A Auschwitz, le 8 juillet 1942
Photo de famille 1937 © collection René Denizou

Matricule « 45.332 » à Auschwitz

René Carpentier : né en 1893 à Crépy-en-Valois (Oise) ; domicilié à Fresnes (Seine / Val-de-Marne) ; ébéniste ; conseiller municipal communiste de Fresnes ; arrêté le 8 octobre 1940 ; interné au camp d’Aincourt, aux maisons centrales de Fontevraud et de Clairvaux, aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 27 août 1942. 

René Carpentier est né le 1er juin 1893, au 3, rue aux Fromages à Crépy-en-Valois (Oise). Au moment de son arrestation, René Carpentier habite au 15 Grande Rue à Fresnes (Seine / Val-de-Marne).
Il est le fils de Marie, Julie Leclère, 41 ans, sans profession et de Charles, Alphonse Carpentier, 44 ans, ébéniste. Il est l’un des cadets d’une famille de dix enfants qui habitait auparavant au 1, rue Thiers : Charles (1876), Gustave (1878), Georges (1886) Fernande (1889), Angèle (1891), Reine(1896), Léon, Andrée, Gaston.
En 1906, Léon, Gaston et René qui dès l’âge de 10 ans, travaillent comme apprentis à la menuiserie Clair où travaille leur père (recensement de Crépy en Valois).

En 1911, il vit avec ses parents au 74, Grande Rue à Saint-Sauveur (Oise) dans le quartier du Centre. René Carpentier y apprend le métier d’ébéniste, qu’il exerce chez M. Clair. Son père et sa mère travaillent alors comme menuisiers chez Aulas à Crépy-en-Valois (Oise).
René Carpentier est ébéniste et habite à Saint-Sauveur (Oise) au moment du Conseil de révision.
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 81 (il est donc très grand pour l’époque), a les cheveux châtain, les yeux brun, le nez et
la bouche moyens, le visage ovale. Il possède un niveau d’instruction n° 2 (possède une instruction primaire).
Conscrit de la classe 1913, il est incorporé le 26 novembre 1913 et est intégré au 5ème Régiment d’Artillerie le jour même, comme 2ème canonnier.

croix de guerre avec étoile en vermeil.

Après les combats d’avril 1915 pour reprendre la crête des Eparges (Meuse), René Carpentier est cité à l’ordre du jour n° 63 du commandant supérieur de la défense de la place de Verdun et gouverneur de Verdun (général de division Michel Henri Marie Coutanceau)le 21 avril 2015 « A servi la tourelle de 75 avec un grand zèle ». Il reçoit la croix de guerre avec étoile en vermeil.
Il passe au 6ème Régiment d’Artillerie à pied le 19 mars 1916. Il est brièvement hospitalisé à Toul pour problèmes gastriques au début de l’année 1916. Il reçoit une permission de 7 jours, puis rejoint son corps. Il est nommé brigadier le 9 mai 1917, maréchal des logis le 17 janvier 1918. Le 19 septembre 1918, il passe au 155ème Régiment d’Artillerie à pied. Le 1er août 1919 il passe au 156ème Régiment d’Artillerie à pied. Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 8 août 1919 (certificat de bonne conduite accordé). Il
se retire alors à Saint-Sauveur.

Il épouse Madeleine, Marie Malessan le 17 mai 1919 à Saint-Sauveur (Oise).  Elle est née le 5 février 1899 à Saint-Sauveur (décédée à Fresnes le 18 novembre 1969).
Le couple a deux filles (Lucienne qui naît en 1920 et Simone en 1921).  Le couple s’installe à Montmacq (Oise) en mai 1921, où habite la famille de la mère de René Carpentier (au 59, Grande Rue) et où naît Simone. La famille vient s’installer à Fresnes en septembre 1923 au 15, grande rue à Fresnes (Seine / Val-de-Marne).
En juillet 1930, ils sont à nouveau à Saint-Sauveur et en août de la même année, retournent à Fresnes (même adresse).

Front Rouge agrandissement ©  FNDIRP

René Carpentier adhère au Parti communiste en 1933. Il est candidat du Parti communiste aux élections municipales de 1935.
Il est élu aux élections partielles des 27 juin et 4 juillet 1937 sur la liste de Maurice Catinat (1).
Le « Front rouge » du 19 juin 1937, périodique du Parti communiste qui présente les candidats communistes « Des vieux habitants de Fresnes, des travailleurs honnêtes » le dépeint ainsi : « Carpentier René. Ébéniste syndiqué, membre du Parti depuis 1933. Candidat du Parti aux élections municipales de 1935».

A la déclaration de guerre de 1939, René Carpentier, père de famille de deux enfants, est placé de ce fait le 1er septembre 1939 dans la classe de mobilisation 1909 (article 58 de la loi du 31 mars 1928) et n’est donc pas mobilisé.
Le Conseil municipal de Fresnes est suspendu par le décret Daladier du 4 octobre 1939 « jusqu’à la fin des hostilité » et remplacé par une
« délégation spéciale » (2).
René Carpentier est déchu de son mandat le 9 février 1940, par le conseil de préfecture en application de la Loi du 21 janvier 1940 (3). Lire dans le site :   La municipalité communiste élue de Fresnes élue en 1937 décimée par Vichy et l’occupant nazi.

Le 13 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht occupent Créteil et Fresnes le 16 juin (elles investissent la prison). Le 14 juin elles sont entrées dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

René Carpentier est arrêté par la police française le 8 octobre 1940 en application du décret du 18 novembre 1939. Trois jours avant, douze autres membres du Conseil municipal déchu en 1940, et trois militants communistes de la commune avaient été arrêtés dans la grande rafle (4) organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de l’ancien département de la Seine. 210 élus, cadres du parti et de la CGT sont ainsi arrêtés. Sept anciens conseillers municipaux de Fresnes et trois
autres de ses camarades Fresnois seront déportés avec lui vers Auschwitz le 6 juillet 1942, comme otages communistes.

Après deux jours passés au Dépôt de la Préfecture, René Carpentier est interné le 11 octobre au camp de «séjour surveillé» d’Aincourt ouvert spécialement, le 5 octobre 1940, par le gouvernement de Vichy pour y enfermer les communistes arrêtés (son n° de dossier : 81.349). Lire dans le site Le camp d’Aincourt .

Fontevraud : les « cages à poules »

Le 4 décembre 1940 il est transféré avec une centaine d’internés d’Aincourt, dont Eugène Degdier à la Maison centrale de Fontevraud (Maine-et-Loire), considérée comme la centrale pénitentiaire la plus dure de France, avec celle de Clairvaux.
Quatre-vingt militants communistes – emprisonnés à Fresnes, la Santé ou Poissy avant la fin de la guerre, où il purgeait de lourdes peines de prison – y ont été incarcérés depuis juin 1940, devant l’avancée allemande.
Il y côtoie Henri Asselineau qui sera déporté avec lui à Auschwitz, Gaston Bernard, Fernand Alby (maire du 13ème à la Libération), Lucien Chapelain (maire-adjoint communiste de Bondy), qui seront également déportés dans des camps de
concentration allemands et qui témoigneront de la dureté du régime pénitentiaire à Fontevraud.

Note des renseignements généraux adressée au Préfet de l’Aube

Par arrêté du 8 janvier 1941, il est à nouveau transféré le 20 janvier à la Maison centrale de Clairvaux (Aube).
Lire dans le site
La Maison centrale de Clairvaux

Clairvaux, la salle de discipline

Le 26 février 1941, le Préfet de l’Aube reçoit du Préfet de police de Paris (via les renseignements généraux) les renseignements qu’il a sollicités sur les prisonniers internés dans son établissement le 20 janvier, via Aincourt et Fontevraud. Pour René Carpentier, les Renseignements Généraux ont écrit « ex conseiller municipal communiste de Fresnes, participait très activement à la propagande clandestine ».
René Carpentier est transféré au « camp de séjour surveillé » de Rouillé (5) le 26 septembre 1941 avec Eugène Degdier au sein d’un groupe de 56 internés de Clairvaux. Ils y arrivent le 27 septembre. Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎

Le 9 février 1942, il fait partie d’un groupe de 52 internés communistes qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Fronstalag 122), via Poitiers. 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui. Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, René Carpentier est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est immatriculé le 8 juillet 1942

René Carpentier est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45332» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
La  photographie anthropométrique correspondant à ce numéro d’immatriculation (6)  a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz. Elle a été identifiée par un rescapé de son convoi.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

René Carpentier meurt à Birkenau le 27 août 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 158).
Un arrêté ministériel du 12 juillet 2007 paru au Journal Officiel du 7 août 2007, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et
jugements déclaratifs de décès de René Carpentier. Mais il comporte une date erronée : « décédé le 15 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Il serait souhaitable que le ministère prenne en compte, par un nouvel arrêté, la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995. Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.

Délibération du 24 août 1944, photocopie fournie par Maurice Catinat (21 avril 1993).

Le 24 août 1944 lors de la séance en Mairie qui consacre la « Libération de Fresnes et la reprise des pouvoirs par l’ancienne municipalité et Comité local de Libération », Maurice Catinat est désigné à l’unanimité comme président. Les membres du Comité local de Libération décident de céder leur place au conseil à leurs collègues internés et déportés au fur et à mesure de leur rentrée (décision conforme à l’esprit du gouvernement d’Alger). René
Carpentier est indiqué sur le procès verbal : interné et déporté en Allemagne.

René Carpentier est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes  GR 16 P 108016

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune, dans le cimetière communal, et sur la plaque commémorative dans le hall de la mairie de Fresnes : « Hommage du conseil municipal et de la population de Fresnes à leurs conseillers municipaux victimes de la barbarie Nazie. Le 11/11/1945 ».

  • Note 1 : Aux élections du 12 mai 1935 la liste d’Unité d’action antifasciste est élue. Maurice Catinat est désigné comme premier adjoint. Mais, le conseil de la préfecture annule l’élection au conseil le 26 juin 1935. « Maurice Catinat conduisit alors à un succès total une liste de vingt-trois candidats communistes aux élections municipales partielles des 27 juin et 4 juillet 1937. Il remplaça Arthur Tellier dans les fonctions de maire. Solidaire du Parti communiste lors du Pacte germano-soviétique, Catinat fut envoyé en séjour surveillé le 19 décembre 1939 »  (Le Maitron, notice Jean Maitron, Claude Pennetier)
  • Note 2 : Le gouvernement Daladier promulgue un décret le 4 octobre 1939, en application de l’article 3 du décret du 26 septembre précédent, qui suspend les conseils municipaux à majorité communiste élus dans 27 communes de la Seine et 34 en Seine-et-Oise « jusqu’à la fin des hostilités » et les remplace par des « délégations spéciales ».Note 3 : La loi de déchéance du 21 janvier 1940 stipule dans son article 1 «Tout membre d’une assemblée élective qui faisait partie de la Section Française de l’Internationale Communiste, visée par le décret du 26 septembre 1939, portant dissolution des organisations communistes, est déchu de plein droit de son mandat, du jour de la publication de la présente loi, s’il n’a pas, soit par une démission, soit par une déclaration, rendue publique à la date du 26 octobre 1939, répudié catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites par le décret susvisé ».
    Note 4 : « PC. La répression s’est exercée avec des moyens accrus. En effet, à la suite de démarches pressantes faites auprès de l’autorité occupante, la préfecture de police a pu obtenir qu’il ne soit pas mis obstacle à l’application des décrets-lois des 18 novembre 1939 et 3 septembre 1940 ». Rapport des Renseignements généraux du 7 octobre 1940.
  • Note 5 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. (site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé).
  • Note 6 : 524 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • © Archives en ligne de l’Oise (état civil et recensements) et Registres matricules militaires de l’Oise en ligne.
  • Plaquette-souvenir éditée par la municipalité de Fresnes.
  • Recherches menées en 1973 et 1974 par Roger Pélissou, rescapé du convoi du 6 juillet 1942, qui vint habiter Fresnes à la Libération. Il a
    fait reproduire la photo de René Carpentier par la © FNDIRP.
  • Souvenirs de René Denizou, fils de Géry Denizou.
  • Témoignages de Maurice Catinat, arrêté le 5 octobre 1940, ancien maire, d’Auguste Monjauvis et de Roger Pélissou.
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition
    informatique 2012.
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Délibération du 24 août 1944, photocopie fournie par Maurice Catinat (21 avril 1993).
  • © Site InternetLégifrance.gouv.fr
  • © Site Internet Lesmortsdanslescamps.com
  • © Photo séance de punition à Clairvaux, collection Henri Manuel, Musée national des Prisons, ministère de la Justice.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / collection André Montagne.
  • © Musée d’Auschwitz Birkenau. L’entrée du camp d’Auschwitz 1.

Notice biographique rédigée en 2007, mise en ligne en 2012, complétée en 2017, 2020 et 2022 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Un Commentaire

  1. Merci pour ce témoignage émouvant et poignant.
    j'habite Saint-Sauveur et René Carpentier était le frère de mon grand-père maternel Georges Carpentier.
    Ce texte comble les manques que la mémoire familiale avaient laissé dans mon esprit d'enfant de l'après guerre.
    La précision de cette biographie est remarquable et mérite d'être soulignée.

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