Matricule « 45 844 » à Auschwitz

Angel Martin, avec les « CDH » de Vitry
Angel Martin, d’après la photo d’identité originale
Angel Martin : né en 1915 à Bilbao (Espagne) ; domicilié à Vitry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne) ; maraicher, manœuvre ; sympathisant puis communiste, CDH ; arrêté le 21 avril 1941, écroué au Dépôt, à la Santé puis Maison centrale de Poissy, condamné à 10 mois de prison ; interné à la Maison centrale de Clairvaux, interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 30 août 1942.

Angel Martin est né le 3 août 1915 à Bilbao (Espagne).
Il habite au 11, avenue Dubois (aujourd’hui avenue Danièle Casanova) à Vitry (Seine / Val-de-Marne), au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Angela Rodriguez, née en 1891 à Valle de Sedano (Burgos, Espagne) et de Luis Martin, né à Villamiba (Bilbao, Espagne), maçon, puis chauffeur son époux, qui meurt en 1927.
Il a trois frères, Louis, l’aîné, né le 26 septembre 1912 à Bilbao (1912-1992), José, né le 28 avril 1922 à Vitry, et Raymond, né le 20 décembre 1924 à Vitry, et deux sœurs, Carmen Aurore (née en 1920) et Germaine, nées à Vitry.

Angel Martin arrive en France avec son frère Louis et sa mère en 1917 (son père y travaille déjà dans une usine d’armement depuis 1916). La famille Martin habite au 11, rue Dubois. Ils ont loué un jardin non loin de la ferme de Vitry, où ils cultivent des légumes. En 1926, leur père est chauffeur et Louis est manœuvre à « la Marseillaise ».
Angel Martin travaille chez un maraîcher de Vitry depuis l’âge de 12 ans (il est asthmatique, et les médecins ont prescrit un travail en plein air). Puis il est manœuvre sur le chantier de la centrale Arrighi de Vitry.

Il obtient la nationalité française en 1927 « Cette personne était un enfant mineur lorsque ses parents ont bénéficié d’un décret de naturalisation, sur lequel elle a été mentionnée, il est donc Français par effet collectif, le 04 octobre 1927 ».
Il est embauché chez madame Doriez (maraîchère) de mars 1931 au 14 septembre 1939. Ayant une très mauvaise vue, il porte ordinairement des lunettes. A cause de son asthme et de sa vue, il est exempté du service militaire lors du conseil de révision en 1935. Il est célibataire.

Les CDH vendeurs de l’humanité de Vitry. Angel Martin sous le point rouge

Sympathisant communiste, il est un vendeur régulier de l’Humanité avec le père Froment (1), fondateur des CDH de Vitry (Comités de Défense de L’Humanité, créés à la fin des années 1920 en riposte à l’offensive du ministère Tardieu contre le PCF-SFIC et son journal).

Fichier du commissariat de Vitry

A ce titre il est connu des services de police : sur le registre du commissariat de Vitry, il est indiqué comme Militant notoire et son nom est accompagné de deux croix rouges soulignées (XX).
Ses deux frères Raymond (XX) et José figurent sur le même registre (fiches et registre établis en octobre 1940 et complétés le 21 mai 1941 par le commissariat de Vitry : lire l’article du site Le rôle de la police française dans les arrestations des « 45000″ de Vitry) et Fiches et registres de la police française dans la répression anticommuniste et la «politique des otages» : l’exemple d’Ivry et Vitry« ,
Son frère aîné Louis, qui a été mobilisé, est fait prisonnier en juin 1940.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Ivry, et Vitry le 15 juin.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Dès le début de l’Occupation Angel Martin fait partie d’un triangle communiste clandestin avec Alphonse Benoit. Il imprime des tracts et des papillons sur une ronéo Gestetner cachée dans leur cave au 11, rue Dubois. Il les distribue avec son frère cadet Raymond.
Se sentant surveillé, Angel déménage seul cette ronéo – quelques jours avant son arrestation – dans une cabane de jardin chez des amis immigrés espagnols, rue de la Gaité. Son frère José rapporte qu’il était armé. D’après lui, Angel pense avoir été suivi à vélo par le patron de café du coin alors qu’il transportait la ronéo.
Le 22 avril 1941, Angel Martin est arrêté avec son frère Raymond (2), par des gendarmes de Vitry pour « détention de matériel d’impression (Gestetner) et brochures communistes ». Inculpés par le commissaire de police de Vitry d’infraction au décret du 26 septembre 1939 portant interdiction des organisations communistes.
Angel et Raymond Martin sont mis à disposition du Procureur, retenus au Dépôt de la Préfecture en attente de jugement.

Ecrou de la Santé. Le photostat original reproduit ici est devenu illisible en 2022.

Angel est écroué à la Santé le 23 avril 1941 (n° 10.33-2), son frère Raymond au quartier des mineurs de Fresnes (2), puis est écroué à la Maison centrale de Poissy à l’issue de leur jugement.
Angel Martin est condamné le 4 juillet à 10 mois de prison et cent francs d’amende et son frère à 6 mois par la 15è chambre correctionnelle de Paris en application des décrets du 26 septembre 1939 .
Angel Martin est écroué à Fresnes (n° d’écrou 93.21), puis à la Maison centrale de Clairvaux.
Lire dans le site : La Maison centrale de Clairvaux
Pendant sa détention dans ces deux prisons, il écrit à sa mère (lettres officielles et clandestines : il réussira à faire passer onze lettres depuis Clairvaux, expliquant la vie en cellule, donnant des conseils à José pour le jardin. Il mentionne également l’arrestation des avocats communistes qui défendent les emprisonnés politiques et mentionne Vianney et Pitard (3).
Il recommande que Raymond aille se réfugier chez leur oncle à sa sortie de Poissy.
Il quitte la maison d’arrêt de Fresnes le 27 juillet 1941 pour être transféré à celle de Clairvaux.

Son frère José obtient un droit de visite à Clairvaux. Ce sera la dernière fois qu’il verra Angel.
Le 13 février 1942, le préfet de l’Aube reçoit des autorités allemandes d’occupation l’ordre de faire transférer Angel Martin et cinq autres détenus de Clairvaux au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122).

24 février 1941 : certificat de présence à Compiègne. Photostat colorisé

Angel Martin et ses camarades y arrivent le 24 février. Il reçoit le matricule « 3635 », affecté au bâtiment A8. Il y retrouve des vitriots
« Si on n’y mange pas mieux, on n’est pas avec des bandits et voleurs : ce n’est que des copains, j’en ai vu au moins vingt de Vitry… ».
Il « cantine » avec sept autres internés pour le partage des colis.

Programme des cours à Compiègne

Il participe aux actions collectives organisées par la Résistance du camp pour maintenir le moral des internés et venir en aide aux plus démunis.
Lire : Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne
Il assiste avec sérieux aux cours de mathématiques et de géographie (4).
José Martin qui a récupéré les livres sur lesquels son frère a beaucoup étudié dit qu’il était fier de participer à ces cours « lui qui disait de lui qu’il était un gars tout à fait ordinaire ». Il partage ses colis avec un groupe de sept camarades.
Il envoie des nouvelles à sa mère soit clandestinement (par l’intermédiaire de Monique Tardieu épouse de Gérard Tardieu), soit en utilisant les cartes officielles.
Le 27 avril, il annonce à sa mère que sa chambrée a été transférée au bâtiment A10.
Le 12 mai 1942, il écrit « on a fait une équipe de basket avec le fils de Louis du Fort, Daniel et Emile, et çà marche bien, ils ont la forme et moi aussi (le fils de Louis est Jean Hernando, un voisin et ami, jeune communiste, Daniel est sans doute Daniel Germa (qui est le seul vitriot à avoir ce prénom« Passe le bonjour à Carmen » (la sœur de Jean Hernando).
Le 2 juin « le vent a enlevé la moitié du toit ».
Le 16 juin (carte officielle) : « je viens d’apprendre la grave maladie qui a emporté le pauvre Victor. Cela a dû faire un drôle de coup à sa famille, ainsi qu’à vous et surtout aux copains ».
Le 20 juin (lettre passée clandestinement) : « J’ai appris que l’on a fusillé le pauvre Victor, il y a deux mois. Cela m’a fait un drôle de coup, car un ami comme lui, ça touche quand même. Enfin, encore un à venger ! Faites-vous les interprètes auprès de ses frères pour moi » (Victor Ruiz habitait 33, rue de Choisy. Il avait 25 ans. Il est fusillé à Nantes le 23 avril 1942, inhumé dans la semi-clandestinité sous sépulture anonyme dans le cimetière de Grandchamp-des-Fontaines).
Le 24 juin 1942, Angel Martin écrit : « Chère Maman, je suis en bonne santé, et chanceux d’avoir passé, ainsi que les copains, sans dégât au travers du bombardement de cette nuit ». Il s’agit du bombardement de représailles effectué par les allemands au lendemain de l’évasion par un souterrain de 19 internés, responsables communistes.
Lire : 22 juin 1942 : évasion de 19 internés 
Le premier juillet dans un billet sorti clandestinement : « Depuis quelque temps, il y a du remue-ménage ici, car 19 copains sont partis ; peut-être en verrez-vous un. Et hier, on a passé une visite et il court le bruit que l’on va aller travailler en Allemagne… ».
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises

Mot du 6 juillet 1942 jeté sur le ballast

Le 6 juillet 1942, à Châlons-sur-Marne, depuis le wagon qui l’emporte vers Auschwitz, il lance un mot qu’il a commencé à Compiègne et terminé au cours du trajet. Il indique à sa mère l’itinéraire suivi.
Elle recevra, comme toutes les familles, la carte-formulaire du Frontstallag 122, leur indiquant que « le détenu a été transféré dans un autre camp ».

Depuis le camp de Compiègne, Angel Martin est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Angel Martin est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 844 » selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Affecté à Birkenau, Angel Martin y meurt le 30 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 784).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

Un arrêté ministériel du 10 novembre 1994 appose la mention Mort en déportation sur son acte de décès, paru au Journal Officiel du 11 janvier 1995, porte la mention « décédé en 1942 à Auschwitz (Pologne) ». On sait que dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives à partir des témoignages de rescapés (ici Frédéric Ginolin), afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu) ou les informations consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau.
Voir l’article : Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.

Angel Martin est reconnu « Mort pour la France »  le 6 juillet 1949, homologué à titre posthume comme adjudant au titre de la Résistance Intérieure française et à ce titre « Déporté politique ».
Le 23 mai 1945, Frédéric Ginolin rescapé parisien qui était avec lui à Clairvaux atteste de son décès auprès de la FNDIRP.

Son nom est honoré sur la plaque située place des martyrs de la Déportation à Vitry, inaugurée à l’occasion du 50è anniversaire de la  déportation : 6 juillet 1942, premier convoi de déportés résistants pour Auschwitz – 1175 déportés dont 1000 otages communistes – Parmi eux 14 Vitriots.

Son nom est aussi inscrit sur le monument situé place des Martyrs de la Déportation à Vitry : A la mémoire des Vitriotes et des Vitriots exterminés dans les camps nazis.

  • Note 1 : Paul Froment,  adjoint au maire de Vitry, déchu de son mandat le 29 février 1940 pour appartenance au Parti communiste. Dans un rapport du 25 mai 1941, la police estimait qu’il participait aux activités du Parti clandestin, aux distributions de tracts, à la diffusion de matériel de propagande. Arrêté en mars 1941 malgré son âge, il est condamné à 18 mois de prison. Il est interné à Fresnes, Poissy, Compiègne. Déporté à Dachau, il est mort à Bergen Belsen le 19 janvier 1945 : il avait 70 ans.
  • Note 2 : Raymond, arrêté par la gendarmerie de Vitry pour le même chef d’accusation qu’Angel (détention de matériel d’impression (Gestetner) et brochures communistes), est jugé en même temps que son frère. Il est incarcéré à la maison centrale de Poissy où il subit de terribles brimades.
  • Note 3 : Compiègne le 19 septembre 1941 « des soldats sont venus chercher 3 camarades : Pitard, Hajje et Rolnikas » (cahier de Claude Chassepot). Le 19 septembre 1941 à 20 heures, trois soldats allemands viennent chercher Michel Rolnikas, Antoine Hajje et Georges Pitard. Les trois avocats communistes seront fusillés le lendemain au Mont Valérien avec 12 autres résistants dont 7 militants communistes. Les internés de Compiègne
    apprennent la nouvelle par les journaux, le lundi 22 septembre. (« Triangles rouges à Auschwitz », pages 95/96).
  • Note 4 : Pour Georges Cogniot, le doyen du camp – et responsable de la Résistance communiste clandestine du camp -, il ne faut pas perdre son temps : des cours sont organisés chaque jour et l’on retrouve parmi les noms des professeurs plusieurs dirigeants communistes connus, et parmi eux plusieurs seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942, tels Georges Varenne, Yves Jahan, Marcel Boubou, Bonifet, Le Bigot. La photo de l’emploi du temps de René Roux est issue de la collection du Musée de la Résistance Nationale de Champigny, présentée au Musée de Compiègne.

Sources

  • Témoignages et documents de son frère José Martin (Certificat de présence à la Santé, à Compiègne, certifical du FT 122, lettre du convoi, avis de départ de Compiègne daté du 16 juillet 1942, démarche auprès de la Croix-Rouge allemande, certificat de décès et avis de décès, photos reproduites par la FNDIRP).
  • La plupart des photostats (ancêtres des photocopies) qui m’avaient été remis par José Martin sont désormais devenus illisibles. Nous avons colorisé celui de Compiègne pour le rendre plus lisible.
  • Cassette audio : témoignages de José Martin, enregistrée par mes soins au cours d’un pèlerinage à Auschwitz en mai 1987.
  • © Fiches de police des commissariats d’Ivry et Vitry. Musée de la Résistance Nationale : mes remerciements à Céline Heytens.
  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains
    (BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en avril 1992 .
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • La Résistance à Vitry, brochure édité peu de temps après la Libération par la municipalité, sans date.
  • De l’occupation à la Libération, témoignages et documents, brochure éditée par la Ville de Vitry-sur-Seine, pour le 50ème anniversaire de la Libération, Paillard éd. 1994.
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès destinés à l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Les plaques commémoratives.

Notice biographique rédigée en 2003, mise en ligne en 2008, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45 000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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