Matricule « 45 864 » à Auschwitz

12 juillet 1937 © « archives définitives » RATP
Victor Jardin, 8 juillet 1942 à Auschwitz
Victor Jardin : né en 1907 à Créteil (Seine / Val-de-Marne) ; domicilié à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) ; aide maraîcher, chauffeur livreur , machiniste à la TCRP ; conseiller municipal communiste ; arrêté le 12 juillet 1941;   interné à la caserne des Tourelles ; aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 11 septembre 1942.

Victor Jardin est né le 9 février 1907 à Créteil (Seine / Val-de-Marne).
Il habite au 288, rue Jean Jaurès, à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation. Il est le fils d’Augustine Blaisot, née en 1885 et de Victor, Alphonse Jardin, né en 1877, tous deux maraîchers, domiciliés au 6, rue de Bonne à Créteil.
A seize ans, Victor Jardin est commis-maraîcher chez ses parents jusqu’à son service militaire (il est appelé le 13 mai 1927 et affecté à la 11ème compagnie, au 106ème RI stationné à Mourmelon). Il est rendu à la vie civile le 14 avril 1928.
« Victor Jardin travaillait alors à Charenton (Seine / Val-de-Marne) et vivait avec sa femme, couturière – qu’il avait épousée dans la commune le 5 novembre 1931 – et son fils né en 1933 » (Le Maitron).

Victor Jardin épouse en effet à Charenton Eva Meyrignac, couturière, le 5 novembre 1931.
Le couple a un garçon, Roland, qui naît le 26 avril 1933. La famille vient habiter au 108, rue de Créteil à Maisons-Alfort.
Après son emploi de commis-maraîcher, Victor Jardin travaille comme livreur cycliste et motocycliste, puis comme chauffeur-livreur. Suit ensuite une période de chômage (on trouve son inscription au bureau de chômage, de mai 1934 à octobre 1935).

Militant communiste, Victor Jardin est élu Conseiller municipal sur la liste d’Albert Vassart(1) le 12 mai 1935 (en 18è position sur 30). « L’assemblée municipale le désigna pour être délégué aux élections sénatoriales de 1935 » (Le Maitron).

En 1936, le couple Jardin et leur fils habitent au 108, rue de Créteil à quelques numéros et dans la même rue que Pierre Monjault, avec lequel il militera dans la clandestinité, et qui sera lui aussi déporté à Auschwitz.
Pierre Monjault, rescapé d’Auschwitz, se souvenait qu’ils avaient un jardin mitoyen. Dans cette même rue habite également Henri Hureau, qui habite au n° 130.
A cette date, Victor a trouvé du travail comme chauffeur à Charenton et Eva est couturière.
En juillet 1936, Victor Jardin est convoqué pour une période d’exercices militaires à la 6è section du COA (manutention) au camp de Mourmelon.
Le 11 mai 1937 Victor Jardin est embauché comme stagiaire « machiniste autobus » à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP, la « TCRP ») (permis n° 615.847). Il obtient le titre de « receveur d’autobus » le 17 octobre de la même année (permis n° 97.266).

Le Panhard K-63B

A la même date, il est également receveur et machiniste sur Renault TN6 (11 mai 1937). Il peut conduire un « omnibus roue libre » à compter du 22 novembre 1937 et est affecté au dépôt de Saint-Mandé. Il est titularisé le 11 mai 1938.
Il apprend à conduire le bus Renault PN (28 avril 1938) et le Panhard K-63B (25 avril 1938).
Victor Jardin est rappelé sous les drapeaux le 27 août 1939.
Il est affecté au 6è régiment Régional du Train (COA) cantonné à Metz, à la 956è compagnie. A la mobilisation générale, le 6è Train étant devenu centre mobilisateur, sa compagnie est affectée au 6è Corps d’Armée.
Alors qu’il est à l’armée, Victor Jardin est suspendu de son mandat électif en octobre 1939, puis en est déchu par le Conseil de Préfecture, « pour appartenance au P.C. » le 16 mars 1940. L’ancienne municipalité communiste de Maisons-Alfort, est en effet gérée depuis octobre 1939 par Francis Léon Mauge, ancien fonctionnaire de la Préfecture de la Seine, président de la « Délégation spéciale » après la suspension de son prédécesseur Albert Vassard et du Conseil municipal.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Le 16 juin 1940 sa compagnie est repliée à Sully-sur-Loire. Il est démobilisé le 17 août 1940.
De retour à Maisons-Alfort, il reprend son service à la TCRP le 6 septembre.

Et comme plusieurs anciens communistes maisonnais, il reprend contact avec ses camarades.
Pierre Monjault raconte : « Avec tous les camarades de ma section, nous avons commencé la propagande anti-allemande en cachette par des tracts et petits journaux, diffusions de lecture d’espoir et d’encouragements ». Ils font des inscriptions avec du goudron et accrochent une banderole place Galliéni «… Avec l’aide des camarades Rosenthal, Jardin, Rousseau et Marguerite Blangeot (2), nous avions fabriqué une banderole (« Nous Vaincrons ») à l’aide de manches à balais et de boulons. Nous avions attaché des grappins avec des ficelles pour pouvoir tirer la banderole puis nous avons balancé le tout par dessus les fils électriques, au milieu de la place Gallieni. Le lendemain, il y avait une grande animation, les allemands arrivaient en hurlant, il fallut attendre dix heures du matin pour que la police et les pompiers retirent notre banderole ».
A l’issue de cette action, Pierre Monjault est arrêté une première fois, tabassé, puis relâché faute de preuves. Il ne semble pas que Victor Jardin ait été arrêté en même temps que lui.
Victor Jardin est démis de ses fonctions à la TCRP le 21 avril 1941… Il est ensuite mis en « disponibilité spéciale ».

il est interné à la caserne des Tourelles

Victor Jardin est arrêté le 12 juillet 1941, le même jour qu’Edmond Delaume, lui aussi agent de la STCRP, ainsi que deux autres militants. Ils sont tous les quatre internés à la Caserne des Tourelles(3), boulevard Mortier. Le 9 octobre 1941, en application de la Loi du 3 septembre 1940(4),  Victor Jardin et 19 autres internés des Tourelles est transféré au Centre de Séjour Surveillé de Rouillé, avec 40 autres militants alors détenus au Dépôt.
Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎.

Le camp de rouillé in VRID

Il sera officiellement licencié de la STCRP le 29 novembre 1941 (mais sur sa fiche professionnelle, on peut lire au crayon bleu la mention « révoqué le 12 juillet 1941 », date de son arrestation).
Le 9 février 1942, il fait partie d’un groupe de 52 internés communistes du camp de Rouillé qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Fronstalag 122), via Poitiers. 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui.
Sur la liste d’otages du camp de Rouillé devant être transférés à Compiègne le 22 mai 1942 (XLI 42) sur réquisition des autorités allemandes, son nom est barré. Il est indiqué en marge en Allemand et en Français : « transféré déjà à Compiègne« … Preuve que ces listes d’otages, si elles ne sont pas mises à jour comme nous avons pu le constater (quatre d’entre eux ont été exécutés, plusieurs ont été transférés à Poissy et deux à Compiègne, futurs déportés à Auschwitz), sont bien transmises aux directeurs des CSS dans le cadre de la « politique des otages ».
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Victor Jardin est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Victor Jardin le 8 juillet 1942

Victor Jardin est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 420». En l’absence de références aux registres du camp, j’avais reconstitué ce numéro, compte tenu de l’ordre des listes alphabétiques.
Il me semble pouvoir être validé après comparaison entre la photo d’immatriculation (5) du déporté correspondant à ce numéro avec les photos d’embauche de Victor Jardin à la STCRP.
Cette photo d’immatriculation à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.  Mais pour Pierre Monjault, il est resté à Birkenau.

Victor Jardin est mort le 11 septembre 1942,
d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 504 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Cependant l’arrêté ministériel du 10 octobre 1991 portant apposition de la mention Mort en déportation sur les actes de décès (paru au Journal Officiel du 28 novembre 1991), porte la mention « décédé le 14 août 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Si dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives (souvent le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé) à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés, il conviendrait que le ministère prenne désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu) et les informations consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau.

La délégation spéciale de 1944 parmi eux, 5 sont morts à Auschwitz

Le 21 août 1944, des représentants communistes des FFI prennent possession de la Mairie et se constituent en délégation spéciale : sous la présidence de Jean Marie Marceau, ancien conseiller municipal élu en 1935, ils nomment symboliquement au sein de cette délégation leurs camarades anciens élus municipaux, dont ils  connaissent la déportation, mais ignorent s’ils sont vivants : Bernhard (conseiller municipal Radical Socialiste en 1935, déporté, sera conseiller municipal de 1944 à 1947), Bolze (maire-adjoint en 1935, déporté, sera conseiller municipal de 1944 à 1959), Lucien Frichot (déporté à Auschwitz), Henri Hureau (déporté à Auschwitz), Victor Jardin (déporté à Auschwitz), Marcel Névraumont (déporté à Auschwitz), Raunet (Conseiller municipal en 1935, déporté), Fernand Saguet (deuxième adjoint au maire en 1935, déporté à Auschwitz), Verrier (conseiller municipal en 1935, déporté). Le 19 novembre 1944, une seconde délégation spéciale est désignée par le gouvernement provisoire de la République Française. Elle est présidée par Saulnier, militant communiste. Le Comité local de Libération qui ignore son décès, l’a fait nommer à la Délégation spéciale, comme ses deux camarades Lucien Frichot et Victor Jardin, également morts à Auschwitz.

Au centre bus de Lagny, 18 rue des Pyrénées, une
première plaque est inaugurée solennellement le 25 août 1946, en présence de M. Langevin, directeur général de la CMP, et de Jean Thomasson, représentant le Comité de Libération du métropolitain, en présence de 11 drapeaux d’associations, syndicats et partis politiques.

A l’appel de chaque nom, un machiniste répond symboliquement. La plaque est dédiée « Aux agents des dépôts de Lagny, Saint-Mandé, Bastille morts pour la France ». Le nom d’Elie Gaudefroy, du dépôt de Lagny, lui aussi déporté à Auschwitz, y est également honoré.
La plaque a été refaite en 1967. On trouvera dans l’ouvrage «Le deuil en hommage : Monuments et plaques commémoratives de la RATP», de Noëlle Gérôme, de nombreuses informations et documents sur les commémorations d’après-guerre, dont une photographie de la cérémonie pré-citée.

Victor Jardin est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 306814.

  • Note 1 : Albert Vassart « ouvrier métallurgiste ; syndicaliste et militant communiste, secrétaire de la Fédération CGTU des Métaux, membre du comité central, du bureau politique et du secrétariat du Parti communiste ; conseiller général, maire de Maisons-Alfort (Seine, Val-de-Marne) ; secrétaire général de la Fédération des municipalités communistes ». Lire dans Le Maitron sa biographie complète, et notamment sa rupture avec la direction du P.c. en décembre 1939.
  • Note 2 : Pierre Monjault est déporté à Auschwitz dans le convoi des «45 000», Marguerite Blangeot est arrêtée en 1943, déportée dans le convoi du 26 juillet 1943 à Ravensbrück. Elle meurt à Bergen Belsen en 1945.
  • Note 3 : La caserne des Tourelles : Ouverte d’abord aux Républicains espagnols, entassés par familles entières, aux combattants des Brigades internationales, interdits dans leurs propres pays. Les rejoignent de nombreux réfugiés d’Europe centrale fuyant la terreur nazie, des indésirables en tous genres, y compris, bien sûr, les « indésirables » français : communistes, gaullistes et autres patriotes (on ratissait large), juifs saisis dans les rafles, «droit commun» aux causes bien datées (marché noir) France Hamelin in Le Patriote Résistant N° 839 – février 2010.
  • Note 4 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 5 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés

Sources

  • Archives définitives de la RATP, Maison de la RATP, dossier personnel de Victor Jardin. Remerciements à Mme Laurence Loy et Mr. Thiriau.
  • Association du Musée International des Transports Métropolitain.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012. Edition papier, tome 31, page 158. Notice de Claude Pennetier.
  • Témoignage sur sa mort par Pierre Monjault.
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / © collection André Montagne.
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Site Internet Lesmortsdanslescamps.com
  • Plaque commémorative in ©Topic Topos.
  • ©« Le deuil en hommage: Monuments et plaques commémoratives de la RATP », de Noëlle Gérôme. Créaphis, broché, paru le 01/10/1995.

Notice biographique rédigée en 2003, mise en ligne en 2012, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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