Eugène Nicot à Auschwitz, 8 juillet 1942
Eugène Nicot  ©  Fonds Thorez / Vermeersch et plaque de rue

Matricule « 45.925 » à Auschwitz

Eugène Nicot : né en 1888 à Sardent (Creuse) ; domicilié à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise / Val-de-Marne) ; plâtrier ; Syndicaliste CGT, conseiller municipal communiste de Villeneuve-le-Roi ; arrêté le 13 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 10 octobre 1942.

Eugène Nicot est né le 14 octobre 1888 au domicile de ses parents au lieu-dit Nouallet à Sardent (Creuse). Il habite allée Sauret-Châtelier à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise / Val-de-Marne) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Angélique Thomas, 26 ans, sans profession et de Silvain (sic), jacques Nicot, 32 ans, maçon, son époux.
Appelé au service militaire le 6 octobre 1909, Eugène Nicot, soldat de deuxième classe matricule « 1115 », est affecté au 30ème RI. Il est mis en disponibilité le 24 septembre 1911, avec certificat de « bonne conduite ».
Lors de la déclaration de guerre, il est mobilisé le 6 août 1914 au 50ème RI. Le 4 septembre 1914, il séjourne à l’hôpital de Nogent-le-Rotrou à la suite de fièvres, puis est en convalescence à Guéret. Il rejoint son unité. Il souffre de coliques appendiculaires et est évacué le 7 février 1916. Il « passe » au 278 RI le 1er mai 1916. Il est évacué à l’hôpital pour appendicectomie le 29 juillet 1916. Il retourne au front. Il en sort le 31 du mois. Il rejoint son unité au front. Il est à nouveau hospitalisé pour problèmes liés à l’appendicectomie en février 1917. Il retourne au front le 11 février 1917.
Il est déclaré disparu le 16 mai 1917 dans le cadre de la seconde bataille de l’Aisne (Chemin des Dames). Il est fait prisonnier le 16 mai 1917 à Laffaux (Aisne). Il est interné au camp de Linburg s/Lahn le 19 octobre 1917. Il est rapatrié d’Allemagne 29 décembre 1918.

Médaille de la Victoire et commémorative

Il est admis à l’hôpital « complémentaire » 48 de Bourgoin-Jallieu (Isère) le 6 janvier 1919 pour bronchite et état général anémié. Il en sort le 13 janvier avec une convalescence de deux mois. Il est démobilisé le 14 mars 1919, et retourne à Sardent, où il réside encore le 29 juillet 1919 (c’est sa première adresse en tant que réserviste).
Il est titulaire de la Médaille de la Victoire et Commémorative. Affecté dans la Réserve à différents régiments dont le 126ème RI en 1929, il est classé « sans affectation » en 1937.

Le 2 mars 1920 Eugène Nicot épouse Célestine, Adélaïde Valladeau à La Chapelle-Taillefert (Creuse). Elle est née le 23 août 1897 à Lavaud, hameau voisin.
Le 26 juin 1921, le couple a quitté la Creuse et habite au 45, rue Moufetard à Paris 5ème. Ils ont un fils, Robert, qui naît en 1924 à Paris 14ème.
Eugène Nicot est maçon de métier. Il est embauché à la Société Louis Thory et fils (ciments, béton armé, canalisations) sise à Paris 12ème, du 21 août 1934 jusqu’à son arrestation.
La famille habite allée Sauret-Châtelier à Villeneuve-le-Roi (le registre matricule militaire mentionne la date d’avril 1937, mais ils habitent Villeneuve-le Roi auparavant).
Eugène Nicot est adhérent du Parti communiste à la cellule du Haut-Plateau. Il est également syndiqué à la CGTU.
Eugène Nicot est élu en mai 1935 conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi sur la liste menée par Pierre Bonneval. Le Conseil municipal élu comprend vingt et un communistes et six socialistes SFIO.

Archives, 5 mars 1940

A la suite de l’interdiction du Parti communiste par le décret du 26 septembre 1939, les Conseil municipaux à direction communiste sont suspendus. Des « délégations spéciales » sont mises en place en octobre 1939 pour les remplacer. Eugène Nicot  continue son activité politique dans l’illégalité, avec Georges Perre (1) ancien élu, non mobilisé comme lui.

Il est déchu de son mandat fin février 1940, comme tous les élus communistes de Villeneuve-le-Roi. Il est soupçonné par le commissaire de police d’Athis-Mons, dont dépend Villeneuve-le Roi, de prendre
part avec son épouse aux diffusions clandestines de tracts communistes. Selon un rapport de Police il est en contact avec Gangne, L’Heureux, Georges Perre et Gaston Van Weddingen (1).

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Dans  la logique des consignes du Parti communiste clandestin, il s’adresse avec Georges Perre le 28 juillet 1940 à la Kommandantur pour demander la libération de l’ancien maire Pierre Bonneval et de son premier adjoint François Berholon qui sont prisonniers de guerre.

Eugène Nicot est arrêté le 13 octobre 1940 par le commissaire de Villeneuve-le-Roi sur décision du Préfet de Seine-et-Oise, avec Honoré Oursel.
Ils sont tous deux internés administrativement (2) au « Camp de Séjour Surveillé » d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise) le même jour. Lire dans le site: Le camp d’Aincourt.

Le camp d’Aincourt

Lors de la « révision trimestrielle » de son dossier, le commissaire Andrey, directeur du camp, émet un avis négatif sur une éventuelle libération « Cet interné doit être considéré comme un militant acharné du Parti communiste » écrit-il. Les « internés administratifs » à Aincourt en 1940 et début 1941 n’ont en effet pas été condamnés : la révision trimestrielle de leurs dossiers est censée pouvoir les remettre en liberté, s’ils se sont « amendés »… Andrey, dont l’anticommunisme est connu, a émis très peu d’avis favorables, même s’il reconnait la plupart du temps la bonne tenue de l’interné. Pour Eugène Nicot, il cite une de ses lettres censurées (28 décembre 1940) : « Nous arrivons à la croisée des chemins. Le mien est pris… À la classe ouvrière de choisir le sien. L’heure est finie pour une poignée d’individus vivant de la sueur des autres. Il faut qu’ils rendent gorge : une société nouvelle doit sortir… ».

Son épouse sollicite la libération de son mari en février 1941 : le Préfet diligente alors une enquête qui se conclut par la confirmation du maintien en
internement « La libération du sieur Nicot ne semble pas devoir être envisagée sans risquer une recrudescence de propagande et d’activité politique à Villeneuve-le-Roi ».
Le patron d’Eugène Nicot sollicite également Marc Chevalier, préfet de Seine-et-Oise et insistant sur la pénurie de bons ouvriers, il lui demande d’user de son influence pour « relâcher cet ouvrier qui, à l’heure actuelle où nombre de ses camarades sont prisonniers et où le travail de ravalement en plâtre donne à plein, me fait grand besoin ». Le 4 mai, Eugène Nicot fait, avec Maurice Lorriguet, Honoré Oursel et Gaston Van Weddingen une démarche auprès d’Aimé Dron, président de la délégation spéciale de Villeneuve-le-Roi, afin d’obtenir des bons de vêtements. Réponse négative.

Le 27 juin 1941, Eugène Nicot est transféré au camp allemand de Compiègne, le Frontstalag 122 avec quatre-vingt-sept internés administratifs d’Aincourt à la demande des autorités allemandes. Ils ont tous été désignés par le directeur du camp avec l’aval du préfet de Seine-et-Oise. Ce transfert intervient peu après la grande rafle concernant les milieux syndicaux et communistes. En effet, à partir du 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, les Allemands arrêtent plus de mille communistes avec l’aide de la police française (nom de code de l’opération : «Aktion
Theoderich
»). D’abord amenés à l’Hôtel Matignon (un lieu d’incarcération contrôlé par le régime de Vichy) ils sont envoyés au Fort de Romainville, où ils sont remis aux autorités allemandes. Ils passent la nuit dans des casemates du fort transformées en cachots. Et à partir du 27 juin ils sont transférés vers Compiègne, via la gare du Bourget dans des wagons gardés par des hommes en armes.

Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Eugène Nicot est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau

Eugène Nicot le 8 juillet 1942 à Auschwitz

Eugène Nicot est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45925»
selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks. Lire dans le site, La journée-type d’un déporté d’AuschwitzOn ignore dans quel camp il est affecté à cette date.

Eugène Nicot meurt à Auschwitz-Birkenau le 10 octobre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 861 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique).
Un arrêté ministériel du 15 juin 1995 apposant la mention Mort en déportation sur son acte de décès et paru au Journal Officiel du 28 juillet 1995,
porte la mention « 
décédé le 15 février 1943, à Auschwitz (Pologne) ». On sait que dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des
dates de décès fictives afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu) ou les informations consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Voir l’article :Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.

Eugène Nicot est déclaré « Mort pour la France » et homologué « Déporté politique » en1953.
Eugène Nicot est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 444824.

© site Internet Geneanet.

Son nom a été donné à la Libération à une rue de Villeneuve-le-Roi. La municipalité a doté la plaque de rue d’une photo d’Eugène Nicot, avec le texte suivant « Eugène Nicot. 1888-1943. Conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi. Résistant villeneuvois, arrêté le 13 octobre 1940, et déporté, il meurt le 14 février 1943 à Auschwitz ».

  • Note 1 : Georges Perre sera Maire de Villeneuve-le-Roi de 1944 à 1947. Gaston Van Weddingen, âgé de 47 ans est arrêté en 1942 et interné à Aincourt. Il est déporté le 8 avril 1943 au camp de Sachsenhausen où il meurt.  Une rue de Villeneuve-le-Roi porte son nom.
  • Note 2 : La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif sans jugement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 3: 524 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1992.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Tome 37, page 286. Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2014, notice Claude Pennetier, Jean-Pierre Besse.
  • © Etat civil en ligne de la Creuse et © registre matricule militaire.
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Archives de la police / BA 2374
  • Liste des 88 internés d’Aincourt (tous de l’ancien département de Seine-et-Oise) remis le 27 juin 1941 à la disposition des autorités d’occupation.
  • Archives du CSS d’Aincourt aux Archives départementales des Yvelines, cotes W.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site Internet Legifrance.
  • Photo plaque de la rue Eugène Nicot in © site Internet Geneanet.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau /© collection André Montagne.
  • © Le CSS d’Aincourt, in blog de Roger Colombier.
  • Montage photo du camp de Compiègne à partir des documents du Mémorial de Compiègne © Pierre Cardon
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique rédigée en 2003, installée en 2012 mise à jour en 2015, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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