Félix Vinet : né en 1893, à La Ferrière (canton des Essarts, Vendée) ; domicilié à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) ; chauffeur-livreur ; communiste ; arrêté le 28 décembre 1940 ; condamné à 18 mois de prison, maisons d’arrêt de la Santé, Fresnes ;  interné aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 16 septembre 1942.

Félix Vinet est né le 9 novembre 1893 au lieu-dit l’Indivisio, à La Ferrière (canton des Essarts, Vendée).  Il habite au 1, rue de l’Amiral Courbet à Maisons-Alfort (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Amélie Arcéau, 42 ans, cultivatrice, née le 23 octobre 1851 à Saint-Martin des Noyers (Vendée) et de François Vinet, 48 ans, né le 28 février 1845 à Vendrennes (Vendée) cultivateur, son époux. Ses parents se sont mariés le 11 mai 1887 à la Merlatière (Vendée).
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 63, a les cheveux blonds et les yeux marron, le front bombé, le nez busqué et le visage ovale.
Au moment de l’établissement de sa fiche, il est mentionné qu’il travaille comme boulanger, puis livreur, chauffeur d’auto, chauffeur-livreur.
Il habite au Bourg-sous-la-Roche en Vendée, limitrophe à La Roche-sur-Yon. Ses parents habitent alors à Charenton au 44, rue de Paris.
Félix Vinet qui est conscrit de la classe 1913, aurait dû être appelé sous les drapeaux en 1914, comme tous les jeunes hommes de sa classe. Mais il
s’engage volontairement pour cinq ans le 25 novembre 1912 à la Mairie d’Orléans pour le 24ème Régiment d’infanterie coloniale, stationné à
Perpignan, où il arrive deux jours après.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. La mobilisation générale française a été décrétée le 1er août. Il va être en campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 20 août 1919. Le 24ème RIC, composé en majorité d’engagés Français, quitte Perpignan et est engagé en Belgique, puis dans la première bataille de la Marne, puis en Champagne. Le 17 mars 1915, Félix Vinet participe à l’assaut du fortin de la ferme Beauséjour. Il est blessé le 28 février 1915 à la Ferme Beauséjour (plaie face dorsale main gauche par éclat d’obus). Une première citation : « Sous l’énergique commandement du Lt/colonel Bonnin a, après les premiers combats acharnés des 24 au 28 février, et après des combats acharnés et au prix de sanglants efforts, assuré la prise du fortin au nord de la ferme Beauséjour ». Le 25 août 1915, il est affecté 9ème bataillon du 4ème colonial. Puis au 22ème RIC le 26 septembre 1915. Le 13 novembre 1917, il est transféré au 64ème Bataillon de tirailleurs Sénégalais. Le 20 juin 1918, il est affecté au 42ème Régiment d’infanterie coloniale.

Il est décoré de la Légion d’honneur
Médaille militaire étoile d’argent

Le 15 août 1918, il est cité à l’ordre du corps d’armée
(O/J n° 64) « Soldat très courageux, d’un sang-froid remarquable. Sous un bombardement violent et des tirs de mitrailleuses ennemies, a mis sa pièce en batterie à 200 mètres d’une ligne de tirailleurs ennemis en leur infligeant de lourdes pertes et en mettant deux
mitrailleuses hors service
 ».

Il est décoré de la Médaille militaire avec étoile d’Argent et nommé caporal le 27 août 1918. Le 25 octobre 1918, il est blessé lors des combats de Blanzy (plaie fesse gauche par éclat d’obus). Après l’armistice, il est affecté successivement au 35ème
Bataillon de Sénégalais (le 1er mars), au 16ème Régiment de Sénégalais (le 1er avril), à la Direction centrale (le 16 mars), au 27ème RIC (le 27 juillet 1919). Félix Vinet est décoré de la Légin d’honneur (Journal Officiel du 15 février 1919).
Son père décède à Charenton le 13 mars 1918 (il a 73 ans).
Félix Vinet est démobilisé le 20 août 1919. Il retourne habiter chez sa mère à Charenton-le-Pont.
Le 1er décembre 1919, il est embauché comme employé permanent (homme d’équipe) à la Compagnie des Chemins de fer PLM. Il y travaille jusqu‘au 20 octobre 1920 (pendant cette période, l’armée le classe « affecté spécial », c’est à dire mobilisable sur son poste de travail en cas de conflit armé).

1 rue de l’Amiral Courbet

Il épouse Lucie, Augustine Tannier (1901-1981) le 16 novembre 1920 à Charenton. Elle est née le 9 avril 1901 à Yvré-l’Évêque (Sarthe). Le couple a un garçon, Roger, Félix, François qui naît le 7 octobre 1921 à Saint-Maurice (Seine / Val-de-Marne), commune voisine de Charenton et de Maisons-Alfort.
« Militant de la Fédération de la Seine du Parti communiste, Vinet fut élu membre du comité central de l’ARAC à son congrès de Clermont-Ferrand en juillet 1923 » (Le Maitron, notice Marc Lazar).
De 1924 à 1934 la famille vient habiter au 6, rue Ernest Renan à Maisons-Alfort. Félix Vinet s’inscrit sur les listes électorales de Maisons-Alfort en 1925. En 1926, il travaille comme cocher-livreur chez Legorque, et son épouse comme étiqueteuse chez Cusenier.
En 1932, il travaille pour la société Bajard, 133 ter, rue de Paris à Charenton, comme chauffeur-livreur. Le 4 janvier 1933, alors qu’il convoie des fûts vides en direction de Chartres, son camion est percuté par une camionnette alors qu’il est garé sur le bas-côté, feux de position allumés.
La camionnette s’embrase et ses trois occupant sont carbonisés. La responsabilité de Félix Vinet n’est pas engagée par l’enquête de gendarmerie. Toute la presse nationale relate le terrible accident le lendemain, dont « l’Humanité » et « Le Figaro« .
En 1935, et jusqu’à l’arrestation de Félix Vinet, la famille déménage au 1, rue de l’Amiral Courbet, toujours à Maisons. En 1936, il est toujours chauffeur et son épouse travaille comme manutentionnaire.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

registre du 31 décembre de la BS1 des Renseignements généraux

Face à la politique de Vichy et l’occupation allemande, Félix Vinet a repris une activité clandestine. « Il distribue des tracts » (RG).
Des policiers français en liaison avec la Brigade spéciale des Renseignements généraux (Lire dans le site La Brigade Spéciale des Renseignements généraux) l’arrêtent ainsi que 25 autres ancien militants communistes après une série de diffusion de tracts communistes à Maison-Alfort (sans doute le 28 décembre 1940). Parmi eux André Lanvert, qu’il a connu à Charenton, et qui sera déporté avec lui.
Le registre de la BS1 des Renseignements généraux du 31 décembre récapitule cette rafle qui a concerné 26 personnes soupçonnées d’activités communistes clandestines. Sur les 26 arrêtés, 20 seront inculpés et 15 seront dirigés vers le dépôt de la Préfecture (5 inculpés sont laissés libres). Parmi les militants envoyés au Dépôt, René CaronAndré Lanvert, Lucien Tourte et Félix Vinet.
Félix Vinet est inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939 interdisant les organisations communistes. Il est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé le 29 décembre 1940 en attente de son jugement. Le 29 avril 1941 il comparait devant la 12ème chambre du Tribunal correctionnel de la Seine avec une vingtaine d’autres militant(e)s, dont trois d’entre eux seront déportés avec lui à Auschwitz (René Caron, Martial Georget et Lucien Tourte). Son affaire est disjointe de celle de ses co-inculpés. Il repasse en jugement le 6 mai 1941 devant la même 12èmechambre. Il est alors condamné à 18 mois d’emprisonnement. Il se pourvoit en appel.
Le 7 juin 1941, il est transféré à la Maison d’arrêt de Fresnes. Son pourvoi au greffe du tribunal ayant rendu le jugement est suivi d’un arrêt de la cour
d’appel de Paris le 28 juillet, qui entraîne une diminution de sa peine.
A la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, Félix Vinet n’est pas libéré. Il est renvoyé au Dépôt de la Préfecture le 6 décembre 1941 (le préfet de police de Paris, François Bart, a en effet ordonné son internement administratif au CSS de Rouillé en application de la Loi du 3 septembre 1940 (1).

Avis de transfert pour Rouillé

Félix Vinet est détenu au Dépôt jusqu’à son transfert, le 3 janvier 1942. Il fait partie d’un groupe de 50 internés administratifs (38 internés politiques (RG) et 12 indésirables (PJ) transférés du dépôt vers le CSS de Rouillé. Un avis du 31 décembre stipule les conditions de ce transfert : Ils seront conduits
en autocars par la rue Sauvage jusqu’à la gare d’Austerlitz, où ils pourront pénétrer jusqu’à la voie 23 au train de voyageurs n° 3. Le chef du convoi disposera d’une voiture avec 10 compartiments. Le départ est fixé à 7h 55, l’arrivée à Rouillé à 18h 51, après un arrêt de 45 minutes à Poitiers.
Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎
Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne. Le nom de Félix Vinet (n° 181 de la liste) y figure et c’est au sein d’un groupe de 168 internés (3) qu’il arrive au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne . Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Félix Vinet est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « 46197 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.

L’entrée du camp d’Auschwitz

Félix Vinet meurt à Auschwitz le 16 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1277 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
La mention marginale portée sur son acte de naissance indique le 30 novembre 1942. Cette date fictive inscrite sur les registres d’état civil afin de permettre aux familles de toucher une pension est malheureusement reprise par un arrêté ministériel du 21 juillet 2001 paru au Journal Officiel du 1er septembre 2011, qui porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de René Faure. Il serait souhaitable que le Ministère prenne en compte, par un nouvel arrêté, la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte de décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Son nom est inscrit, avec celui des 7 autres maisonnais « 45 000 » morts à Auschwitz sur le monument en hommage aux déportés de Maisons Alfort.

Félix Vinet est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 596789.
On lit sur le bulletin municipal n° 1 de juillet 1946 « Le Maire André Saulnier et le Conseil, rendent hommage à tous les maisonnais et maisonnaises qui sont morts pour que la France vive et renaisse. Sont associés dans cette pensée, les camarades élus en 1935, morts dans les bagnes hitlériens victimes de la barbarie fasciste ». Suit une liste de 12 noms, dont celui de Félix Vinet.

  • Note 1 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 2 : Dix-neuf internés de la liste de 187 noms sont manquants le 22 mai. Cinq d’entre eux ont été fusillés (Pierre Dejardin, René François,
    Bernard Grimbaum, Isidore Pertier, Maurice Weldzland). Trois se sont évadés (Albert Belli, Emilien Cateau et Henri Dupont). Les autres ont été soit
    libérés, soit transférés dans d’autres camps ou étaient hospitalisés.

Sources

  • Mairie de La Ferrière 27 juin 1989, extrait de naissance du 26 avril 1946.
  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Marc Lazar : « 1917-1923, origines et débuts d’une organisation du mouvement ouvrier : l’ARAC (Association républicaine des anciens combattants). Mémoire de Maitrise 1975. Dir. J. Droz.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012.
  • Rouillé, liste des transferts du 10 novembre 1941.
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne le 22 mai
    1942, n° 181, (XLI-42, Centre de Documentation Juive Contemporaine, Mémorial de la Shoah, Paris IVème).
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site InternetLégifrance.gouv.fr
  • © Site Internet Lesmortsdanslescamps.com
  • © Archives en ligne du Val de Marne
  • © Musée d’Auschwitz Birkenau. L’entrée du camp d’Auschwitz 1.
  • © Maisons-Alfort, Google Maps.
  • Archives de la Préfectures de police de Paris, dossiers Brigade spéciale des Renseignements généraux, registres journaliers. Registres matricules militaires.
  • Archives en ligne de Paris et de Maisons-Alfort (élections et recensements).

Notice biographique rédigée en 2003, installé en 2012 mise à jour en 2015, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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