Matricule « 46 061 » à Auschwitz

Roger Rivet et son neveu Jacques, fusillé le 5 mai 1942
Roger Rivet, agrandissement
Roger Rivet : né en 1905 à Pougny (Nièvre) ; domicilié à Vierzon-Forges (Cher) ; métallurgiste, mécanicien auto ; syndicaliste Cgt, communiste ; arrêté le 1er mai 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 20 août 1942.

Roger Rivet est né le 5 février 1905 à Pougny (Nièvre). Il habite au 71, rue Etienne Marcel à Vierzon-Forges (Cher) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie Séron, 37 ans, sans profession, née le 17 juillet 1867 à Pougny, et d’Arthur Rivet, 47 ans, receveur buraliste, son époux, né le 11 novembre 1857 à Saint-Loup-des-Bois, Nièvre. Ses parents se sont mariés le 6 mars 1894 à Pougny.
Il a un frère jumeau, Arthur (1905-1964), un frère aîné, Georges, (1895-1977), une sœur aînée, Marguerite, Julienne (1898-1971) et son jumeau André, Constant et une autre sœur aînée, Camille, Lucienne (1900-1962).
Roger Rivet est métallurgiste aux « Forges et Ateliers de la Vence et de la Fournaise » (anciennement Ateliers d’estampages de la Vence) selon M. Marcel Demnet. Sa fiche au DAVCC le donne également « mécanicien auto » et « débitant de boissons » (on sait désormais que c’est seulement à partir de mai 1940).

Il épouse Simone, Marie, Eugénie Français le 18 avril 1928 à Pougny (Nièvre). Le couple a trois filles : Janine, née en 1932, Christiane, née en 1933, épouse François Caron et Micheline, née en 1934, épouse Gérard Motret.

Membre du Parti communiste, Roger Rivet est dirigeant du Syndicat des Transports de Bourges.

Il est élu en 1938 secrétaire permanent de l’Union départementale CGT du Cher. « Il participa à une direction collective avec P. Pichon et A. Keyser » (Le Maitron). Albert Kaiser (dit Keyser) fut déporté avec lui dans le convoi du 6 juillet 1942.
Roger Rivet est membre du Bureau régional du Parti communiste (l’Emancipateur du 6/11/1947).
Au début de 1940 la famille habite à Marmagne (Cher) à 25 km à l’est de Vierzon. Sa profession officielle est « employé ».
Le 8 mai 1940, le couple Rivet-Français achète une « Epicerie-Mercerie-Buvette et articles de pêche » au couple Philippon, épicerie sise au n° 71, rue Etienne Marcel à Vierzon-Forges. 

Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Bourges dès le 19 juin 1940. L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Avec un terrain d’aviation, une usine d’avions, des Etablissements militaires, Bourges ne suit pas la logique de la « zone de démarcation » – l’Yèvre prolongeant le Cher –  et reste en zone occupée. Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy a continué de surveiller les anciens élus, candidats ou militants communistes « notoires », procédé à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.

Dès septembre 1940, Roger Rivet participe à l’impression et à la diffusion de tracts et de journaux clandestins qui sont imprimés dans l’arrière-boutique de son épicerie-buvette (que son épouse devra vendre en 1943 – publication de vente in La Dépêche du Berry du 11/04/1943).
Roger Rivet adhère à l’OS (Organisation spéciale) du Parti communiste clandestin en septembre 1940 et au FN (Front National pour la libération et l’indépendance de la France) dès sa création. Il est chargé d’organiser les premiers « triangles » dans le secteur de Vierzon . « Avec le grade de lieutenant et sous sa direction, ces groupes armés ont participé à des actions de sabotage au dépôt des machines SNCF de Vierzon et dans les entreprises travaillant pour l’ennemi. Avant son arrestation, il avait sous ses ordres un effectif de 60 hommes » (Capitaine Jean Kuntz, ex commandant des FTPF pour les départements du Cher, de la Nièvre, du Loiret, du Loir-et-Cher et de l’Indre et Loire. Témoignage en date du 27 février 1947). 
Dès septembre 1940, on note des actions de Résistance dans le Cher : sabotages, manifestations pour les salaires durant l’hiver (notamment grève à l’usine d’aviation et à la SNCF). Ces actions se poursuivent dans tout le département en 1941 et début 1942.  

Dépêche du Berry 14/08/1941

Roger Rivet est sportif et en 1941, il est secrétaire du Football Club Vierzonnais, dont le siège social est au 71, rue Etienne-Marcel. Les réunions ont lieu à sa buvette, comme en témoigne la convocation ci-contre, parue dans la Dépêche du Berry du 14 août 1941.
Il est vraisemblable, qu’à l’instar d’autres militants responsables sportifs (comme Léon Conord à Fresnes), il utilise le club pour faciliter ses rencontres avec les militants clandestins.
Lire dans le site, l’article :  63 déportés sportifs, joueurs, animateurs et dirigeants de clubs avant-guerre.
On notera qu’il souhaite organiser des rencontres avec des clubs de Bourges et environs (La Dépêche du Berry du 16 septembre 1941).
Son neveu, Jacques Rivet (1) qui est domicilié à la même adresse est arrêté pour distribution de tracts communistes et délit de fuite le 16 avril 1942 (en fait foi une coupure de presse de 1942, confirmée par les archives départementales du Cher).

Roger Rivet est arrêté par les polices française et allemande le 1er mai 1942, dans la même opération de représailles que Moïse LanoueHenri Jouffin et Marcel Perrin, qui seront déportés à Auschwitz dans le même convoi que lui le 6 juillet 1942.
L’épouse de Marcel Perrin pensait que ces arrestations avaient été provoquées par le déraillement d’un train de munitions allemandes sur la ligne Vierzon-Bourges. Mais selon Marcel Cherrier, un des dirigeants de la Résistance communiste, ces arrestations qui touchèrent une quarantaine de militants communistes à Vierzon et une trentaine à Bourges, il s’agissait d’une rafle opérée en représailles à la fusillade contre deux Felgendarmen à Romorantin le 30 avril 1942, ce que confirme M. Marcel Demnet.

Lire dans le site, l’article : Romorantin le 1er mai 1942 : un Feldgendarme est tué, un autre blessé. Arrestations, exécutions et déportations 

25 janvier 1943, réponse de la Kommandantur au Préfet de Bourges

Cette affirmation est désormais confirmée par le document de la Kommandantur du Cher ci-contre qui figure au Musée de la Résistance de Bourges, et dont nous n’avons eu connaissance qu’en 2016. 

En réponse au Préfet de Bourges  « En réponse à votre lettre du 19 janvier (1943) nous vous faisons connaître que MM Perrin Marcel et Rivet Roger arrêtés à la suite de l’attentat de Romorantin, ont été conduits le 6.7.42 dans un camp situé en Allemagne » . 

Dans la nuit du 31 avril au 1er mai 1942, de jeunes FTP distribuaient des tracts et collaient des affiches à Romorantin lorsqu’ils sont surpris par deux Feldgendarmen. Un jeune, chargé de la protection des afficheurs, ouvre le feu. Un Feldgendarme est tué, l’autre grièvement blessé.

Les arrestations des 1er et 2 mai 1942 ont touché plusieurs départements de la région militaire.
Des otages communistes sont fusillés le 5 mai 1942. Parmi eux, le neveu de Roger Rivet d
e Vierzon, Jacques Rivet, fusillé le 5 mai 1942 à Saint-Jean-de-la Ruelle. Roger Rivet et ses camarades sont gardés dans les caves de la Mairie, à Vierzon, puis incarcérés à la prison de Bourges (« le Bordiot« ), et, la veille du départ, dans la salle des Pas ­perdus en gare de Vierzon. 

Dans L’Emancipateur du 29 juin 1945, un survivant chérien du convoi des « 45.000 », Roger Gauthier, a raconté leurs arrestations et un épisode particulièrement douloureux pour Roger Rivet, récit qu’il tenait de Roger Rivet lui-même. Les militants de Vierzon pensaient en effet que Roger Rivet avait été fusillé : lire De Vierzon à Auschwitz : martyrs du nazisme

« Nous fûmes conduits par car à Orléans. On fit une halte à la prison où un autre car se joignit au nôtre, emmenant aussi pour Compiègne des camarades du Loir-et-Cher, arrêtés pour la même cause. Il y avait parmi eux Roger Rivet que nous avions cru fusillé deux jours auparavant. Les Allemands avaient tué son neveu, Jacques Rivet, et le jeune Charlot. Rivet nous raconta alors qu’il devait être lui aussi fusillé avec son neveu, mais au moment de l’exécution les nazis s’aperçurent qu’il y avait onze condamnés au lieu de dix. Roger Rivet fut retiré du nombre. Alors il demanda à prendre la place de son neveu, mais sa demande fut refusée ; il fut reconduit dans sa cellule. Je tiens ces faits de Roger lui-même ». 

A la demande des autorités allemande, ils sont internés le 8 mai 1942 au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122), en vue de leur déportation comme otage. Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Roger Rivet est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

A son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942, Roger Rivet reçoit le numéro matricule « 46 061 ».
Ses trois filles ont en effet reconnu la photo d’immatriculation que j’avais envoyé à l’une d’elle, Madame Micheline Motret. Cette photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession.
Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.

Roger Rivet meurt à Auschwitz le 20 août 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, tome 3 page 1008).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Sa fiche d’état civil établie en France à la Libération porte toujours la mention «décédé en septembre 1942 à Auschwitz (Pologne)». 

Le 8 juin 1945

Il est regrettable que le ministère n’ait pas corrigé cette date, à l’occasion de l’inscription de la mention « mort en déportation » sur son acte de décès (Journal officiel du 14 décembre 1997), ceci étant rendu possible depuis la parution de l’ouvrage publié par les historiens polonais du Musée d’Auschwitz en 1995.
Lire dans le site : Les dates de décès à Auschwitz

Le 8 juin 1945, le journal du Parti communiste du Cher, l’Emancipateur, rend hommage à ses camarades morts dans les camps.
Sur cette liste figurent les noms de presque tous les militants déportés le 6 juillet 1942 à Auschwitz :
Buvat Louis, Germain Joseph, Kaiser Albert, Thiais Isidore, Faiteau Magloire, Jouffin Henri, Lanoue Moïse, Michel Lucien, Millérioux Joseph, Perrin Marcel, Rivet Roger, Trouvé Maurice.
Les deux seuls chériens survivants du convoi sont le maire de Vierzon Gorges Rousseau et Roger Gauthier.

  • Jacques Rivet
    La Dépêche du Berry 18/04/1942
    • Note 1 : Son neveu, Jacques Rivet, né à Montargis le 26 octobre 1921, célibataire, domicilié chez son oncle, résistant lui aussi, a été fusillé le 5 mai 1942 à Saint-Jean-de-La-Ruelle (Loiret) au champ de tir des «Groues». 37 de ses camarades le seront entre 1941 et 1944.  
      Membre des jeunesses communistes, Jacques Rivet est arrêté le 16 avril par des gendarmes français. Dans la nuit du 15 au 16 avril, une patrouille de gendarmerie contrôle deux jeunes cyclistes. L’un d’eux, Maurice Lelièvre est appréhendé et refusera de donner le nom de son camarade. Jacques Rivet s’échappe à bicyclette, mais il a été reconnu (les deux jeunes sont voisins) et il est arrêté le jeudi matin 16 avril a son réveil.
      Son nom est donné à une cellule du Parti communiste en 1947. Lire également la notice biographique du Maitron.  https://maitron.fr/spip.php?article143845.
    • Note 2 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Courriers et photos de Madame Micheline Motret (1995 et 2011), fille cadette de Roger Rivet.
  • Liste d’otages de Bourges (cote XLIV-66 au CDJC), liste établie le 24 octobre 1941, in document allemand du 23 avril 1942 établie à la suite de l’attentat du «Buchhandlung Front» (bibliothèque du Front), à Chartres (même région militaire).
  • Témoignages recueillis à Vierzon par Aimé Oboeuf, rescapé du convoi, à partir des souvenirs de Georges Rousseau et Roger Gauthier, du Cher, également rescapés du convoi.
  • Combattants de la liberté. La Résistance dans le Cher. Cherrier Marcel et Pigenet Michel. Éditions Sociales, 1976.
  • Témoignage de Maria Perrin (membre du comité national de la FNDIRP), veuve de Marcel Perrin, pour qui son mari et une trentaine d’autres militants ont été arrêtés le premier mai 1942 en représailles à l’attentat commis contre les allemands sur la voie ferrée Vierzon-Bourges.
  • Lettre de la fille de Roger Rivet, Mme Micheline Girard Motret, à la FNDIRP (17/02/1995).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en avril 1992)
  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom. Tome 40, page 185.
  • 12 juillet 2011 : courrier de M. Marcel Demnet (président de la section FNDIRP de Vierzon, ancien FTP, interné Résistant, qui en 1942 était employé à la mairie de Vierzon), à qui j’avais fait parvenir les biographies des 45000 du Cher et qui m’a transmis de précieux renseignements. Il fut en 1945 directeur du service secrétariat, bureau militaire et élections chargé de régulariser l’ensemble des catégories de victimes civiles et militaires de la guerre 1939/1945.

Notice biographique rédigée en novembre 2010, complétée en 2015, 2018, 2019, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à  deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *