Albert Kaiser : né en 1900 à Paris 3ème ; domicilié à Bourges (Cher) ; charcutier, employé de bureau ; permanent Cgt, communiste ; arrêté le 22 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 2 septembre 1942.
Albert Kaiser (Keyser) est né le 28 décembre 1900 à Paris 3ème. Il habite à Bourges (Cher) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Valérie Rogier, 20 ans, employée et d’Albert, Auguste Kaiser 21 ans, monteur en cuivre. Ses parents habitent au 98, rue du Temple.
Kaiser est la véritable orthographe de son nom, mais il avait choisi de se faire appeler Keyser comme homme public.
C’est ainsi que le Maitron retrace son parcours syndical et politique, et c’est sous cette orthographe qu’il est désigné sur une liste allemande d’otages en 1941, et immatriculé à Auschwitz.
Très tôt privé de famille, pupille de l’Assistance publique de la Seine, Albert Kaiser est placé à Morlac puis à Vesdun, deux petits bourgs du Cher.
Selon sa fiche matricule militaire Albert Kaiser mesure 1m 70, a les cheveux châtain foncés et les yeux marrons, le front vertical et le nez moyen. Il a le visage ovale. Au moment du conseil de révision, il travaille comme charcutier, puis comme pelletier et habite Saint-Amand. Il sera par la suite employé de bureau. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire et écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1920, Albert Kaiser s’engage volontairement au titre des équipages de la flotte à Bourges en mars 1918. « pour la durée de la guerre ». Il arrive au 3è dépôt des équipages de la flotte à Lorient le 13 mars 1918. Il est embarqué à bord du torpilleur d’escadre « Coutelas« . Il est « renvoyé dans ses foyers à sa demande » le 8 mars 1919 en attendant l’appel normal de sa classe,
conformément à la Loi du 10 juillet 1917. Il est rappelé sous les drapeaux en 1921, affecté au 138è Régiment d’infanterie où il arrive le 25 avril 1921. Il est libéré du service actif le 24 avril 1922 et « se retire » à Saint-Amand-Montrond, 27, rue Benjamin Constant, « certificat de bonne conduite accordé ».
Il épouse Marie-Louise Burlaud le 7 octobre 1922 à Saint-Amand (Cher). Le couple a trois enfants, dont Robert et Jacques (1).
Son registre matricule militaire note qu’il est père de 3 enfants, ce que confirme la lettre de son épouse au préfet en 1942 où elle mentionne qu’elle a deux enfants à charge de 5 et 13 ans. Jacques, lui, a 19 ans.
Devenu ouvrier pelletier à Saint-Amand-Montrond, il anime le syndicat local unitaire des Cuirs et Peaux.
«Albert Keyser adhéra au Parti communiste en 1924 et fut trésorier du rayon communiste de Saint-Amand de 1925 à 1929. En 1930, il entra au bureau régional du Parti communiste. L’essentiel de son activité était consacré au syndicalisme. Quand Pierre Hervier demanda à être dégagé de ses responsabilités, Albert Keyser le remplaça en mars 1930, comme secrétaire général de la XXVIIème Union régionale unitaire. La grande grève de la céramique qui éclata en mai 1930 fut sa première expérience ; avec J. Picot et Charles Tillon secrétaire de la Fédération unitaire de la céramique, il tenta de politiser la grève et de dénoncer la collusion « flagrante entre les confédérés et l’aristocratie vierzonnaise« . Mais, malgré quatre mois de lutte, la grève fut un échec et les confédérés en sortirent renforcés» (…) Il devient permanent de la CGTU.
En 1930, il participe au soutien aux grévistes des usine de Mehun, Foëcy et Vierzon, en grève depuis 6 semaines en juillet 1930 : il verse une partie de son salaire à la collecte « à l’aide des grévistes » (son nom, ainsi que ceux de Lucien Michel, Rousseau et René Cherrier figurent sur la liste de souscription parue dans l’Emancipateur du 6 juillet 1930 annonce la somme de 57.963,55 F collectés).
En avril 1933 la famille Kaiser habite au 19, rue Charlet à Bourges. « Dans son « journal » à la date du 29 novembre 1934, Claude Jamet, professeur à Bourges, présentait Keyser comme le représentant de la « nouvelle génération » communiste, « tout d’une pièce, le regard franc, la conscience en paix, presque un scout, mais aussi peu « éloquent » que possible » (Le Maitron).
« La CGT , très faible dans le Cher jusqu’en 1930, se renforça, le congrès du 8 décembre 1935 permit de mesurer les progrès réalisés par les confédérés (congrès de réunification des Unions départementales). Les » unitaires » furent mis en minorité sur les trois principaux points de l’ordre du jour. La Bourse du Travail confédérée devint le siège de l’Union départementale. L’Union départementale n’eut pas de secrétaire permanent, l’UD confédérée n’en avait pas et Keyser, permanent unitaire aurait pu obtenir ce poste. Un militant investi » d’un mandat politique rétribué ne pourra faire partie de la commission administrative « , Keyser était là encore visé. Le bureau de l’UD comprit huit ex-confédérés pour quatre ex-unitaires » (Le Maitron). « Sous le gouvernement du Front populaire, l’influence du Parti communiste se renforçant, l’UD eut une direction collective avec trois secrétaires : Pichon, Amichot et Keyser qui redevint permanent. Keyser fut candidat aux élections législatives de 1936, dans la circonscription d’Issoudun dans l’Indre, il obtint 14,7 % des suffrages des électeurs inscrits (Le Maitron, extraits).
En 1934, il est candidat aux élections des conseillers d’arrondissement du Cher, comme Magloire Faiteau (L’Emancipateur du 11 septembre).
Lors des élections de 1936, il tient meeting avec Gaston Cornavin, ancien député du Cher, qui sera élu député en 1936 à Vierzon, membre du Comité central du Particommuniste (arrêté en novembre 1939, condamné à 5 ans de prison et déporté en Algérie).
Il se maintient au deuxième tour face à un pupiste, ex-communiste, député sortant, un républicain de Gauche et un Fédériste agraire.
En 1937, on trouve sa signature à la Une de l’Emancipateur du 2 juillet, au bas d’un article qui occupe toute la hauteur du journal : il s’agit de démontrer que l’appel à la fermeture des cafés, restaurants, hôtels lancée par la Chambre patronale pour le 3 juillet afin de protester contre le décret d’application des 40 heures est un leurre, dirigé contre les lois sociales et le Front populaire.
Albert Kaiser est en 1939 un des dirigeants du PCF du Cher.
En août 1939, il est « rappelé à l’activité par mesure de prémobilisation » et affecté au Dépôt d’artillerie n° 53 le 27 août. Il y arrive le 28 août 1939.
Albert Kaiser est écarté de ses responsabilités syndicales en novembre 1939 par un groupe de syndicalistes réformistes qui s’emparent de la Bourse du Travail de Bourges et y siègeront, sous l’égide de la Charte du Travail de Pétain pendant toute la guerre.
Albert Kaiser est affecté aux Forces aériennes terrestres le 7 décembre 1939 , à la 202è
batterie avec le grade de brigadier de réserve. Il est officiellement rattaché à la classe 1913, comme père de 3 enfants fin décembre. Le 27 février 1940, il est affecté au dépôt d’artillerie de DCA n° 421 (Défense contre avions) à Romainville.
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Bourges dès le 19 juin 1940 et Vierzon le 20. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Avec un terrain d’aviation, une usine d’avions, des Etablissements militaires, Bourges ne suit pas la logique de la « zone de démarcation » – l’Yèvre prolongeant le Cher – et reste en zone occupée.
Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy surveille les anciens élus, candidats ou militants communistes « notoires », procédé à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.
Albert Kaiser est démobilisé par la DP de Paris, fin juin 1940 et se retire 19, rue Charlet à Bourges. Il est embauché en qualité de chauffeur au service de nettoiement de la Société Berruya.
« Dès 1940, chauffeur à LaBerruya, Albert Kaiser reprend contact avec Marcel et René Cherrier, des militants syndicaux, pour créer des Comités populaires clandestins, chargés de l’action revendicative des salariés » (Bulletin UD CGT du Cher).
Son domicile est perquisitionné à Bourges, comme celui d’une dizaine d’autres militants le 15 décembre 1940. Un rapport de police de décrit alors ainsi : « Taille 1 m 65, cheveux bruns, sourcils bruns, rasé, front haut, nez aquilin, bouche assez grande, menton bas, visage allongé, teint ordinaire, corpulence moyenne ».
Albert Kaiser est arrêté le 22 juin 1941 à Bourges, comme otage après plusieurs manifestations anti-allemandes dans le département. Le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy (prisons de Vierzon et Bourges), ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.
Le nom d’Albert Kaiser (cette fois-ci orthographié Keyser) avec sa date de naissance), avec celui de 43 autres militants sur une liste de communistes de la région militaire susceptibles d’être choisis comme otages.
Parmi ces militants 6 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui : Faiteau Magloire, Germain Joseph, Michel Lucien, Millerioux Louis, Rousseau Georges, Thiais Isidore, Kaiser (Keyser) Albert et son fils Jacques (condamné à un an de prison). Cette liste a été établie après un attentat « auf der Frontbuchland in Chartres » (contre une librairie militaire de Chartres). Elle est datée du 24 octobre 1941 à Bourges (In document XLIV- 66, document du 22 avril 1942.
Source CDJC. Echange de correspondances, datées du 04/09/1941 au 29/12/1941, entre la Feldkommandantur 668 de Bourges et l’état-major du chef du district militaire A à Saint-Germain-en-Laye, sur la finalisation (compléter par informations…) de la liste de 44 otages (tampon « Militärverwaltungsbezirk A » (district A de l’administration militaire allemande en France) tampon « Geheim » (confidentiel).
Son épouse écrit le 11 mai 1942 au Préfet du Cher, pour dire que son mari « ne milite plus depuis 4 ans« , « pour souligner ses problèmes de santé » : « J’ai en charge deux enfants de 5 et 13 ans et de ce fait je suis dans l’impossibilité de travailler. L’absence de mon mari nous réduit à la misère« . Sans suite.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Albert Kaiser est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site:Le KL Auschwitz-Birkenau.
On ignore son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942.
D’après les registres du camp il est enregistré sous le nom de Keyser, et se déclare athée.
Le numéro « 45 704 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai partiellement reconstituées, de la persistance de lacunes pour quatre noms, mais d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date
Albert Kaiser meurt à Auschwitz le 2 septembre 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, tome 2 page 564).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Sa fiche d’état civil établie en France à la Libération porte toujours la mention «décédé le 1er septembre 1942 à Auschwitz (Pologne)». Il serait souhaitable que le ministère corrige cette date (ce qui est rendu possible depuis la parution de l’ouvrage publié par les historiens polonais du Musée d’Auschwitz en 1995).
Lire dans le site Les dates de décès à Auschwitz.
Le 8 juin 1945, le journal du Parti communiste du Cher, l’Emancipateur, rend hommage à ses camarades morts dans les camps. Sur cette liste figurent les noms de presque tous les militants déportés le 6 juillet 1942 à Auschwitz :
Buvat Louis, Germain Joseph, Kaiser Albert, Thiais Isidore, Faiteau Magloire, Jouffin Henri, Lanoue Moïse, Michel Lucien, Millérioux Joseph, Perrin Marcel, Rivet Roger, Trouvé Maurice. Les deux seuls chériens survivants du convoi sont le maire de Vierzon Gorges Rousseau et Roger Gauthier.
A Bourges, une allée « Albert Kaiser » honore sa mémoire.
Son nom est également honoré sur la plaque commémorative apposée dans la section du PCF à Bourges, 45 rue Théophile Lamy. « Honneur à nos morts tombés pour que vive la France » (relevé Memorial Genweb / Claude Richard).
Son nom est à nouveau cité dans « L’Emancipateur » du 6 novembre 1947 sous le titre : « 11 novembre 1947 : Honneur à nos morts, qui sont tombés pour que vive la France ». La fédération du Cher du Parti communiste publie ainsi « la longue liste de ses martyrs, qui sont tombés dans les combats contre l’envahisseur nazi et ses valets ». Suivent 96 noms, dont ceux des douze « 45.000 » du Cher morts à Auschwitz
- Note 1 : Jacques Kaiser est né le 7 mai 1923 à Saint-Amand-Montrond. Il est ouvrier à Bourges. Il est arrêté le 21 août 1941 et jugé le 27 septembre. Il est condamné à un an d’emprisonnement. Sa fiche d’otage stipule « arrêté par la police française, pour la police française. jugé le 27 septembre 1941 à Bourges. Condamné à un an de prison. Jeune communiste qui cherche à propager ses convictions enthousiastes« . Il figure avec son père sur la liste d’otages du Cher établie le 24 octobre 1941 (document allemand du 23 avril 1942). Après la guerre, il travaille comme employé à la SNIAS de Bourges et milite au Parti communiste.
Sources
- Liste d’otages de Bourges (cote XLIV-66 au CDJC), liste établie le 24 octobre 1941, in document allemand du 23 avril 1942 établi à la suite de l’attentat du « Buchhandlung Front » (bibliothèque du Front), à Chartres (même région militaire).
- Recherches faites à Vierzon par Aimé Oboeuf, rescapé du convoi, à partir des souvenirs de Georges Rousseau et Roger Gauthier, du Cher, également rescapés du convoi.
- Correspondance avec Maurice Renaudat, directeur du musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges (29 novembre 1991).
- Combattants de la liberté. La Résistance dans le Cher. Cherrier Marcel et Pigenet Michel. Éditions Sociales, 1976. Pages 37 et 44.
- Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom.
- Registres matricules militaires.
- Bulletin de l’UD CGT du Cher, n° 353
- © Dessin de Franz Reisz, in «Témoignages sur Auschwitz», ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
Notice biographique rédigée en novembre 2010, complétée en 2016, 2018, 2019, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
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