Adrien Raynal  © Orlymaville n° 423. DR

Matricule « 46036 » à Auschwitz

Adrien Raynal : né en 1897 à Cransac (Aveyron) ; domicilié à Orly (Seine / Val-de-Marne) ; planeur sur tôle, chauffeur une centrale électrique EDF ; communiste, militant du Secours populaire ;  arrêté le 26 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.

Adrien Raynal est né le 6 mars 1897 à Cransac (Aveyron), un important centre minier du bassin houiller de Decazeville. Au moment de son arrestation, Adrien Raynal habite au 1, rue du Docteur Lecène, à Orly (Seine / Val-de-Marne). Il est le fils de Valéry, Louise Arnaud, 26 ans et d’Adrien Raynal, 25 ans, mineur, son mari (il porte bien le même prénom que son père). Ses parents se sont mariés le 12 août 1896 à Cransac.
Adrien Raynal est l’aîné de 3 sœurs et trois frères (Eléonore, née en 1898, Magdeleine, née le 24 mars 1901, Marie Fernande, née en 1905, Paul, né le 9 juillet  1899, qui sera mineur comme leur père et René).

Conscrit de la classe 1917, Adrien Raynal est mobilisé par anticipation le 7 janvier 1916. Le 28 juillet il est «aux armées» avec le 131ème Régiment d’Infanterie qui occupe un secteur dans la région de Toul (Flirey et
Fey-en-Haye). En février 1917 son régiment occupe des positions dans le secteur de Pompey. Il est blessé aux pieds par des éclats de grenade le 16 février 1917. Il est hospitalisé à Château-Thierry.

Prisonniers français le 28 mars 1918  © Gazette des Ardennes

Le 23 mars 1918, Adrien Raynal est fait prisonnier par les troupes d’assaut allemandes de Ludendorff qui tentent – par la Somme – une percée en direction de Paris. Sa captivité dure jusqu’en janvier 1919. Démobilisé il s’installe en région parisienne.

Cornélie Hidoux-Raynal © DR

Il épouse Cornélie Hidoux le 12 juillet 1921 à Paris 11ème. Elle est née le 24 septembre 1886 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais / elle décède le 4 avril 1970).  Le couple habite alors au 15, rue Voltaire (qui croise le boulevard Voltaire à Paris 11ème. Ils ont un fils, Adrien, Serge, Emile, qui naît le 24 mai 1923.

Le 1, rue du Docteur Lecène

Le couple Raynal acquiert en 1925 un petit terrain à Orly, à l’angle de la rue du docteur Lecène et de l’avenue de la Victoire, où ils font construire un tout petit pavillon : ce sera le 1, rue du docteur Lecène, où ils emménagent en
novembre 1925.
Adrien Raynal est chaudronnier (planeur sur tôle) lorsqu’il se présente aux élections municipales de mai 1929 sur la liste communiste à Orly (1).  Il travaille ensuite comme « chauffeur » (ouvrier chargé de la surveillance des chaudières), à la centrale électrique de Vitry-sur-Seine, dite des « Quatre cheminées » (2). Il y travaillait encore après sa démobilisation, et jusqu’à son arrestation.

La centrale Arrighi (les quatre cheminées)

En 1936, il travaille comme manœuvre à la centrale électrique Arrighi  UDE à Vitry-Sud.
Militant communiste, Adrien Raynal est très attaché aux valeurs de solidarité : il milite au Secours Populaire de France (3). Il est à l’origine d’une collecte en faveur des républicains espagnols (in Itinéraires Orlysiens : les militants d’entre-deux-guerres, Ed. l’Atelier, 1994.  Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule).

1938. Une initiative prise par Adrien Raynal : collecte du SPF en faveur de la République espagnole in « Itinéraires orlysiens »

En avril 1939, il est trésorier de la section d’Orly du Secours populaire.
Il est mobilisé pendant la guerre 1939-1940.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  16 juin 1940 : les allemands s’emparent du terrain d’aviation d’Orly. Une douzaine de canons de 88 anti-aériens sont installés. Une tour de contrôle est construite.
Dès le 4 juillet l’escadrille Kampfgeschwader 51 sur Junker 88A part bombarder les environs de Bristol. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Militant communiste connu des services de police avant guerre pour ses activités politiques et de solidarité, il est surveillé dès sa démobilisation par la police.
Après la grande rafle du 5 octobre 1940, opérée par la police française avec l’accord de l’occupant à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de la région parisienne (plus de 300), la répression va continuer, car si les Renseignement généraux se sont félicité de ces premières arrestations massives, la propagande communiste a continué d’être diffusée. Le 26 octobre 1940, une nouvelle rafle de 46 militants est décidée par la préfecture : 41 seront internés administrativement le 27 (13 d’entre eux seront déportés à Auschwitz en 1942).

Adrien Raynal fait partie de cette deuxième rafle : il est arrêté par la police française à Orly le 26 octobre 1940 après que le Préfet de police de Paris ait signé son internement administratif en application de la Loi du 3 septembre 1940 (1).
D’après les souvenirs familiaux, il est arrêté en possession de tracts communistes et aurait été écroué un temps à la maison centrale de Fresnes.

Le camp d’Aincourt

En tout état de cause, il est avéré qu’Adrien Raynal est conduit au “Centre de
séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et Oise / Val-d’Oise), où il est
interné administrativement. Lire dans ce site : Le camp d’Aincourt

Liste des présents à Aincourt : 20 novembre 1940

Ci-contre montage photo de la liste des internés d’Aincourt en date du 20 novembre 1940. Son numéro d’ordre est le « 173.920 ». Au camp, il reçoit le matricule « 718 » et est affecté à la chambre 40. Contrairement à la majorité des internés il va travailler à la buanderie.

Le 9 mai 1942, à la demande des autorités d’Occupation, Adrien Raynal est transféré au sein d’un groupe d’une quinzaine d’internés venant d’Aincourt et Mantes, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122) administré par la Wehrmacht, camp destiné à l’internement des «ennemis actifs du Reich».

Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Lettre de Louis Chevalier mentionnant Adrien Raynal

Son camarade d’Orly, Louis Chevalier jette sur la voie depuis le wagon qui les emporte vers Auschwitz,
un message pour son épouse, Francine, dans lequel il écrit « Je pars aujourd’hui avec Bourset, Raynal et Beauré, certainement pour l’Allemagne». Il s’agit d’Emile Bourset et Adrien Raynal, ses camarades d’Orly, et Albert Beauré, de Choisy-le-Roi.

Depuis le camp de Compiègne, Adrien Raynal est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Adrien Raynal est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46036» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

 Adrien Raynal, chaudronnier de métier, est ramené à Auschwitz I. Selon le témoignage d’un rescapé, Raymond Saint-Lary, atteint par l’épidémie de typhus, il entre à l’hôpital (5) du camp et n’en sortira pas.

Dessin de Franz Reisz, 1945

Adrien Raynal meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 988). Il convient de souligner que cent quarante-huit «45000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie.
Lire dans le site : Descauses de décès fictives.

Un arrêté ministériel du 31 janvier 1997 paru au Journal Officiel du 8 mars 1997 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur son acte de naissance et jugement déclaratif de décès et reprend la date portée sur le certificat de l’état civil d’Auschwitz. Adrien Raynal a été déclaré « Mort pour la France » et homologué comme « Déporté politique ».

Adrien Raynal est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 501634.

Depuis 1961, avenue Adrien Raynal

Le 17 octobre 1961 la municipalité d’Orly donne le nom d’Adrien Raynal à la portion de l’avenue de Choisy comprise entre le pont de chemin de fer (à l’ouest) et le carrefour dit du Fer à Cheval (à l’est). Le 17 mars 2004, l’avenue Adrien Raynal est prolongée quand la Z.A.C. du Fer à cheval est construite. La portion de la voie des Saules entre la place du Fer à Cheval et la place Henri-Jean Planacassagne (rond point des Saules – Marcel Cachin) prend le nom du déporté.

La stèle de la centrale EDF Arrighi

Son nom est également honoré sur la stèle dédiée aux employés de l’ancienne centrale électrique Arrighi  UDE à Vitry-Sud « soldats, déportés, civils, morts pour la France entre 1939 et
1945
», située dans l’enceinte EDF à Vitry (y figure également celui de Roger Mauger, un des « 45000 » de Vitry).

  • Note 1 : On ignore les raisons de son absence sur la liste de mai 1935 (Le Maitron, notice Claude
    Pennetier).
  • Note 2 : Il s’agit de la centrale Arrighi UDE à Vitry-Sud, construite en amont du barrage du Port à l’Anglais. Quatre cheminées servaient à évacuer les fumées, après que celles-ci soient débarrassées de leurs poussières. Une première tranche de 110.000 kw a été mise en service fin 1931, puis une seconde équivalente en 1932.
  • Note 3 : Héritier des traditions de la section française du « Secours Rouge International», le « Secours populaire de France et des colonies » est créé en 1936, dans l’esprit ses idéaux rassembleurs du Front populaire. Il jouera un rôle important à Orly, avec la CGT et le CAEE dans la solidarité apportée aux enfants des réfugiés espagnols.
  • Note 4 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939,
    qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la
    défense nationale ou la sécurité publique
    ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 5 : L’hôpital d’Auschwitz I. Témoignage du déporté Marc Klein, médecin au « Revier » (extraits) : « L’hôpital d’Auschwitz I occupait un certain nombre de Blocks, dont l’installation intérieure répondait à la plupart des exigences de la technique hospitalière moderne (…) Le fonctionnement apparemment normal de cet hôpital avait une contrepartie cruelle : les sélections. Tous les soins donnés, toutes les précieuses médications dispensées se trouvaient annihilés d’un coup par cette opération aveugle de destruction collective. Le choix des malades sélectionnés se faisait parfois après présentation du patient à un médecin SS. Mais le plus souvent le tri était pratiqué par des sous-officiers SS qui faisaient leur choix au hasard. » Les médecins déportés, sachant que les déportés du Revier risquent en permanence la sélection aveugle, c’est-à-dire la mort, refusent le plus possible de les hospitaliser. Ce que certains détenus ne comprennent pas, les accusant d’inhumanité ou même de complicité avec l’entreprise d’extermination des SS. Les médecins déportés connaissent ainsi de terribles cas de conscience.

Sources

  • Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Archives en ligne de Cransac (Avyron).
  • Registre matricule militaire.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2014, notice Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule.
  • « Itinéraires orlysiens, les militants de l’entre-deux-guerres », Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule, Gaston Viens, Atelier Ed.
  • Photo d’Adrien Raynal in Orlymaville n° 423 juillet-août 2015
  • Arbre généalogique de Mme Joëlle Wakerhauser (photos d’Adrien Raynal et de son épouse Cornélie) et de Mme Nelly Mathieu (photos d’Adrien Raynal et de son épouse Cornélie).
  • © Le CSS d’Aincourt, in blog de Roger Colombier.
  • Dates et liste récapitulative des arrestations dans la Seine en 1940 et 1941(Préfet).
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003.Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Archives du CSS d’Aincourt aux Archives départementales des Yvelines, cotes W.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Helena Kubica : “Methods and types of treatment”, p. 318 in “Auschwitz 1940-1945”, tome 2. Musée d’état d’Auschwitz-Birkenau 2000.
  • © Site Internet Généanet.
  • © Site Internet Legifrance.
  • © Google Street view.
  • Montage photo du camp de Compiègne à partir des documents du Mémorial © Pierre Cardon
  • ©Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique rédigée en 2003, installée en 2012 mise à jour en 2015, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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