Bordereau de Flossenbürg, avec sa signature

Matricule « 46.153 » à Auschwitz   Rescapé

Lucien Tourte : né en 1899 à Saint-Pierre Chérignat (Creuse) ; domicilié à Maisons-Alfort (Seine) ; fraiseur, tourneur pour électricité ; syndicaliste et communiste ; arrêté le 27 décembre 1940 ; interné aux camps de Rouillé Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Flossenbürg ; rescapé.

Lucien Tourte est né le 8 janvier 1899 à Saint-Pierre Chérignat (Creuse). Il habite au 6, rue Ernest Renan à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation. Il est le fils naturel de Marie Tourte, 20 ans, cultivatrice, demeurant à la Terrade, hameau de Saint-Pierre Chérignat.
Selon sa fiche matricule militaire Lucien Tourte mesure 1m66, ales cheveux et les yeux marrons, le front moyen, le nez ordinaire et bouche petite, les lèvres minces, le menton saillant, le teint pâle et le visage plein. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire et écrire et compter, instruction primaire élevée).
Au moment du conseil de révision, il travaille comme tourneur pour métaux, puis tourneur pour électricité au Blanc-Mesnil, où il habite. Conscrit de la classe 1919, Lucien Tourte aurait dû être mobilisé en 1918 comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Le conseil de révision l’ajourne en 1918 et il est reclassé avec la classe 1920.

Le 21 février 1920, Lucien Tourte épouse Denise, Eugénie, Cyprienne Legrand, au Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise / Seine-Saint-Denis). Elle est née le 5 octobre 1896 à Beaumont-les-Autels (Eure-et-Loir). Elle est décédée à Corbeil le 17 janvier 1977. Le couple aura deux enfants : Lucienne, Angèle qui naît à Paris XIIe le 18 juin 1922 (elle est décédée le 18 janvier 2002 à Chatenay-Malabry / 92) et Robert, Denis, qui naît à Paris XIIe le 9 octobre 1925 (il est décédé le 23 décembre 2007 à Brunoy / 91). Lucien Tourte est appelé au service militaire le 18 mars 1920 et affecté le même jour au 87è Régiment d’Artillerie, comme 2èmecanonnier. Le 1erseptembre 1921, il est transféré au 20 bataillon d’ouvriers d’artillerie. Le 1ermars 1922, il est mis en disponibilité, « certificat de bonne conduite accordé » et « se retire » avenue du Centre au Blanc-Mesnil.
En juin 1923, le couple Tourte habite au 25, rue du Faubourg Saint Antoine à Paris 11ème.
Lucien Tourte est syndiqué et militant du Parti communiste. En juillet 1927, le couple habite Villa des Pensées, rue Victorine au Blanc-Mesnil.

Le Populaire
Le 6 ,rue Ernest Renan à Maisons-Alfort

Passionné de football, Lucien Tourte anime en 1932 l’équipe première de l’USO XIè, affiliée à l’USGT (communiqué de l’USO 11è : « notre camarade Lucien Tourte dirige l’équipe première de main de maître et nul doute que sous son commandement, elle obtiendra de bons résultats ».
Le 14 juin 1934, les Tourte déménagent à Maison Alfort, au 6, rue Ernest Renan, où le couple sera domicilié jusqu’à l’arrestation de Lucien Tourte. En 1937 Lucien Tourte travaille comme fraiseur chez Gnôme et Rhône, à Paris 13ème, 70 boulevard Kellermann. Pour l’armée, cet emploi le fait alors « passer » théoriquement dans la réserve de l’armée active, au 22ème BOA (bataillon d’ouvriers d’artillerie), en tant qu’« affecté spécial » (il serait mobilisé à son poste de travail en cas de conflit). Il côtoie dans cette usine Lucien GodardHenri MartiMaurice Fontès et Marceau Tellier qui seront déportés avec lui à Auschwitz.
A la mobilisation générale de 1939, il est maintenu dans l’« affectation spéciale » chez Gnôme et Rhône.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. Elles occupent la banlieue parisienne les jours suivants. Paris cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.  Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…)
Lucien Tourte est considéré comme « démobilisé de fait » le 25 juin 1940.
Sous l’Occupation allemande, Lucien Tourte travaille à « l’Union de l’électricité »  (UDE, secteur de Vitry-sur-Seine).

Actif dans la clandestinité, c’est pour « détention de machine à polycopier et diffusion de tracts anti-allemands » que des policiers français du commissariat de Puteaux en liaison avec la Brigade spéciale des Renseignements généraux(Lire dans le blog La Brigade Spéciale des Renseignements généraux), l’arrêtent à son travail, le 27 décembre 1940, « ainsi que d‘autres camarades » dit son épouse, qui sera également arrêtée pour « complicité dans la diffusion et la détention de matériel« . Ceux-ci sont arrêtés à des dates différentes.
Le registre de la Brigade spéciale (BS1) des Renseignements généraux du 31 décembre récapitule cette rafle qui a concerné 26 personnes soupçonnées d’activités communistes clandestines.

Registre de la BS1 en date du 31 décembre qui  récapitule les arrestations

Sur les 26 arrêtés, 20 seront inculpés et 15 seront dirigés vers le dépôt de la Préfecture (5 inculpés sont laissés libres). Parmi les militants envoyés au Dépôt, René Caron, André Lanvert, et Félix Vinet.
Lucien Tourte et ses camarades sont inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 interdisant les organisations communistes. Il est écroué à la Santé le 31 décembre 1941 en attente de son jugement.

Le 29 avril 1941 il comparait devant la 12ème chambre du Tribunal correctionnel de la Seine avec une vingtaine d’autres militant(e)s, dont trois d’entre eux seront déportés avec lui à Auschwitz (René Caron, Martial Georget et Félix Vinet). Il est condamné à 15 mois d’emprisonnement. Il se pourvoit en appel.
Le 7 juin 1941, Lucien Tourte est écroué à la Maison d’arrêt de Fresnes. Le 28 juillet, sa peine d’emprisonnement est réduite pas la Cour d’appel.
A la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, il n’est pas libéré.

Maquette du CSS Rouillé par Camille Brunier

Renvoyé au Dépôt de la Préfecture le 29 septembre 1941, le préfet de police de Paris, François Bart, a en effet ordonné son internement administratif au CSS de Rouillé en application de la Loi du 3 septembre 1940 (1). Lucien Tourte est détenu au Dépôt jusqu’à son transfert, le 9 octobre 1941 au camp de Rouillé (2), au sein d’un groupe de soixante communistes de la région parisienne (40 détenus viennent comme lui du dépôt de la Préfecture de Police de Paris et  20 viennent de la caserne des Tourelles). 

Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne (Frontstalag 122). Le nom de Lucien Tourte (n° 177 de la liste) y figure et c’est au sein d’un groupe de 168 internés (3) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942.

La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942. Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Lucien Tourte est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Lucien Tourte est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46153» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. Ce matricule lui sera tatoué sur l’avant-bras gauche quelques mois plus tard.
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet : Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi. Les autres, dont je suis nous restons à Birkenau où nous sommes employés pour le terrassement et pour monter des baraques appelées Block (Pierre Monjault). Lucien Tourte, électricien de métier est ramené à Auschwitz I. Il est témoin de l’horreur au quotidien, décrite minutieusement par René Maquenhen (lire dans le blog, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz.
La plupart des « 45.000 » vont mourir dans les premiers mois de leur arrivée. A la fin de l’année 1942, ils ne sont plus que 220 survivants et 150
environ en mars 1943 !

En application d’une directive de la Gestapo datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus des KL en provenance d’Europe occidentale la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, Lucien Tourte, comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, reçoit en juillet 1943 l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments. Ce droit leur est signifié le 4 juillet 1943. Lire dans le site : Le droit d’écrire pour les détenus politiques français.

Les 31 pour Flossenbürg

Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants. Lire l’article du site « les 45000 au block 11.  Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.
Le 3 août 1944, il est à nouveau placé en “quarantaine”, au Block 10, avec les trois quarts des “45000” d’Auschwitz pour être transférés vers d’autres camps (ce qu’ils ignorent). Un groupe de 31 est transféré le 28 août pour Flossenbürg, un autre groupe de 30 pour Sachsenhausen le 29 août 1944. Un troisième groupe de 30 quitte Auschwitz pour Gross-Rosen le 7 septembre. D’Auschwitz, Lucien Tourte est transféré le 28 août 1944 à Flossenbürg où il arrive le 31 août 1944 avec trente autres « 45000 ». Il y reçoit le matricule « 19906 ». Il est affecté au Kommando Altenhammer de Rochlitz le 27 octobre 1944, avec Georges Rousseau, (Ratisbonne Messerschmitt y a installé une usine de production pour construire le Messerschmitt BF 109).

Le 29 octobre 1944 il est transféré à Wansleben (près de Buchenwald) avec Georges Rousseau, où ils arrivent le 1er novembre où ils sont enregistrés : Lucien Tourte reçoit le matricule (n° 93425). 2000 détenus travaillent
dans les anciennes mines à la fabrication de moteurs d’avions Junkers, de pièces pour les V1 et V2, de pompes pour les avions Messerschmitt.
Le 12 avril 1945, Wansleben est évacué à marche forcée. Les « 45 000 » et leurs camarades vont contourner Halle par le nord.« À 5 heures du matin
les détenus sont rassemblés. On leur distribue une soupe épaisse et grasse, et du pain, contrairement au régime extrêmement restreint habituel, ce qui aura pour beaucoup des conséquences désastreuses. Puis ils sont formés en colonne pour entamer une longue « marche de la mort », en direction
de Dessau et Schönebeck. Vers 8 h, en queue de colonne, les retardataires, ceux qui ne peuvent plus avancer, commencent à être abattus. La marche se
poursuit de nuit jusqu’à 5 h du matin, et cette longue errance dure jusqu’au 14, où les Allemands abandonnent la colonne de prisonniers près du village de Hinsdorf. Ce jour, un détachement de la 104ème division d’infanterie américaine Timberwolf, sous le commandement du général Terry Allen, libère le camp 
» (Wikipedia). André Gaullier et Maurice Rideau s’évadent le 13. Les autres « 45000 » sont libérés le 14 ou le 15 avril 1945 entre les villages de Quellendorf et de Hinsdorf. Lucien Tourte est libéré par la 7ème armée américaine le 14 avril 1945 (secteur de Halle).
Lucien Tourte regagne la France, via Sarrebourg, le 24 mai 1945. Il reprend un travail  de mécanicien.

Lucien Tourte est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance, au titre du « Front national pour la liberté et l’indépendance de la France », à partir de juillet 1940 (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL).
Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 575761 (4).
Il est homologué « Déporté politique » le 27 septembre 1953.

Lucien Tourte meurt à Draveil (Essonne) le 18 janvier 1965.

  • Note 1 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy en 1941. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Les premiers visés sont les communistes.
    Note 2 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. /In site
    de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
    Note 3 : Dix-neuf internés de la liste de 187 noms sont manquants le 22 mai. Cinq d’entre eux ont été fusillés (Pierre Dejardin, René François,
    Bernard Grimbaum, Isidore Pertier, Maurice Weldzland). Trois se sont évadés (Albert Belli, Emilien Cateau et Henri Dupont). Les autres ont été soit
    libérés, soit transférés dans d’autres camps ou étaient hospitalisés.
    Note 4 : Cette organisation de résistance est créée en mai 1941 sous le nom de « Front national pour la liberté et l’indépendance de la France » par le Parti communiste clandestin afin de rassembler en plus de ses militants déjà engagés dans la Résistance, d’autres résistants non communistes.  Dans la zone Sud, il porte le nom de « Front National pour la Libération de la France ». Ce mouvement était le plus souvent désigné sous son nom abrégé de « Front National », qui n’a rien à voir, bien évidemment, avec le parti politique d’extrême droite des Le Pen.

Sources

  • Témoignages de Maurice Rideau et Henri Marti (deux autres « 45 000 » rescapés).
  • Etat civil de Saint-Pierre Chérignat (11 janvier 1994).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en décembre 1989 (Val de Fontenay).
  • CSS Rouillé : Liste du 22 mai 1942, transfert vers Compiègne (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLI-42).
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen).
  • © Bulletin de l’Amicale Châteaubriant, Rouillé, Voves. Maquette du CSS Rouillé, œuvre de Camille Brunier, ancien Résistant, ancien menuisier,
    professeur d’atelier au Lycée de Vonours.
  • Registres matricules militaires.
  • Archives de la Préfectures de police de Paris, dossiers Brigade spéciale des Renseignements généraux, registres journaliers des arrestations.
  • Archives en ligne du Val de Marne et de Paris (recensements et élections).
  • Archives d’Arolsen.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une biographie rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 »,éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie. Pour compléter ou corriger cette notice, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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