Eugène Omphalius : né en 1921 à Rosny-sous-Bois (Seine / Seine-St-Denis), où il habite ; plâtrier ; membre des jeunesses communistes ; arrêté le 30 juillet 1940 ; condamné à 6 mois de prison ; interné à la prison de la Santé, aux maisons d’arrêt de Clairvaux et Gaillon ; interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.

Eugène Omphalius est né le 6 janvier 1921 à Rosny-sous-Bois (Seine / Seine-St-Denis-93). Eugène Omphalius habite chez sa mère au 17, rue des Quinconces à Rosny, au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie Platrier, née en 1890 à Clichy-sous-Bois, matelassière et d’Auguste Omphalius, né en 1885 à Rosny, matelassier, son époux. Il a six sœurs et frères. Henri (10 décembre 1908-1979), Berthe (27 février/1911-1979), Simonne (1912-1988), René Léon (20 avril 1917, décédé le 07/03/1983 à Bondy, Seine-Saint-Denis), Marthe (1924-1991), Marie (1927-2012). Leurs parents se sont mariés à Rosny le 11 mars 1907. Leur père décède en 1929.
Un autre déporté du convoi du 6 juillet 1946, Georges Guinchan, né en 1920, habitait au 1, de la même rue au moins jusqu’en 1926. Ils ont donc vraisemblablement fréquenté la même école communale.

17/19 rue des Quinconces à Rosny

Eugène Omphalius est célibataire et travaille comme manœuvre (plâtrier). Il est adhérent des Jeunesses communistes. Sportif, il est également trésorier-adjoint du club « Rosny Sportif Ouvrier ». En 1936, il est apprenti métallurgiste chez Oury P2V. Sa mère est matelassière, René est manœuvre chez Oury P2V. Marthe et Louise sont écolières. En 1939, ses deux frères habitent avec lui au 17, rue des Quinconces : René est monteur électricien et Henri est maçon.
N’étant pas d’une classe mobilisable (1941) à la déclaration de guerre, il reste à Rosny pendant le conflit.

Le 13 juin 1940 la Wehrmacht occupe Pantin. Le 14 juin, l’armée allemande occupe Drancy et Gagny et entre par la Porte de la Villette dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants.  Rosny dépend d’une Kommandantur installée à Nogent-sur-Marne. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Eugène Omphalius distribue des tracts de la Jeunesse communiste clandestine pendant la guerre et dès le début de l’Occupation.
Il est arrêté selon sa famille le 30 juillet 1940 (le 1er août selon Mme Beaulieu) « pour activités communistes » et infraction au décret du 26 septembre 1939 (c’est la même période d’arrestation que celles de trois autres Rosnéens : René BeaulieuGaston Jouy et Albert Rossé). L’arrêté du 22 juillet 1950 qui le nomme à titre posthume « soldat » au titre de la Résistance Inttéruer Française porte la date de prise de rang au 31 juillet 1940.
D’abord interrogé au commissariat de Noisy-le-Sec, Eugène Omphalius est déféré au Procureur. Il est écroué à la maison d’arrêt de la Santé du 30 juillet au 15 octobre 1940 (comme son fils selon Mme Beaulieu). Il est pendant cette période vraisemblablement retenu dans le quartier des mineurs de la Santé.
Le 22 octobre 1940, il est placé sous mandat de dépôt à la Santé en attente de jugement. Il est transféré au dépôt de la Préfecture le 9 novembre 1940. Il passe en jugement le 8 février 1941 avec cinquante jeunes communistes filles et garçons (dont René BeaulieuGaston Jouy et Albert Rossé), devant la chambre des mineurs de la 15° Chambre Correctionnelle de la Seine. Il est condamné à 6 mois de prison. Sur le conseil de leurs avocats (1), il fait appel de la sentence comme tous ses camarades. Alors que sa détention préventive a pourtant couvert sa peine, il n’est pas libéré : le préfet de police de Paris, Camille Marchand, ordonne son internement administratif en application de la Loi du 3 septembre 1940 (2).

Eugène Omphalius est alors transféré à la Maison d’arrêt de Clairvaux le 27 février 1941 avec 11 autres détenus de la Santé. Lors de leur arrivée à « l’arrêt Clairvaux » de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont transférés au camp par rotations d’un unique wagon cellulaire, escortés par des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d’Henri Hannart).
Lire dans le site : La Maison centrale de Clairvaux.
Le 31 mars 1941, Eugène Omphalius est extrait de Clairvaux et ramené à la Maison
d’arrêt de la Santé pour passer devant la cour d’appel, avec Francis Née, Albert Rossé et Thomas
Sanchez
. La cour d’appel confirme le premier jugement.

R.G. Le 11 avril 1941. Montage à partir du début de la liste. © Pierre Cardon

Le 11 avril 1941 les Renseignements généraux, adressent pour information aux services du nouveau Préfet de police de Paris – Camille Marchand – entré en fonction le 19 février 1941, une liste de 58 « individus » internés administrativement pour propagande communiste par arrêtés du Préfet de Police Roger Langeron, qui a cessé ses fonctions le 24 janvier 1941. 38 d’entre eux ont été condamnés pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (reconstitution de ligue dissoute / dissolution du Parti communiste). Les RG mentionnent pour Eugène Omphalius, outre ses dates et lieu de naissance : « Arrêté le 1er août 1940 pour distribution de tracts et condamné le 8 février 1941 par la 15ème chambre à 6 mois de prison ».
Lire dans le site : le rôle de La Brigade Spéciale des Renseignements généraux dans la répression des activités communistes clandestines.
Il doit donc retourner au CSS de Clairvaux ou dans un autre camp. Sur sa fiche au DAVCC, on lit l’indication « Châteaubriant ».
Toutefois on ne trouve pas son nom sur la liste du transfert de la Santé pour Châteaubriant le 25 avril 1941. Et comme la maison d’arrêt de Clairvaux est saturée, il est vraisemblable que, comme Albert Rossé, il ait été maintenu à la Santé en attente d’un autre camp.

Liste  des internés communistes de Gaillon

Ce n’est que le 25 septembre 1941, qu’Eugène Omphalius est transféré au centre
d’internement administratif (CIA) de Gaillon dans l’Eure avec un groupe d’internés administratifs (dont Albert Rossé).
Lire dans ce site : la-Maison-centrale-de-Gaillon

Courrier des RG sur un projet d’évasion

Le 18 février 1942, le nom d’Eugène Omphalius figure sur une liste de 46 militants, transmise par les RG au Préfet de Police de Paris, dont l’évasion « même par la force »,
serait préparée par la direction nationale du Parti (3).
Le Préfet a transmis l’information aux Allemands. En conséquence le 14 avril 1942, le préfet de police de Paris informe le Préfet de l’Eure « que les autorités allemandes viennent d’interdire le transfert dans un autre camp ou prison, sans leur autorisation
expresse 
» des 46 internés, dont Eugène Omphalius. Ils sont en effet désormais désignés comme otages, « fusillables » ou « déportables » « à l’Est ».

Le 5 mai 1942 Eugène Omphalius est transféré au « Centre de séjour surveillé » de Voves (Eure-et-Loir) avec 61 autres internés du camp de Gaillon. Il y est enregistré sous le n° 308. Lire dans ce site : Le camp de Voves.

Entrée du camp de Voves (in VRID)

Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942 (5), le chef de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du Militärbefehlshabers Frankreich, le MBF, commandement militaire en France. Eugène Omphalius figure sur la deuxième liste.
Dans un courrier en date du 18 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la
Feldkommandantur d’Orléans écrit au Préfet de Chartres « Le chef du M.P. Verw. Bez. A de St Germain a ordonné le transfert de 28 communistes du camp de Voves au camp d’internement
de Compiègne. Je vous prie de faire conduire suffisamment escortés les détenus nommés sur les formulaires ci-contre le 20-05-42 à 10 heures à la gare de Voves pour les remettre à la gendarmerie allemande »
.
­Le bruit court dans le camp qu’il va y avoir des fusillés : aussi, le 20 mai 1942, lorsque des gendarmes viennent le chercher avec les 27 autres internés pour les transférer au Frontstallag 122 de Royallieu à Compiègne, ils chantent la Marseillaise, comme ils l’ont fait pour leurs camarades partis le 10 mai. Dix-neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz.

A Compiègne, Eugène Omphalius reçoit le n° matricule « 5805 ».
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Eugène Omphalius est déporté à Auschwitz avec son fils dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

On ignore son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942.
Le numéro «45937 ?» inscrit dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (éditions de 1997 et
2000) correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Seule la reconnaissance, par un membre de sa famille ou ami de la photo d’immatriculation publiée au début de cette biographie pourrait désormais en fournir la preuve.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Eugène Omphalius meurt à Auschwitz le 26 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 884 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau)
où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique).

Un arrêté ministériel du 6 juillet 1995 paru au Journal Officiel du 6 septembre 1995 porte apposition de la mention «Mort
en déportation
» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès. Cet arrêté indique « décédé le 11 juillet 1942 à Auschwitz », « et non le 6 juillet 1942 à Compiègne », s’il corrige une première erreur, porte encore une date erronée (soient les 5 jours prévus par les textes en cas d’incertitude quant à la date réelle de décès à Auschwitz). Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau) et sur internet. Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.

Eugène Omphalius est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes  (GR 16 P 450712).
Par un arrêté de 1950 paru au Journal Officiel du 22 juillet 1950, il est homologué comme « Soldat » à titre posthume au titre de la Résistance intérieure française, avec prise de rang au 31 juillet 1940.
Eugène Omphalius est déclaré « Mort pour la France » et homologué « Déporté politique » en mai 1954.
La carte est attribuée à Mme Marie Omphalius, sa mère.  Une plaque est apposée par la FNDIRP au monument aux morts, place des Martyrs de la Résistance et de la Déportation. Il figure également sur le monument commémoratif de Rosny, dans la liste des « militaires Morts pour la France  » et sur la plaque commémorative (déportation). Son nom est honoré sur la plaque installée dans l’ancien cimetière de Rosny à l’initiative de la FNDIRP en mémoire des 56 rosnéens arrêtés par les autorités allemandes et dont 22 ne sont pas rentrés des camps.

  • Note 1 : Leurs avocats, Antoine Hajje, Georges Pittard et Michel Rolnikas sont arrêtés en juin 1941. Ils sont internés à Compiègne et fusillés le 20 septembre 1941.
  • Note 2 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 3 : dans un pli confidentiel adressé par le Préfet de police de Paris, à M. Caumont, préfet délégué (directeur du secrétaire général pour la police) dans lequel il l’informe d’un projet révélé par ses services « en vue de mettre en application les directives données par les dirigeants communistes à l’évasion « même par la force » d’un certain nombre de militants actuellement internés dans les camps de concentration, les responsables chargés de ce travail procèdent actuellement à l’élaboration d’une liste sur laquelle figurent les internés considérés comme des militants particulièrement convaincus, susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel et pour lesquels le Parti semble décidé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur évasion. Après une première sélection, les dirigeants communistes ont retenu les noms ci-après de plusieurs internés de la région parisienne et de la province, qui seraient actuellement détenus pour la plupart au camp de Gaillon dans l’Eure». Cette curieuse note semble fort peu vraisemblable. Certes, un mois avant – le 17 janvier 1942 – Roger Ginsburger s’est évadé de Gaillon. Mais la « note confidentielle » accrédite la thèse de la préparation d’une évasion massive que craint le Ministère de l’intérieur et constitue certainement un appui pour l’obtention de nouveaux moyens policiers. Car si les RG ont incontestablement des informations provenant d’une « taupe » au niveau de la direction communiste, la plupart des militants de cette fameuse liste ne sont ni les tout premiers responsables de l’appareil clandestin du PC, ni des membres connus des anciens services d’ordre du Parti, ce qui semblerait logique dans le cadre d’une évasion collective d’une telle ampleur.
  • Note 4 : Les 10 et 20 mai 1942, 109 internés de Voves sont transférés sur réquisition des autorités allemandes au camp allemand (Frontstalag 122) de Compiègne (Oise). 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi dit des « 45.000 » du 6 juillet 1942.

Sources

  • ACVG, alors au Val de Fontenay, février 1992, relevé de Georges Dudal. Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993
  • Mairie de Rosny, 9 mars 1992. Société d’Histoire de Rosny, correspondance avec MM. N. Paillot et A. Buisson (mai 1992) qui ont recueilli des renseignements auprès d’une des sœurs d’Eugène Omphalius.
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • © Internés au camp de Gaillon / Archives de la Préfecture de police / BA 2374
  • Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site Internet Legifrance.
  • © Site Internet MemorialGenWeb.
  • Archives départementales de Paris : jugements du tribunal correctionnel de la Seine.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, cartons occupation allemande, Carnet B, BA 1774.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau /© collection André Montagne.
  • © Photographie de l’entrée du camp de Voves vers 1942. Archives du Comité du Souvenir et VRID.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris. Renseignements généraux. 11 avril 1941, liste de « 58 individus internés pour propagande
    communiste clandestine
     ».
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique mise à jour en 2013, 2019 et 2022 à partir de la notice succincte que j’avais préparée à l’occasion du 60ème anniversaire
du départ du convoi et publiée dans la brochure éditée par le Musée d’histoire vivante de Montreuil. Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour
Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000»
, éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et
coordonnées du  blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie. Pour la compléter ou la corriger, vous
pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

2 Commentaires

  1. Bonjour,
    Son frère Léon est décédé le 07/03/1983 à Bondy, Seine-Saint-Denis, Île-de-France. Cordialement.

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