pcfvlr.c.f.unblog.fr Les déportés villeneuvois et ablonais

Honoré Oursel a été déclaré « Mort pour la France » et homologué comme « Déporté politique ». La carte a été délivrée à son épouse Adrienne, impasse Desrues à Villeneuve-le-Roi.

Honoré Oursel est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 453055.

Après la Libération, le conseil municipal a donné son nom à une rue de Villeneuve-le-Roi. Sur la plaque de rue on lit « Rue Honoré Oursel. 1888-1943. Résistant, mort en déportation ». Cette rue donne sur l’avenue du Front de Seine et la Seine, comme celle de son domicile, non loin du nouveau Pont de Villeneuve-le-Roi.

  • Note 1 : Compagnie Fluviale HPLM. La Compagnie Générale de Navigation, du Havre à Paris, Lyon et la Méditerranée. Compagnie de transport fluvial, issue de la fusion de deux compagnies, qui a régné sur les rivières et canaux de 1850 à 1972.
  • Note 2 : La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif sans jugement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité
    publique
    « . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 3 : Gaston Van Weddingen, âgé de 47 ans est arrêté en 1942 et interné à Aincourt. Il est déporté le 8 avril 1943 au camp de Sachsenhausen où il meurt.  Une rue de Villeneuve-le-Roi porte son nom.

Sources

  • Photo d’Honoré Oursel : pcfvlr.c.f.unblog.fr : les déportés villeneuvois
  • Photos en buste et en soldat : envoi de sa petite fille, madame Simone Oursel-Gilles (2020).
  • Registre matricule militaire d’Honoré Oursel.
  • Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en février 1992 par André Montagne
  • ©Etat civil en ligne de l’Eure.
  • Les ponts en amont de Paris. www.culture.gouv.fr
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Liste des 88 internés d’Aincourt (tous de l’ancien département de Seine-et-Oise) remis le 27 juin 1941 à la disposition des autorités d’occupation.
  • Archives du CSS d’Aincourt aux Archives départementales des Yvelines, cotes W, dossier personnel.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site Internet Legifrance.
  • Photo plaque de la rue Honoré Oursel in © Google Street-View.
  • © Le CSS d’Aincourt, in blog de Roger Colombier.
  • Montage photo du camp de Compiègne à partir des documents du Mémorial de Compiègne © Pierre Cardon
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique rédigée en 2003, installée en 2012 mise à jour en 2015, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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