Lucien Penner retour d’Auschwitz, raconte…

Lucien Penner retour d’Auschwitz, raconte…

  Lucien Penner est déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942. Voir sa notice biographique : Penner Lucien.  Il survit dans ce camp jusqu’au 23 février 1944, date à laquelle il est transféré à Buchenwald. Le 26 octobre 1944, nouveau transfert à Neuengamme (sous-camp de Sachsenhausen). Puis retour à Buchenwald. Lucien Penner fait alors partie…

Les « 45.000 » dans les « marches de la mort ».

Les « 45.000 » dans les « marches de la mort ».

L’évacuation de Mauthausen, récit de René Petitjean. Carte des évacuations des 45.000.  © Claudine Cardon-Hamet La dispersion des survivants du convoi du 6 juillet 1942, commencée en 1944, augmente au fil des mois, à mesure que se multiplient les évacuations des camps dans lesquels ils sont affectés. Comme pour la période précédente, l’éparpillement des survivants rend…

Du  camp de Chateaubriant à Auschwitz, via Compiègne

Du camp de Chateaubriant à Auschwitz, via Compiègne

On lira également les deux articles du site qui exposent les raisons des internement, des fusillades et la déportation dite de « répression » :La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942)  et «une déportation d’otages». Présentation du camp et récits  En bistre des extraits du texte « Les 27 de Châteaubriant » in www.museehistoirevivante.com.expovirtuelle/les27/lecamp.htm. En vert, des extraits de récits du camp de Choisel, dissimulés sous une couverture…

L’odyssée de six évadés de Compiègne et de celles et ceux qui les hébergèrent

L’odyssée de six évadés de Compiègne et de celles et ceux qui les hébergèrent

Témoignages d’Odette Dalenne, d’Hélène Valquenard et de Simone Thomas Ces témoignages, rassemblés par Chantal Dalenne (1) viennent en complément de l’article de ce site : 22 juin 1942 : 19 internés s’évadent du camp de Compiègne par un souterrain. « Vers la fin juin 42, six des évadés du camp de Royallieu de Compiègne ont…

Une famille décimée

Une famille décimée

Madame Agathe Novak-Lechevalier, petite fille de Moïse Novak, déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942, m’a envoyé ce courriel en juin 2014, qui témoigne pour toute une famille de résistants du Calvados décimée par les nazis, comme l’ont été des dizaines d’autres familles de « 45000 ». « Ma famille a été décimée…

Compiègne, le 5 mars 1941 : « ils ont des gueules de vaincus ! »

Compiègne, le 5 mars 1941 : « ils ont des gueules de vaincus ! »

La « Marseillaise » pour Corentin Cariou, Jean Baptiste Rechaussière, Pierre Rigaud « Parmi nous, en attendant la déportation, des otages étaient prélevés. Durant une longue période, ce fut presque tous les jours… Un jeudi, les Allemands sont venus chercher Pierre Rigaud (1) ; nous étions ensemble, nous étudiions. A peine le temps des adieux, nous apprenions qu’ils…

Raymond Montégut : écrire notre histoire…

Raymond Montégut : écrire notre histoire…

Nous n’oublions pas, vous n’oublierez pas ! Dans une lettre qu’il adresse le 24 septembre 1974 à son camarade Hadrien Humbert, Raymond Montégut réfléchit sur l’histoire commune à tous les déportés de leur convoi à Auschwitz. Cette lettre est symbolique de ce qu’ont dit ou écrit la plupart des rescapés qui se sont exprimés sur ce…

Le 8 juillet 1942 : tonte, désinfection, « paquetage » et « visite médicale ».

Le 8 juillet 1942 : tonte, désinfection, « paquetage » et « visite médicale ».

Ces témoignages viennent en complément de l’article du site L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942 Dans le Block 27, les arrivants doivent se dévêtir totalement. Puis ils sont tondus, cheveux et poils. Marcel Cimier (1) écrit : «Nous étions tous méconnaissables, nous avions bien de vraies touches de bagnards». Ils reprennent ensuite la file devant…

L’appel et les sélections à Auschwitz

L’appel et les sélections à Auschwitz

Les appels à Auschwitz : de terribles moments : Témoignages de six « 45.000 » : René Aondetto, René Besse, Georges Dudal, René Maquenhen, Pierre Monjault, Raymond Montégut. L’appel du soir Devant les blocks. Les « 45 000 » découvrent avec horreur des files de cadavres devant les bâtiments voisins. « Nous avons vu tellement de cadavres…

Auschwitz, témoignage d’Auguste Monjauvis, le 7 juin 1945

Auschwitz, témoignage d’Auguste Monjauvis, le 7 juin 1945

Dans cette lettre, Auguste Monjauvis répond à Henriette Mauvais (1), déportée à Auschwitz dans le convoi du 24 janvier 1943 des « 31 000 », qui attend de lui des nouvelles de ses camarades du 14ème arrondissement de Paris déportés à Auschwitz. Il lui expose les difficultés qu’il rencontre à « préciser ou prouver »…

Les sélections : témoignage de Marcel Cimier

Les sélections : témoignage de Marcel Cimier

  Janvier 1943 : Marcel Cimier, Raymond Langlois et Marcel Starck passent devant le médecin major SS qui procède aux sélections pour la chambre à gaz. Marcel Starck est placé du «côté droit», ses deux camarades «du côté gauche», momentanément sauvés.  Récit de Marcel Cimier (rescapé 45371) : «Au mois de janvier 1943, je rentrais de…

Quatre « 45000 » dans une « Stehzelle » du Block 11

Quatre « 45000 » dans une « Stehzelle » du Block 11

Pour avoir dérobé deux pains, quatre « 45.000 » sont internés dans une Stehzelle (« cellule à rester debout ») du block 11 pendant 27 heures. La mort par privation de nourriture les attend : ils ne doivent la vie qu’à un manquement à la procédure du Blockfürher…   Quatre « 45 000 », condamnés à la Stehzelle du block 11, sont…

La prison «Bonne Nouvelle» de Rouen : le témoignage d’André Pican

La prison «Bonne Nouvelle» de Rouen : le témoignage d’André Pican

Ce témoignage est tiré du manuscrit écrit en prison par André Pican, instituteur, organisateur de la Résistance en Seine-Inférieure, avant qu’il ne soit fusillé au Mont-Valérien le samedi 23 mai 1942. André Pican a été incarcéré à la prison «Bonne-Nouvelle» le 11 avril 1940, avant d’être transféré au bagne de Beaulieu. Libéré à la débâcle,…

Louis Eudier : le départ de Royallieu, l’arrivée à Auschwitz, l’organisation clandestine, Stalingrad.

Louis Eudier : le départ de Royallieu, l’arrivée à Auschwitz, l’organisation clandestine, Stalingrad.

Plusieurs années après son retour de déportation, Louis Eudier a écrit un livre : «Notre combat de classe et de patriotes 1934-1945»(1) retraçant ses années de lutte au Havre et sa déportation.  Mais auparavant, dans les années 1960, il avait déjà témoigné dans le «Patriote Résistant» : le texte qui suit reproduit trois feuilles dactylographiées envoyées…