Matricule « 45 676 » à Auschwitz

Henri Hureau, © archives municipales / le Maitron
Henri Hureau, Auschwitz le 8 juillet 1942
Henri Hureau : né en 1893 à Béthencourt (Nord) ; domicilié à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) ; prisonnier de guerre en 1914 ; frappeur, polisseur chez Renault ; conseiller municipal communiste ; arrêté le 20 janvier 1941 ; interné à la maison centrale de Clairvaux, aux camps de Rouiller et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 septembre 1942.

Henri Hureau est né le 16 juin 1893 au domicile de ses parents au lieu-dit La Folie, commune de Béthencourt (Nord). Au moment de son arrestation, il habite au 130, rue Jean Jaurès à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne).
Il est le fils de Victoire Legrand, 29 ans, née à Cauroir (Nord) en 1864, tisseuse puis ménagère et de Jean-Baptiste Hureau, 36 ans, né en 1857 à Saint Vasast (Nord) tisseur, puis cuiseur de sucre, son époux. Ses parents se sont mariés à Cauroir (Nord) le 7 janvier 1884. Il a un frère aîné, Florent, qui naît le 25 juillet 1888 à Cauroir (1).
Son registre matricule militaire indique qu’Henri Hureau habite Béthencourt dans le canton de Carnières
et qu’il est frappeur (déformation manuelle des métaux) au moment conseil de révision. Il sera par la suite polisseur chez Renault. Il mesure 1m 69, a les cheveux châtains clairs et les yeux bleus, le nez rectiligne gros aquilin et le front large. Il a un tatouage à l’avant-bras droit (un cœur percé d’un poignard, avec ses initiales HH).
Conscrit de la classe 1913, Henri Hureau signe un engagement volontaire de cinq ans à la mairie de Valenciennes le 19 août 1913. Il est incorporé à Cherbourg au 1er régiment d’infanterie coloniale le 27 août 1913. Le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 le mobilise « aux armées ». Le régiment marche vers la frontière belge.

Camp de prisonniers de guerre de Munchen

Henri Hureau est fait prisonnier le 22 août 1914 lors des combats autour du village de Rossignol (en Gaume, la Lorraine belge, à l’extrémité sud-est de la Belgique). La victoire allemande est totale et la 3è division du corps colonial français est quasiment anéantie. Henri Hureau est interné au camp de prisonniers de guerre à Munchen (Bavière). Il est rapatrié à la suite des accords d’armistice, le 1er janvier 1919. Il est versé au 23è Colonial le 5 mars 1919 en
attente de sa démobilisation qui a lieu le 2 août 1919. Il se retire à Denain (Nord).
Le 6 mai 1920, il est domicilié au 95, grande rue à Maisons-Alfort.

Henri Hureau épouse Louise, Marie Buffière à Voutezac
(Corrèze) le 24 mai 1920 (2). Elle a 21 ans et travaille comme journalière chez Dupont. Le couple a un fils Robert (3), qui naît en 1921 à Saint-Maurice (Seine / Val-de-Marne).
En 1922, Henri Hureau a été embauché comme polisseur sur métaux aux usines Renault. Le couple a emménagé au 9, rue des Bretons à Maisons-Alfort. Il s’inscrit sur les listes électorales à cette date.
A partir de septembre 1935, ils déménagent au 130, grande rue. Ils y demeurent encore en juillet 1936 : la rue a été renommée rue Jean Jaurès, par la nouvelle municipalité.

« Henri Hureau fut élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort le 12 mai 1935, en 20è position (sur 30) sur la liste d’Albert Vassart. L’assemblée municipale le désigna pour être délégué aux élections sénatoriales en 1935 et 1938 » (Le Maitron).
La liste communiste est élue en entier au deuxième tour.

En 1936, son épouse travaille comme journalière chez Dupont, et leur fils comme employé chez Dupont.
Polisseur chez Renault, Henri Hureau est classé « Affecté spécial » pour la réserve de l’armée en 1936 (en cas de conflit il serait mobilisé sur son poste de travail).
En 1939, Marie Hureau est une des responsables de la section de Maisons-Alfort du Comité mondial des femmes contre la guerre.

Vraisemblablement licencié des usines Renault fin 1938, Henri Hureau perd son statut « d’Affecté spécial » pour l’armée et il est donc mobilisé. « Il est mobilisé le 25 août 1939 en Moselle à Leyviller, Barst et Morhange, à partir du III/69è R.I.F. du temps de paix – Installé sur la ligne Maginot (Secteur Défensif de la Sarre puis Secteur Fortifié de Faulquemont). Le 14 juin, le régiment fait face à la grande offensive allemande de la Sarre (opération Tiger) et se replie sur ordre le lendemain vers les Vosges où il dépose les armes du 19 au 21 juin 1940 » (in Cercle Généalogique de Maisons-Alfort (CGMA).

Le 4 octobre 1939, le gouvernement Daladier promulgue un décret, en application de l’article 3 du décret du 26 septembre 1939 interdisant les organisations communistes,  qui suspend les conseils municipaux à majorité communiste élus dans 27 communes de la Seine (dont Maisons-Alfort) et dans 34 en Seine-et-Oise « jusqu’à la fin des hostilités » et les remplace par des «Délégations spéciales». Le Préfet nomme Francis Maugé, âgé de 64 ans, président de la délégation spéciale de Maisons-Alfort en 1939 (5). Le 16 mars 1940, le conseil de préfecture déchoit Henri Hureau de son mandat électif.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Henri Hureau revient à Maisons-Alfort après sa démobilisation.
Début octobre 1940 : le gouvernement de Pétain obtient des autorités allemandes le feu vert pour procéder à l’arrestation des principaux responsables communistes d’avant-guerre des départements de la Seine et de Seine-et-Oise – élus municipaux (Alfortville, Clichy-la-Garenne, Fresnes, Gennevilliers, Ivry, Maisons-Alfort, Romainville, Saint-Ouen, etc.), cadres du Parti communiste et / ou de la CGT. 240 arrestations sont ainsi effectuées.

Henri Hureau est arrêté le 20 janvier 1941
à son domicile par des policiers français, ainsi que 68 autres militants communistes. L’arrêté du Préfet de police de Paris ordonnant son internement administratif « en application du décret du 18 novembre 1939 », est daté du 18 janvier 1941, sous le n° 53.055.

Lors de leur transfert pour la Maison d’arrêt de Clairvaux, ils sont rejoints à la gare de l’Est par un autre groupe de communistes internés à Fontevraud qui ont transité par les gares de Saumur et d’Austerlitz. A leur arrivée à « l’arrêt Clairvaux » de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont transférés à Clairvaux par rotations d’un unique wagon cellulaire, escortés par des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d’Henri Hannart).
Sur leurs conditions d’internement lire dans le site : La Maison centrale de Clairvaux.
La liste de transfert communiquée par le Préfet de police de Paris au Préfet de l’Aube le 26 février 1941 mentionne pour Henri Hureau : « ex Conseiller municipal. Meneur communiste très actif ».

Maquette du CSS Rouillé

Henri Hureau est transféré depuis Clairvaux au Camp de séjour surveillé de Rouillé (6) le 26 septembre 1941 au sein d’un groupe de 57 internés de Clairvaux. Ils y arrivent le 27 septembre.
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé ‎

Le 9 février 1942, il fait partie d’un groupe de 52 internés communistes qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Fronstalag 122), via Poitiers. 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Henri Hureau est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est immatriculé le 8 juillet 1942

On ignorait son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 Le numéro «45 676 ?» inscrit dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (Mille otages pour Auschwitz, éditions de 1997 et 2000) correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules.
Ce numéro, quoique plausible, ne pouvait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules.
En 2018, la publication d’une photo des archives municipales de Maisons-Alfort dans sa notice biographique du Maitron nous permet de valider ce numéro matricule et la photo correspondante (7), d’autant plus que les éléments morphologiques de son registre matricule militaires sont concordants  (nez rectiligne gros aquilin et le front large).
Cette photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.

Dessin de Franz Hirsz, 1946

Henri Hureau meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 480). Il convient de souligner que cent quarante-huit «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie. La mention « perikarditis » portée sur son certificat de décès est très certainement fictive.
Lire dans le site : Des causes de décès fictives
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

Un arrêté ministériel du 10 août 1992, paru au Journal Officiel du 26 septembre 1992, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès d’Henri Hureau. Cet acte porte la date fictive « décédé le 15 septembre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte, par un nouvel arrêté, les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995.
Voir l’article : Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.

La « délégation spéciale » de 1944

Le 21 août 1944, des représentants communistes des FFI prennent possession de la Mairie et se constituent en délégation spéciale : sous la présidence de Jean Marie Marceau, ancien conseiller municipal élu en 1935, ils nomment symboliquement au sein de cette délégation leurs camarades anciens élus municipaux, dont ils  connaissent la déportation, mais ignorent s’ils sont vivants : Bernhard (conseiller municipal Radical Socialiste en 1935, déporté, sera conseiller municipal de 1944 à 1947), Bolze (maire-adjoint en 1935, déporté, sera conseiller municipal de 1944 à 1959), Lucien Frichot (déporté à Auschwitz), Henri Hureau (déporté à Auschwitz), Victor Jardin (déporté à Auschwitz), Marcel Névraumont (déporté à Auschwitz), Raunet (Conseiller municipal en 1935, déporté), Fernand Saguet (deuxième adjoint au maire en 1935, déporté à Auschwitz), Verrier (conseiller municipal en 1935, déporté). Le 19 novembre 1944, une seconde délégation spéciale est désignée par le gouvernement provisoire de la République Française. Elle est présidée par Saulnier, militant communiste. Le Comité local de Libération qui ignore son décès, l’a fait nommer à la Délégation spéciale, comme ses deux camarades Lucien Frichot et Victor Jardin, également morts à Auschwitz.

Henri Hureau est homologué « Déporté politique ». Henri Hureau est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 299530
Son nom est gravé sur la stèle située dans le cimetière de Maisons-Alfort : « à ses enfants – victimes des camps de concentration nazis – déportés internés fusillés et familles de disparus ».

  • Note 1 : Un dossier d’homologation au titre de Résistant, a été déposé par son épouse ou sa famille au service historique de la Défense, à Vincennes.
  • Note 2 : née le 24 juillet 1899 à Juillac (Corrèze), (Louise) Marie Buffière-Hureau dirige la section de Maisons-Alfort du Comité mondial des femmes contre la guerre vers 1939. Le Maitron.
  • Note 3 : Robert Hureau est né le 27 avril 1921 à Saint-Maurice (Seine). Il est comptable chez Bachelet. Il est élu conseiller municipal de Maisons-Alfort le 27 juin 1945. Son élection fut annulée, mais il est réélu en 1947 et en 1953 (mandat 1953-1959). In Le Maitron et Blog du CGMA.
  • Note 4 : Cette décision est prise en application de la loi de déchéance du 21 janvier 1940 qui stipule dans son article 1 «Tout membre d’une assemblée élective qui faisait partie de la Section Française de l’Internationale Communiste, visée par le décret du 26 septembre 1939, portant dissolution des organisations communistes, est déchu de plein droit de son mandat, du jour de la publication de la présente loi, s’il n’a pas, soit par une démission, soit par une déclaration, rendue publique à la date du 26 octobre 1939, répudié catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites par le décret susvisé ».
  • Note 5 : Ancien fonctionnaire de la Préfecture de la Seine, où il termina sa carrière comme inspecteur des services communaux, il avait été maire de Sèvres de 1929 à 1932 (notice G. Blanc-Cesan). Il est nommé maire par le gouvernement de Vichy de 1940 à 1944.
  • Note 6 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au
    camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. /
    In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 7 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en juillet 1992.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier. Edition informatique 2012, notice Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule.
  • https://maitron.fr/spip.php?article74474, notice HUREAU Henri, Jean, Baptiste par Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule, version mise en ligne le 5 octobre 2009, dernière modification le 16 janvier 2018.
  • Cercle Généalogique de Maisons-Alfort (CGMA). Maisonnais déportés.
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Recherches de Michel Certano (association « Esprit de Résistance ») à partir du Bulletin municipal de Boulogne-Billancourt (supplément au n° 335, avril 2005) établissement d’une liste des déportés des usines Renault. Note d’Annie Lacroix-Riz, historienne « Arrestations de militants communistes de Boulogne Billancourt, décembre 1941, juillet 1942 » établie à partir des archives de la préfecture de police de Paris.
  • Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère dela Défense).Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948, établie à partir des déclarations de décès du camp d’Auschwitz. Liste Auch 1/7
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • http://charentonneau.wordpress.com/tag/maire-de-maisons-alfort, notice G. Blanc-Cesan.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / collection André Montagne.
  • © Bulletin de l’Amicale Châteaubriant, Rouillé, Voves. Maquette du CSS Rouillé, œuvre de Camille Brunier, ancien Résistant, ancien menuisier, professeur d’atelier au Lycée de Vonours.
  • © Site Internet Lesmortsdanslescamps.com
  • © Musée d’Auschwitz Birkenau. L’entrée du camp d’Auschwitz 1.
  • Etat civil et registres militaires du Nord en ligne.

Notice biographique rédigée en 2003, mise en ligne en 2012, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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