Matricule « 45 526 » à Auschwitz
Magloire Faiteau : né en 1904 à Mehun-sur-Yèvre (Cher), où il habite ; céramiste ; conseiller municipal communiste ; arrêté le 22 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 28 août 1942.
Magloire Faiteau est né le 25 mars 1904 à Mehun-sur-Yèvre (Cher). Il habite une petite maison au 89, avenue Raoul-Aladenize dans cette ville au moment de son arrestation.
Il est le fils de Louise Morizet, 20 ans, journalière, reconnu et légitimé par le mariage de sa mère en 1908 avec Edouard, Léon Faiteau. Il a une sœur, Germaine, Noëlle, qui naît en 1908 à Boulogne-Billancourt.
Il est journalier, puis cimentier, céramiste, employé de pompes funèbres.
Le 21 août 1927, à La Chappelotte (Canton d’Henrichemont, Cher), il épouse Suzanne Millérioux, née le 29 octobre 1906 dans ce petit village. Le couple a deux enfants (Suzanne Louisette, née le 29 octobre 1928 et Gérard en 1936).
Il adhère au Parti communiste en 1926. Il est candidat du Parti communiste aux élections de conseiller d’arrondissement d’octobre 1934 à Mehun-sur-Yèvre. En 1935, il est candidat aux municipales à Mehun-sur-Yèvre, le 12 mai, sur la liste du Bloc Ouvrier et Paysan, qui talonne la liste du maire sortant (liste de concentration socialiste et républicaine) qui a 16 élus au deuxième tour. 7 communistes sont élus (il est le huitième avec 521 voix).
Le premier juin 1935, il signe un long article dans ‘L’Emancipateur » intitulé : « Et maintenant, au travail ! La période des élections municipales étant passée, il nous reste à faire un travail non moins important, sinon plus.
Cette dernière consultation électorale nous a permis de passer en revue l’effectif de nos troupes de réserve. Et nous pouvons constater avec joie qu’elles ont grossi d’une façon considérable en nombre. Avoir des troupes de réserve toujours plus fournies en nombre, c’est ce que nous voulons. Mais grossir le nombre des troupes d’active en même temps que les autres, c’est-à-dire les membres de notre parti par de nouvelles recrues, est mieux encore. C’est la leçon – je dirai même les ordres – que nous devons tirer de cette dernière consultation. Nous avons pu constater la poussée des masses vers notre parti. Pourquoi ? Les masses sont-elles mieux éduquées politiquement qu’avant ? Peut-être… C’est que les meilleurs éléments de ces masses ont compris que derrière Ie masque démagogique des politiciens à étiquettes plus ou moins républicaines, se cache la face hideuse du fascisme et de la guerre. Ils ne veulent ni du fascisme ni de la guerre. Et ils sont des centaines de mille comme cela en France. Tout d’abord nous devons faire le maximum d’efforts pour conserver la confiance qu’ils ont exprimée en nous apportant leurs suffrages, élargir mime cette confiance qui doit activer nos forces, pour que nous conservions ce titre, glorieux de champions de la lutte pour la défense des intérêts de la classe ouvrière et paysanne.
Nous avons un travail très important à faire. Et nous n’avons pas de temps à perdre ! Il faut faire vite, lutter de vitesse avec les diverses organisations fascistes qui ne vont pas manquer de se répandre dans le pays et nous couper l’herbe sous les pieds en canalisant ce mécontentement populaire et confisquant les intérêts de la classe ouvrière et paysanne, si nous n’y prenons garde, si nous ne savons pas agir rapidement. Ne nous endormons pas sur les lauriers que nous venons de ramasser.
Le fascisme ne passera pas ! A condition toutefois, que nous sachions faire le travail nécessaire. Vite, dis-je. Il faut aller dans les campagnes, villages, hameaux les plus reculés, expliquer notre politique communiste et aussi le véritable sens du pacte d’assistance franco-soviétique. Sachons recruter de nouveaux soldats qui viendront grossir les rangs de notre parti. Plus un village, plus un hameau sans sa cellule ou son comité antifasciste. Et là où cela existe déjà, trouvons de nouveaux membres, élargissons les cellules de villages, les cellules de fermes ou groupes de fermes ! Donc, au travail. Que chacun de nous y mette du sien ! Que chacun de nous ait à cœur de trouver de nouveaux adhérents au parti comme aux diverses organisations rouges à côte. Faisons un travail d’émulation. Lançons-nous mutuellement un défi. Soyons des Oudarniks recruteurs. Pour ma part, voici ce que je me propose de faire : réunions de sympathisants dans le but de former des cellules ou comité antifascistes là où il n’en existe pas, dans les localités suivantes ; Saint-Doulchard, La Chapelle-St-Ursin, Marmague, Berry-biouy, Ste-Thorette, Fublaine, Preuilly, Quincy, Foëcy, Vignoux-sur-Barangeon, Saint-Laurent, Allouis, Méhun, Somme. Que les camarades de ces localités se mettent en relation avec moi pour fixer le jour, l’heure, etc… de ces réunions. Allons un bon mouvement et nous ferons du bon travail ! Magloire Faiteau, Gué Marin, Mehun-sur-Yévre. Il signe de nombreux billets dans l’Emancipateur.
Au recensement de 1936, il habite seul au Gué Marin, et travaille comme cimentier aux pompes funèbres générales de Mehun.
A la création du Rayon communiste de Mehun en 1936, il en devient le secrétaire. Magloire Faiteau est animateur du « Comité contre le fascisme et la guerre » local (connu sous le nom de Comité Amsterdam-Pleyel) en 1936.
« En 1936, candidat à une élection partielle au conseil général, il se retira au deuxième tour en faveur du maire de Mehun, malgré son avance sur ce dernier. Faîteau fut critiqué par Gaston Cornavin et le Bureau politique. Le Parti communiste le représenta pourtant au conseil régional en 1937. Il était toujours secrétaire de la section de Mehun en 1938 » (Le Maitron).
Lors des élections au conseil général du 10 octobre 1937, il n’est devancé que de 57 voix au premier tour par le candidat SFIO, conseiller sortant, qui est en deuxième position derrière le candidat « réactionnaire ». Au deuxième tour, Pichon, sous l’étiquette « Républicain socialiste » est réélu avec 1807 voix, bénéficiant de la quasi totalité des voix communistes.
Devenu veuf, il se remarie le 25 février 1939 avec Marthe Buret, veuve Louis Brocadet, mère de deux enfants (Odette, née en 1929 et Hubert né en 1932). Ils occupent la maison que Marthe Buret habitait avec son mari et ses enfants en 1936, au 89, avenue Raoul-Aladenize. Il est cimentier aux Pompes funèbres et elle, sans profession (publication de mariage dans la Dépêche du Berry 6/003/1939.
« Avant la guerre, Faîteau était employé aux Pompes funèbres générales de Mehun « où il était considéré comme un bon ouvrier ». Profitant de sa mobilisation en septembre 1940 à Metz puis dans la Sarre, sa femme fit brûler tous les documents se rapportant au communisme. Il fut fait prisonnier mais « sur les démarches faîtes par la Société de Pompes funèbres générales et de sa femme », les autorités allemandes le renvoyèrent dans ses foyers » Le Maitron.
Il est mobilisé à Metz. Il est fait prisonnier lors de l’avancée allemande.
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Bourges dès le 19 juin 1940. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Avec un terrain d’aviation, une usine d’avions, des Etablissements militaires, Bourges ne suit pas la logique de la « zone de démarcation » – l’Yèvre prolongeant le Cher – et reste en zone occupée.
Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy surveille les anciens élus, candidats ou militants communistes « notoires », procédé à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.
« À son retour, sa femme lui aurait, selon la police, fait jurer « de ne plus s’occuper de politique ». La police ajoute : « Jusqu’à son incarcération, il n’a en effet fait l’objet d’aucune remarque défavorable au point de vue politique ». Il avait repris sa place aux Pompes funèbres » (le Maitron).
Dès septembre 1940, on note des actions de Résistance dans le Cher : sabotages, manifestations pour les salaires durant l’hiver, grève à l’usine d’aviation SNCAC.
A la suite de ces actions dans le département auxquelles Magloire Faiteau participe (tracts, manifestations pour les salaires), une perquisition est effectuée à son domicile du 89, avenue Raoul Aladenise le 15 décembre 1940. Sans résultat.
Magloire Faiteau est arrêté par des policiers français le 22 juin 1941, à Mehun, le même jour que Georges Rousseau (l’ancien maire communiste de Vierzon), Lucien Michel (ancien conseiller général), Isidore Thiais, Joseph Germain et Lucien Millérioux (qui seront avec lui déportés dans le convoi du 6 juillet 1942). C’est ce 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, que les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française, sous le nom de code «Aktion Theoderich». D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy (ici prisons de Vierzon et Bourges), ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.
« La police le décrivait alors ainsi : « 1 m 73, cheveux châtain foncé, sourcils châtains, yeux marrons, bouche moyenne, rasé, visage ovale, teint mat, forte corpulence ». Dès son passage à la prison du Bordiot à Bourges, il fit parvenir une missive au commandant de la Feldgendarmerie : « Une simple enquête à Mehun prouverait de suite, qu’à la sortie du travail je rentre régulièrement chez moi, travailler mon jardin afin d’alimenter ma famille composée de ma femme et de mes quatre enfants. Ceci est pour moi plus intéressant que de faire de la politique, dont je ne m’occupe d’ailleurs plus » (Le Maitron).
Magloire Faiteau est détenu dans les prisons de Vierzon, puis de Bourges (dite « le Bordiot »).
Son nom figure avec celui de 43 autres militants sur une liste de communistes de la région militaire susceptibles d’être choisis comme otages. Parmi ces militants 6 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui : Germain Joseph, Michel Lucien, Millerioux Louis, Rousseau Georges, Thiais Isidore, Kaiser (Keyser) Albert et son fils Jacques (condamné à un an de prison). Cette liste a été établie après un attentat « auf der Frontbuchland in Chartres » (contre une librairie militaire de Chartres). Elle est datée du 24 octobre 1941 à Bourges (In document XLIV- 66, document du 22 avril 1942. Source CDJC. Echange de correspondances, datées du 04/09/1941 au 29/12/1941, entre la Feldkommandantur 668 de Bourges et l’état-major du chef du district militaire A à Saint-Germain-en-Laye, sur la finalisation (compléter par informations…) de la liste de 44 otages (tampon « Militärverwaltungsbezirk A » (district A de l’administration militaire allemande en France) tampon « Geheim » (confidentiel).
A Compiègne il reçoit le numéro matricule « 730 », le 27 juin 1941, jour de son arrivée. Pour comprendre le mécanisme qui mène à leur déportation, lire dans lesite « une déportation d’otages ».
Du camp de Compiègne, il déclara au préfet le 14 juillet 1941 « Je n’en fait plus [de politique] et ne veux plus en faire. » Le 7 septembre, il affirmait ne pas avoir repris sa carte en 1939. On a gardé de lui un dessin du camp de Royallieu (Compiègne) du 17 mars 1942. Sa femme écrivit le 3 septembre 1941, le 26 février 1942 puis le 8 mai 1942 au préfet du Cher pour obtenir sa libération, affirmant qu’il ne faisait plus de politique que libéré il ne ferait « rien de mal, ni contre les Autorités allemandes, ni contre la nouvelle Loi d’État français ». Le commissaire spécial de Bourges était favorable à cette formule tout en le mettant sous la surveillante de ses services, mais les autorités allemandes décidèrent de sa déportation » (Le Maitron).
Depuis le camp de Compiègne, Magloire Faiteau est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 526 ».
Sa photo d’immatriculation (1) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession.
Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Magloire Faiteau meurt à Auschwitz le 28 août 1942, d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, Tome 2 page 273). La date de son décès figure sur le registre de l’infirmerie d’Auschwitz, page 66).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
« Deux survivants originaires du Cher dirent à la famille se souvenir de ce « copain ne pouvant plus travailler est mort dans la chambre à gaz etbrûlé dans le four crématoire fin septembre 1942 au camp d’Auschwitz« (in Le Maitron). C’est sur la base de ces témoignages qu’est établie sa date officielle de décès à la Libération « décédé le 30 septembre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Il serait souhaitable que le ministère corrige cette date (ce qui est rendu possible depuis la parution de l’ouvrage publié par les historiens polonais du Musée d’Auschwitz en 1995).
Lire dans le site Les dates de décès à Auschwitz.
Le 8 juin 1945, le journal du Parti communiste du Cher, l’Emancipateur, rend hommage à ses camarades morts dans les camps. Sur cette liste figurent les noms de presque tous les militants déportés le 6 juillet 1942 à Auschwitz :
Buvat Louis, Germain Joseph, Kaiser Albert, Thiais Isidore, Faiteau Magloire, Jouffin Henri, Lanoue Moïse, Michel Lucien, Millérioux Joseph, Perrin Marcel, Rivet Roger, Trouvé Maurice. Les deux seuls chériens survivants du convoi sont le maire de Vierzon Gorges Rousseau et Roger Gauthier.
Une rue de Mehun-sur-Yevre honore nom.
- Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Liste d’otages de Bourges (cote XLIV-66 au CDJC), liste établie le 24 octobre 1941, in document allemand du 23 avril 1942 établie à la suite de l’attentat du « Buchhandlung Front » (bibliothèque du Front), à Chartres (même région militaire).
- Témoignages recueillis à Vierzon par Aimé Oboeuf, rescapé du convoi, à partir des souvenirs de Georges Rousseau et Roger Gauthier, du Cher, également rescapés du convoi.
- Témoignages de Roger Gauthier (« 45583 », rescapé) et de Maurice Deligny (résistant de Blois).
- Combattants de la liberté. La Résistance dans le Cher. Cherrier Marcel et Pigenet Michel. Éditions Sociales, 1976.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée par André montagne en avril 1992.
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom. Tome 27, page 173 et en ligne. Notes de Jean-Pierre Pyckhout.
- Dessin du camp, 2018. Maitron
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- « Livre des déportés ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, camp annexe d’Auschwitz » (n° d’ordre, date, matricule, chambre, nom, nature du médicament) du 1.11.1942 au 150.7.1943.
- Site internet Mémorial «GenWeb ».
- AD 18 : naissances, mariages et coupures de presse, par Pierre cardon.
Notice biographique rédigée en novembre 2010, complétée en 2015, 2018, 2019 et 2021 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com