Matricule « 45 464 » à Auschwitz

© MRN et service archives municipales d’Ivry.
Photo archives du commissariat d’Ivry, in © Musée de la Résistance et brochure « Ivry, fidèle à la classe ouvrière et à la France »

 

Auguste Deshaies : né en 1896 à  Le Cellier (Loire Inférieure / Loire-Atlantique) ; domicilié à Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne) ; cultivateur, manœuvre ; militant syndical CGT régional ; conseiller municipal communiste ; arrêté le 6 décembre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 août 1942.

Auguste Deshaies est né au domicile de ses parents le 18 janvier 1896 au lieu-dit La Rigaudière commune de Le Cellier (Loire Inférieure / Loire-Atlantique).
Il habite Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne) dans les HBM du 4, place Philibert Pompée (3) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Joséphine, Marie Hardy, 24 ans, cultivatrice et de Pierre Deshaie, 36 ans, laboureur, son époux.
Ses parents quittent la Loire Inférieure et s’installent à Angers au 109, rue de la Chalouère. <
Conscrit de la classe 1916, Auguste Deshaies est donc recensé dans le département du Maine-et-Loire. Lors du conseil de révision, il habite à La Salle-Ailly (canton de Montrevault). Il y travaille comme cultivateur. Il sera manœuvre par la suite en région parisienne. Son registre matricule militaire indique qu’il mesure 1m 72. Il a un niveau d’instruction « n°2 » pour l’armée (sait lire et écrire).
Il est mobilisé par anticipation en avril 1915, comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Il est incorporé au 66è régiment d’infanterie le 10 avril 1915. Le 17 août 1915, il passe 421è régiment d’infanterie, puis au 224è régiment d’infanterie le 28 août 1916. Le 31 mars 1917, il a les pieds gelés à Soissons. Il est hospitalisé à l’hôpital des Ménages à Issy-les-Moulineaux. Il est de retour « aux armées » le 11 juillet 1917 après une permission de 15 jours ! Le 30 octobre de la même année, il « passe » au 28è Régiment d’infanterie. Il se distingue en 1918 pendant la bataille de Picardie et des combats de l’Ailette (août, septembre).

Croix de guerre

Il est cité à l’ordre du jour du régiment le 28 décembre 1918 (O.J. n° 64) pour actes de bravoure. Auguste Deshaies reçoit la Croix de guerre. « Soldat très brave et courageux. Il a fait preuve d’un grand courage et de sang-froid pendant les opérations des 10 au 12 août et du 30 septembre au 11 novembre 1918 ». Le 23 février 1919, il passe à la 3è compagnie de COA (commis et ouvriers de l’armée). Il est démobilisé le 19 septembre 1919, « certificat de bonne conduite accordé ». Il « se retire » (chez ses parents) au 109, rue de la Chalouère à Angers.
Après avoir habité Angers, il s’installe en région parisienne en juillet 1920, au 10, rue Alexandre Pillaud, à Ivry-sur-Seine (rue nommée en 1945  rue Pierre Rigaud, fusillé le 7 mars 1942).

Le 21 octobre 1920, Auguste Deshaies épouse à Paris (20è arrondissement), Marguerite, Madeleine, Rochelemagne (1) née le 17 octobre 1894 à Saint-Martin-Valmeroux (Cantal), ouvrière à la Grande Tuilerie Muller à Ivry.
En février 1921, le jeune couple s’installe au 35, rue d’Alsace-Lorraine à Paris 10è.
Ils ont un fils, Jacques (2), qui naît le 24 octobre 1921 à Saint-Mandé.
En août 1922 la famille a déménagé route de Choisy à Ivry, puis en mars 1929, toujours Ivryots, ils habitent dans les HBM du 4, place Pierre-Philibert Pompée.

Auguste Deshaies (à gauche) avec sa famille. En arrière plan le 173, route stratégique.

Auguste Deshaies y côtoie plusieurs militants communistes qui y sont logés : Gaston Cornavin, Venise Gosnat «président de l’Union fraternelle des HBM de la place Philibert-Pompée», Auguste Havez, Alexis  Chaussinand et ses parents, Eugène Duchauffour (1).

Auguste Deshaies travaille comme manœuvre puis comme céramiste à la société «Electro-Céramique» établissement appartenant à la Compagnie
générale d’électricité.
Il est secrétaire de la cellule communiste de la Compagnie générale d’électricité d’Ivry en 1930-1932 (cellule 432 du sous-rayon d’Ivry et du 4è rayon de la Région parisienne) ( Le Maitron).

«Auguste Deshaies était depuis le milieu des années vingt, un des militants syndicalistes les plus actifs des industries chimiques de la région parisienne et un des responsables du syndicat général de la céramique, des industries chimiques et parties similaires » (in Ivry94.fr).

Auguste Deshaies est élu conseiller municipal de la première section (Centre), les 10 mai 1925 et 12 mai 1929 sur la liste du Parti communiste (SFIC) conduite par Georges Marrane et désigné comme délégué sénatorial en janvier 1927. En mars 1930, il entre à la commission exécutive de la Fédération nationale de la céramique et des industries chimiques (CGTU).

Il a plus tard changé d’entreprise ainsi que l’indiquent les rapports de police après les grèves de 1936 : «En 1936, il prit une part active aux grèves chez le fabricant de pâtes Ferrand-Renaud où il travaillait ainsi que sa femme» (Le Maitron).

Auguste Deshaies est adhérent (et vraisemblablement un des dirigeants du club) à l’Union Sportive du Travail d’Ivry, club affilié à la FST (ancêtre de la FSGT) grâce à l’impulsion de Georges Maranne, co-président de la FSGT. L’USTI devenu L’ESTI atteint en 1936, 755 licenciés et devient à son tour l’un des plus puissants clubs de la FSGT grâce à ses résultats sportifs, Sont également adhérents à l’USTI Raymond Blais et Alexis Chaussinand tous deux déportés avec lui à Auschwitz, mais aussi d’autres sportifs du club qui seront déportés comme Jacques Deshaies (fils d’Auguste), Jules Vanzuppe ancien conseiller municipal et comme 14 autres membres du club morts dans les camps français ou déportés en Allemagne.

La famille Deshaies : Marguerite, Auguste, Jacques, tous morts en déportation © MRN et service municipal d’Ivry.

Le commissariat de police d’Ivry écrit d’elle « militante s’étant fait remarquer d’une façon très active pendant la grève d’occupation« .
A cette occasion, le registre du commissariat de police d’Ivry note à propos d’Auguste Deshaies : «militant, agitateur notoire, grève de 1936, Ferrand Renaud», accompagné de deux croix rouges, signifiant «militants notoires et propagandistes». Registres et fiches de police : Lire l’article Le rôle de la police française dans les arrestations des «45 000».
Après la destitution en octobre 1939, par le Conseil de Préfecture, de la Municipalité élue, il distribue clandestinement des tracts tirés à la ronéo dans les locaux de la mairie, puis dans l’école du Centre. «Nous étions téméraires à l’époque, c’est ainsi que nous tirâmes nos premiers tracts dans la mairie d’Ivry, au nez et à la barbe (…) de la délégation spéciale (…). La répartition de cette propagande clandestine se faisait entre plusieurs camarades, dont Deshaies» (Gaston Garnier).
Son fils Jacques assure les transports de papier : «Je revois un jeune d’Ivry, Jacques Deshaies, qui bien qu’atteint d’une grave maladie de cœur, transporta jusqu’à Villeneuve-le-Roy de lourds chargements de papier avec son vélo et une remorque» (Roland Le Moullac).

Après la déclaration de guerre de 1939, le réserviste Auguste Deshaies, titulaire de la carte du combattant 14/18 (droits reconnus en janvier 1940) est « rappelé à l’activité » le 28 février 1940. Mais il est « réformé définitif » par la commission de réforme d’Angers pour « ulcère variqueux à la jambe gauche » le 22 mars 1940.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Fin juin, le fort d’Ivry est occupé par l’armée allemande, la Maison de santé et de nombreux logements sont réquisitionnés. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Registre journalier de la BS1, 6 décembre 1940

Auguste Deshaies est arrêté le 6 décembre 1940, par 2 inspecteurs de la Brigade spéciale des Renseignements généraux. Lire dans le site La Brigade Spéciale des Renseignements généraux.

Plus d’une dizaine de militants qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942 sont arrêtés entre le 3 et le 6 décembre (4) Ces militants parisiens sont conduits au Dépôt de la Préfecture, puis regroupés au Stade Jean Bouin et sont emmenés par cars au centre de séjour surveillé d’Aincourt.
Lire dans ce site : Le camp d’Aincourt 
Au total, plus de 300 militants communistes, syndicalistes ou d’organisations dites «d’avant-garde», sont envoyés camp français de «séjour surveillé d’Aincourt» à partir du 5 octobre 1940. Selon le registre du commissariat d’Ivry, son fils Jacques déclare le 4 avril 1941 que son père est en «camp de concentration» (nom sous lequel on désignait alors les « centres de séjour surveillé »).

Liste des militants communistes internés administrativement le 6 décembre 1940. Montage à partir du début de la liste. © Pierre Cardon

Les Renseignements généraux font parvenir au directeur du camp d’Aincourt une liste comportant les motifs d’internement administratif des
militants communistes qui lui ont été amenés au camp le 6 décembre 1940.
Pour Auguste Deshaie on peut lire « Meneur
communiste actif
« . Lire dans le site : le rôle de La
Brigade Spéciale des Renseignements généraux
dans la répression des activités communistes clandestines.

Le 11 février 1942, Auguste Deshaies fait partie d’un groupe de 29 internés transférés d’Aincourt au camp de détention allemande Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122). La liste est datée du 9 février 1942.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Auguste Deshaies est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Auguste Deshaies est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 464» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
De plus, la photo du déporté portant ce numéro matricule prise à Auschwitz lors de la séance d’immatriculation le 8 juillet 1942, n’a pas été retrouvée, aucune comparaison avec sa photo d’avant-guerre n’est possible.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.

© Dessin de Franz Reisz,

Auguste Deshaies meurt à Auschwitz le 19 août 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (Death Books from Auschwitz, tome 2, page 221).  En août avait débuté une grande épidémie de typhus au camp principal, qui entraîne la désinfection des Blocks et d’importantes « sélections pour la chambre à gaz ».
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois, pages 126 à 129 in «Triangles rouges à Auschwitz».
Le nom d’Auguste Deshaies ne figurait pas au Journal officiel dans les listes des « morts en déportation » en 2012.

Par décision du Conseil municipal, le nom d’Auguste Deshaies est donné le 25 juillet 1945 à une partie du quai d’Ivry.
Son nom est inscrit dans le livre d’or de la commune «Déportés, internés, fusillés et morts aux combats».

Photo anthropométrique du 12 novembre 1942

Note 1 : Marguerite Deshaies, épouse d’Auguste est arrêtée pour les mêmes raisons que son fils. Elle est déportée le 26 juillet 1943 de la gare de l’Est vers Sarrebrück. Plusieurs  femmes de ce convoi sont déportées après avoir été arrêtées dans les mêmes affaires que leurs camarades hommes, déportés à Natzweiler en juillet 1943, en tant que prisonniers « NN ». Transférée  le 30 juillet 1943 à Ravensbrück (n° 21664), puis à Mauthausen au début de mars 1945, elle meurt dans ce camp à une date inconnue.

Photo anthropométrique du 12 novembre 1942

Note 2 : Son fils Jacques Deshaies, poursuit ses activités de Résistance. Arrêté le 12 novembre 1942, il est interné à Romainville le même jour et déporté au camp du Natzweiller (Bas-Rhin) le14 juillet 1943 en tant que prisonnier NN (Nacht und Nebel) n° 4572. Il meurt dans ce camp le 12 novembre 1943 (site FMD).

  • Note 3 : La place Philibert Pompée a été rebaptisée en 1945 «Place de l’Insurrection d’août 1944». L’ensemble de HBM «à cour commune» réalisé par les architectes Henri et Robert
    Chevallier en 1927 pour le compte de l’office public d’ H.B.M. d’Ivry, comprenait 290 logements et 11 boutiques.
    Y ont habité avant-guerre, Auguste Deshaies «45464»,. Gaston Cornavin, député communiste  déporté en Algérie. Venise Gosnat, syndicaliste interné à Baillet, Yeu et Riom. Celui-ci s’évade et devient  responsable de la Résistance en Bretagne jusqu’en 1942. Le 19 août 1945 il reprend la Mairie. Président du CPL, il sera 1er adjoint d’Ivry en 1945.Auguste Havez, dirigeant communiste, arrêté le 30 mars 1942, déporté à Mauthausen,
    rescapé (voir biographie du Maitron. Charles Duchauffour receveur à la TCRP, engagé dans l’armée belge des partisans, participe à de nombreux sabotages. Il est exécuté à la citadelle de Liège le 7 juin 1944.
  • Note 4 : Treize d’entre eux seront déportés à Auschwitz : Alban Charles (45160), Arblade Aloyse (45176), Balayn René (45193), Batôt Elie (45205), Bonnel Charles (45273), Chaussinand Alexis (45363), Conord Léon (45371), Deshaies Auguste (45464), Doucet André, Guillou Alexandre (45645), Leroy Louis (45780), Lochin Léon (45800), Marivet Roger.

Sources

  • Service des Archives municipales, esplanade Georges Marrane (1988 et 1992).
  • Service des Archives municipales, Mme Nathalie Lheimeur, janvier 2007.
  • Brochure commémorative

    Ivry fidèle à la classe ouvrière et à la France, supplément au numéro 1319 du Travailleur, brochure, 120 pages, Ivry, 1970. Témoignage de Gaston Garnier, chef du personnel détaché à la Mairie d’Ivry et membre de la direction de la section du Parti communiste d’Ivry (p. 35) et photo (p. 92). Témoignage de Roland Le Moullac, page 74.

  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, tome 25, page 105 et Claude Pennetier et Michèle Rault in site internet 2012.
  • Death Books from Auschwitz (Registres des décès d’Auschwitz), ouvrage publié par le Musée d’Etat (polonais)
    d’Auschwitz-Birkenau en 1995.
  • « Décédés du convoi de Compiègne en date du 6/7/1942 ». Classeur Ausch. 1/19, liste N°3 (Bureau des archives des
    victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen).
  • Liste de 29 internés du camp d’Aincourt, transférés le 11 février 1942 à Compiègne (Archives du camp d’Aincourt).
  • © Photo des barbelés d’Auschwitz : Claudine Cardon-Hamet.
  • © Site Internet «Mémorial-GenWeb».
  • © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
  • © Archives en ligne de Loire-Atlantique
  • Site de la FMD, transport du 14 juillet 1943, transport du 26 juillet 1943. 
  • © Ivry94.fr, le portail citoyen de la ville d’Ivry-sur-Seine. Biographie d’Auguste Deshaies.
  • © Photo d’identité, photo de la famille, agrandissement du registre de police du commissariat d’Ivry (Musée
    de la Résistance Nationale à Champigny avec la collaboration de Céline Heyten)
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
  • Archives en ligne de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire
  • Archives de la Préfectures de police de Paris, dossiers Brigade spéciale des Renseignements généraux, registres
    journaliers. 
  • Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
  • Archives patrimoine d’Ivry : une valise clandestine, Jacques Deshaies. https://en.calameo.com/books/0000081010245fb4ac47f

Notice biographique rédigée en 2007, mise en ligne en 2012, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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