Matricule « 45 877 » à Auschwitz
Lucien Michel : né en 1902 à Bourges (Cher) ; domicilié à Vierzon (Cher) ; menuisier charron ; conseiller d’arrondissement communiste ; arrêté le 22 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 16 août 1942.
Lucien Michel est né le 28 août 1902 à Bourges (Cher).
Il habite rue André Guillemain, dans le quartier du Bois d’Yèvre, à Vierzon (Cher) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie, Eugénie Jullien, 27 ans, couturière, et de Raymond Michel, 38 ans, charron, son époux. Le couple habite au 10, quai des Maraîchers à Bourges.
« Il passe son enfance à Vierzon-Forges, où il fréquente l’Ecole publique. Il fait sa communion en 1914, dans l’église toute récente de Vierzon-Forges. Après le C.E.P. à Vierzon-Forges, il part en apprentissage à Plaimpied (près de Bourges) dans l’atelier familial chez son oncle paternel, où il apprend le métier de Menuisier-Charron. A son retour, et avant son service militaire, il travaille à la Société Vierzonnaise de Construction à Vierzon- Forges. Son père décède en 1921, des suites d’une longue maladie. Il a deux sœurs et devient chef de famille » (Marcel Demnet, note 1).
Lucien Michel effectue son service militaire au 511è Régiment de chars, entre le 13 novembre 1922 et le 8 mai 1924.
Il entre, courant mai 1924, aux Etablissements Brouhot et Compagnie à Vierzon comme menuisier (la future Société de construction mécanique de Vierzon).
Ouvrier métallurgiste à Bourges, il est secrétaire du syndicat CGTU des métaux de Vierzon. «Lucien Michel fut emprisonné au cours du dernier trimestre de 1926, vraisemblablement à la suite des manifestations des 8 octobre et 7 novembre 1926, qui furent toutes dispersées par la gendarmerie à cheval. En décembre, l’usine Brouhot le licencia» (Le Maitron).
Il est en fait licencié plus tôt : car le 7 novembre 1926, il signe « Lucien Michel, Révoqué de l’usine Bouhot » un article dans l’Emancipateur intitulé « Front unique chez Bouhot » pour fustiger ceux des ouvriers et syndicalistes de l’entreprise Bouhot dont il a été licencié, qui se sont associés à une liste « syndicale » menant campagne contre les écrits de L’Emancipateur
à l’encontre du patronat de l’entreprise Bouhot.
Maurice Bouin, tête de file du Parti communiste dans le Cher a signé un article semblable dans le même numéro.
Le 7 novembre 1926, la gendarmerie charge sabre au clair les manifestations « pour la journée de huit heures » à Bourges et Vierzon, interdites par le gouvernement.
Huit arrestations sont opérées à Vierzon, dont celle de Lucien Michel. Mais le meeting syndical qui a précédé la manifestation a été unitaire.
Aussi, Lucien Michel ne s’étonne pas que la semaine suivante, une lettre ordurière signée de son nom circule : elle est adressée à Jolivet, secrétaire de l’Union départementale des syndicats confédérés et destinée à les brouiller… Lucien Michel prend contact avec lui et lève tout doute. Dans l’Emancipateur du 14 novembre, il relate les faits et conclut qu’une enquête est ouverte pour connaître l’auteur de cette falsification « alors nous mettrons à son égard en pratique cette maxime de Vaillant Couturier « Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule ».
Il milite très jeune au Parti communiste. Il est secrétaire adjoint de la cellule de Vierzon-Forges en 1927.
Le 7 novembre 1926, il signe un article dans l’Emancipateur intitulé « Front unique chez Bouhot » pour fustiger ceux des ouvriers et syndicalistes de l’entreprise Bouhot dont il a été licencié, qui se sont associés à une liste « syndicale » menant campagne contre les écrits de L’Emancipateur à l’encontre du patronat de l’entreprise Bouhot.
Maurice Bouin, tête de file du Parti communiste dans le Cher a signé un article semblable dans le même numéro. «En 1929, alors qu’il habite encore chez sa mère au 1, rue Etienne Marcel, il conduit la liste présentée par la cellule du Parti communiste de Vierzon Forge aux élections municipales, mais ne sera pas élu »… «Au moment de la grande crise économique de 1929, alors qu’il vient de se marier, il se retrouve sans travail, figurant sur la « liste rouge » du patronat» (1).
Le 9 juillet 1930 Lucien Michel épouse à Vierzon ville, Jeanne, Gabrielle Lagrange. Mécanicienne en confection, elle est née le 27 avril 1907 à Vierzon (elle est décédée en 1958). Le couple a trois enfants. Dans cette période heureuse, il participe au soutien aux grévistes des usine de Mehun, Foëcy et Vierzon, en grève depuis 6 semaines en juillet 1930. La veille de son mariage, il verse à la collecte « à l’aide des grévistes » (son nom, ainsi que ceux d’Albert Keyser, Rousseau et René Cherrier figurent sur la liste de souscription parue dans l’Emancipateur du 6 juillet 1930, qui annonce la somme de 57.963, 55 F collectés).
Au moment de la grande crise économique, pour trouver du travail, il est obligé de s’engager sur des grands chantiers comme chef d’équipe « Menuisier-Coffreur » pour le compte de la Société G.T.M. (Société des Grands travaux de Marseille. Il est obligé de quitter Vierzon. «Il travaille successivement à la construction du barrage d’Eguson (Indre) en 1930, à Pauillac (Gironde) en 1932 et à Angoulème (Charente) en 1934 » (1).
« En 1935, à l’occasion des élections municipales qui se déroulent après les événements de 1934, il figure en bonne place et sera élu sur la liste d’union présentée par la section du P.c. de Vierzon-Forges, conduite par Ernest Gazeau, qui sera élu maire » (1).
En 1937 il est élu conseiller d’arrondissement, «en remplacement d’André Collier, décédé, ancien maire de Vierzon-Bourgneuf, avant la fusion des 4 communes en 1937 » (1).
Il est élu conseiller municipal de la nouvelle municipalité du Grand Vierzon, sous la mandature de Georges Rousseau.
Il est réélu aux élections du conseil d’arrondissement de 1939.
Il est ensuite « ajusteur d’étude » à l’usine d’aviation, SNCAC Hanriot à Bourges, jusqu’à sa mobilisation le 30 mars 1940.
En mission pour son entreprise, il se déplace dans tout le département et ainsi, contribue à la reconstitution de son Parti.
« Après les accords de Munich, il milite activement contre les préparatifs de guerre, et après septembre 1939, contre la « drôle de guerre », suivant en cela les mots d’ordre du PC clandestin »(1).
Il est mobilisé le 30 mars 1940 au dépôt d’artillerie n°5.
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Bourges dès le 19 juin 1940 et Vierzon le 20. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…). . Avec un terrain d’aviation, une usine d’avions, des Etablissements militaires, Bourges ne suit pas la logique de la « zone de démarcation » – l’Yèvre prolongeant le Cher – et reste en zone occupée. Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy surveille les anciens élus, candidats ou militants communistes « notoires », et procéde à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.
Lucien Michel est démobilisé le 30 juillet 1940 après le repli de son régiment à La Souterraine (Creuse).
« Dès son retour à Vierzon, il entre en « Résistance », devient agent de liaison du Parti communiste clandestin et trouve un emploi de menuisier à Vierzon ». « Il héberge à son domicile et restaure des militants du PC clandestin transitant par Vierzon, auxquels il fait franchir la ligne de démarcation de nuit, par le Cher qui passe à l’extrémité de la rue où il habite » (1).
Il est engagé comme menuisier dans un atelier de menuiserie de la rue de la Gaucherie.
Dès septembre 1940, on note des actions de Résistance : sabotages, manifestations pour les salaires durant l’hiver, grève à l’usine d’aviation. Le 15 décembre 1940 le capitaine de gendarmerie M…. de Vierzon organise une perquisition au domicile des principaux responsables ou supposés tels du PC clandestin. Le domicile de Lucien Michel est perquisitionné sans que les gendarmes y trouvent des documents compromettants.
« Ayant repris son emploi à la SNCAC, il organise des groupes de « trois » du PC au sein de l’usine, en étroite relation avec la section de Bourges du PC » (1).
Lucien Michel est arrêté le 22 juin 1941, à Vierzon, par des policiers français, avec 7 militants dont Georges Rousseau, Joseph Germain, et Magloire Faiteau (qui seront avec lui déportés dans le convoi du 6 juillet 1942).
Le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom «d’Aktion Theoderich », les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”, le Frontstalag 122.
Après plusieurs jours passés à la prison allemande de la place de la Mairie (ancienne banque Barberon), il est transféré à la prison de Bourges (« le Bordiot« ).
Le nom de Lucien Michel figure avec celui de 43 autres militants sur une liste de communistes de la région militaire susceptibles d’être choisis comme otages.
Parmi ces militants 6 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui : Faiteau Magloire, Germain Joseph , Millerioux Louis, Rousseau Georges , Thiais Isidore , Kaiser (Keyser) Albert et son fils Jacques (condamné à un an de prison). Cette liste a été établie après un attentat « auf der Frontbuchland in Chartres » (contre une librairie militaire de Chartres). Elle est datée du 24 octobre 1941 à Bourges (In document XLIV- 66, document du 22 avril 1942. Source CDJC. Echange de correspondances, datées du 04/09/1941 au 29/12/1941, entre la Feldkommandantur 668 de Bourges et l’état-major du chef du district militaire A à Saint-Germain-en-Laye, sur la finalisation (compléter par informations…) de la liste de 44 otages (tampon « Militärverwaltungsbezirk A » (district A de l’administration militaire allemande en France) tampon « Geheim » (confidentiel).
Ces militants arrêtés, la cité ouvrière située en zone occupée perd ses principaux responsables (il faut rappeler l’importance de la situation particulière de Vierzon, car la ligne de démarcation la coupe en deux, ce qui permet des contacts clandestins d’une zone à l’autre).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Lucien Michel est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Lucien Michel est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 877 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Au camp de Birkenau où il est resté, Lucien Michel est l’un des « sélectionnés » le 16 août 1942 pour la chambre à gaz. Ce jour-là. Ils chantent la Marseillaise dans le camion qui les emporte selon plusieurs témoignages de rescapés (il figure dans la liste des détenus soignés à l’infirmerie de Birkenau).
Lucien Michel meurt le 16 août 1942 selon les registres du camp (in Death books from Auschwitz, tome 3 page 808). Son état civil porte une date voisine « décédé le 17 août 1942 à Auschwitz« .
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Le 8 juin 1945, le journal du Parti communiste du Cher, l’Emancipateur, rend hommage à ses camarades morts dans les camps. Sur cette liste figurent les noms de presque tous les militants déportés le 6 juillet 1942 à Auschwitz :
Buvat Louis, Germain Joseph, Kaiser Albert, Thiais Isidore, Faiteau Magloire, Jouffin Henri, Lanoue Moïse, Michel Lucien, Millérioux Joseph, Perrin Marcel, Rivet Roger, Trouvé Maurice. Les deux seuls chériens survivants du convoi sont le maire de Vierzon Gorges Rousseau et Roger Gauthier.
Lucien Michel a été déclaré « mort pour la France » le 4 avril 1947.
Il est homologué «Déporté Résistant» le 8 novembre 1955 (carte n° 1110.17915).
L’arrêté du 6 juillet 1995 publié au J.O. du 6 septembre 1995 y a porté la mention « mort en déportation« .
Lucien Michel est homologué au titre de la Résistance Intérieure Française avec le grade de sergent.
A la suite d’une décision du conseil municipal le 20 juin 1945, une rue de Vierzon portant son nom a été inaugurée le 4 septembre 1945 pour le premier anniversaire de la libération de Vierzon.
Cette rue a été débaptisée par la municipalité en 1977 (de trop nombreuses confusions ayant lieu avec la rue Louise Michel, les facteurs en avaient fait part à l’administration). Depuis, la municipalité a inauguré une place « Lucien Michel » à Vierzon, dans le quartier ou il avait habité.
Son nom est inscrit sur une des 3 colonnes portant les noms des Déportés et résistants vierzonnais, près de la médiathèque Paul Eluard, 10 Avenue Général De Gaulle – Mémorial inauguré en 2011.
Son nom est honoré sur la plaque commémorative apposée dans la section du PCF à Bourges, 45 rue Théophile Lamy. « Honneur à nos morts tombés pour que vive la France » (relevé Memorial Genweb / Claude Richard).
Début juin 1947, la cellule communiste « Kirov » de Vierzon, lance une campagne d’adhésions, la « promotion Lucien Michel du nom de son ancien secrétaire général mort en déportation« .
Le 16 juin 1947, « l’Emancipateur », organe hebdomadaire du Parti communiste du Cher, publie un article intitulé « la vie du Parti », qui rend compte de réunions de cellule ouvertes aux sympathisants, sous le titre « promotion Lucien Michel« . A la mi-juillet, la promotion « Lucien Michel » comptait 140 adhérents (L’Emancipateur du 18 juillet 1947). Après les élections municipales d’octobre 1947, la promotion Lucien Michel enregistrait 31 nouvelles adhésions.
- Note 1 : Notice biographique rédigée par Marcel Demnet (président de la section FNDIRP de Vierzon, ancien FTP, interné Résistant, qui en 1942 était employé à la mairie de Vierzon). En janvier 2003, il rédige une notice concernant Lucien Michel, destinée au futur Musée de la Résistance, notice qu’il adresse à son fils Raymond Michel, et que celui-ci a corrigée. Marcel Demnet est décédé en 2018, à l’âge de 97 ans.
Sources
- « La Résistance dans le Cher » (Marie Dominique Chenu-Michel Pigenet) page 33.
- Liste d’otages de Bourges (N°44) document allemand du 24/10/41. Centre du CDJC.
- Témoignage d’Aimé Oboeuf.
- Correspondance avec Maurice Deligny (FNDIRP), 1972.
- « Livre des déportés ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, kommando d’Auschwitz » (n° d’ordre, date, matricule, chambre, nom, nature du médicament) du 1.11.1942 au 150.7.1943.
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom. Tome 36, page 345.
- Photo de Lucien Michel et informations concernant la plaque de rue communiquées par son fils, Raymond Michel (octobre 2003).
- Sa fille était présente lors de ma conférence au Musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges en mai 2011.
- 12 juillet 2011 : courrier de M. Marcel Demnet à qui j’avais fait parvenir les biographies des 45000 du Cher et qui m’a transmis de précieux renseignements. Il fut en 1945 directeur du service secrétariat, bureau militaire et élections chargé de régulariser l’ensemble des catégories de victimes civiles et militaires de la guerre 1939/1945.
Notice biographique rédigée en novembre 2010, complétée en 2015, 2018, 2019, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com